« PsYkO17 » est un youtubeur qui compte 800k abonnés sur sa chaîne YouTube ! Supporter servettien de longue date, il nous raconte sa vie de supporter du club grenat mais aussi de sa vie de Youtubeur, sa rencontre avec Pierre Ménès et Antoine Griezmann et de son envie de rejoindre le Servette Geneva eSports.
« Je suis né à Genève donc tu te tournes vers le club de ta ville, je suis tombé amoureux très vite de ce club et j’ai eu la chance de connaître les Charmilles, je suis allé dans beaucoup de stade mais les Charmilles ça reste vraiment quelque chose de spécial et aujourd’hui ma passion perdure. »
Psyko17 c’est en référence aux 17 titres de Servette ou ça n’a aucun rapport?
Pas du tout! Mon frère portait le 7 en club et il ne voulait pas que je prenne le même numéro que lui alors j’ai pris le 17!
Pour en revenir au présent, comment est-ce que tu as commencé ta carrière dans le gaming?
En étant plus jeune, j’ai eu une grosse blessure, ça m’a forcé à arrêter le foot complètement même si je ne jouais pas à un haut niveau. Par la suite, je me suis tourné vers la console pour combler le manque du terrain. J’avais un niveau pas trop mal et j’ai eu l’idée de me filmer histoire de s’amuser pas pour devenir Youtubeur. Pendant très longtemps j’ai été le seul Youtubeur francophone spécialisé sur FIFA et aujourd’hui c’est devenu mon activité principale.
Donc tu te situes où dans la hiérarchie des joueurs FIFA?
En fait ce qu’il faut comprendre c’est que quand on joue dans son coin on imagine qu’on est bon mais quand on tombe sur des pros on comprend qu’il y a une grosse différence même si on évolue comme moi en division 1! Quand je tombe sur des joueurs pro, le minimum syndical c’est 6-0 et je ne touche pas la balle! Néanmoins, l’idée de ma chaîne c’est « je vous montre comment monter en division 1 sans mettre d’argent dans le jeu ». Dans le monde pro t’as des trucs un peu fous.
FIFA t’as aussi permis de rencontrer Griezmann et Varane, c’est fou non?
On était à Madrid faire la vidéo, c’était des souvenirs de fous! Je reste un mec qui joue à des jeux vidéo et je suis avec des joueurs comme Griezmann, Varane ou encore Aubameyang, j’ai une chance de fou.
Dans FIFA 22 c’est quoi le secret?
Y a pas vraiment de méthode secrète, mais dans ce début de FIFA les frappes de loin marchent très bien mais après tout dépend de ton but: est-ce que tu veux jouer pour gagner ou pour t’amuser? Il y a aussi une question d’âge, en ligne, tu vas vite comprendre que les jeunes qui ont 14-15 ans comprennent beaucoup plus vite que toi et que tout va aller trop vite même si tu joues beaucoup.
On reproche souvent à Electronics Arts de penser à l’argent avant de penser au plaisir des utilisateurs…
J’ai collaboré avec EA France, mais on n’est pas vraiment écouté et une fois j’ai remarqué qu’on prenait beaucoup de buts sur les engagements et à certaines minutes et on m’a répondu « C’est dans votre tête ». D’accord mais moi je joue depuis des années à FIFA et ça fait des années que c’est la même chose. Ce qui est gênant c’est que par exemple dans Football Ultimate Team il y a des grosses sommes d’argent qui peuvent être dépensées par des jeunes. Les joueurs pros obtiennent d’office 1 millions de points FIFA (l’équivalent environ 10’000.-) en sachant que 12’000 points FIFA ça coûte 100.- je te laisse faire le calcul…
Servette avait lancé une section E-Sport mais elle a (momentanément) été arrêtée avec le Covid…
Quand t’es fan d’une équipe c’est toujours un plaisir de travailler pour l’équipe que tu aimes! Ce serait vraiment un plaisir d’être à Servette! C’est dommage car c’est un marché qui se développe et qui explose! Ça pourrait donner une carte de visite au club et je suis un peu déçu mais j’espère qu’ils vont reprendre à ce niveau-là aussi. D’un point de vue personnel j’aimerais vraiment représenter le club, de pouvoir mettre en avant le club.
Hormis pouvoir à Servette, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite ?
J’ai des problèmes de connexion actuellement, donc j’attends avec impatience de pouvoir (re)jouer à FIFA! Plus sérieusement je découvre la paternité et ça a changé pas mal de chose dans ma vie donc c’est vraiment ma priorité et sur le plan personnel si je peux faire quelque chose avec Servette c’est avec plaisir.
En ce dimanche 17 octobre 2021, les Servettiens se déplacent du kybunpark pour y affronter le FC St-Gall. Ce dernier n’étant pas dans sa plus grande forme, il serait judicieux de notre part de tenter d’aller gratter quelques points là-bas. Rappelons toutefois que nous ne sommes pas non plus dans la plus grande forme. Après une écrasante défaite contre YB et des points perdus bêtement contre les pêcheurs du lac de Gn’ève, il serait temps de renouer avec la victoire et de ramener trois précieux points pour continuer d’aller chatouiller ce haut de classement, trop rempli de Bourbines à mon goût. La dernière rencontre s’était terminée sur le score de 5-1 pour les hommes d’Alain Geiger. Allons-nous réitérer l’exploit ?
C’est dans un Kypunpark relativement silencieux que le coup d’envoi est donné. Les supporters st-gallois se font discret tandis que les vaillants supporters genevois qui ont fait le déplacement à travers toute la Suisse sont venus en bon petit nombre et se font quand même bien entendre. Ce silence est sûrement dû au fait que le peuple saint-gallois doit s’ennuyer à mourir les week-ends. Outre la vie étudiante la semaine, il est important de rappeler que la population locale se réduit de plus de 50% dès le vendredi soir. À l’image du vide qui règne dans la ville, on retrouve également ce même vide dans le jeu proposé par nos gaillards. En effet, durant les 45 premières minutes de jeu, nous ne sommes que l’ombre de nous-mêmes. 0 tir cadré, un jeu plus que pauvre et des relances approximatives, autant dire que nous nous en sortons bien en ne prenant qu’un seul goal à la 35ème. Je tiens à souligner le bon match d’Omeragic. Très propre sur sa ligne et dans ses sorties, il ne peut rien faire sur la tête de Duah laissé bien seul par la défense. Mais le fait le plus marquant de cette première mi- temps, c’est le retour de la casquette sur la tête du gardien. Un régal de voir cet accessoire à nouveau sur les pelouses. Fini les tatouages, les coupes farfelues et les crampons roses fluo, ON VEUT DES CASQUETTES !
La deuxième mi-temps sonnera le réveil des Grenat. Ceux-ci décident enfin d’aller s’aventurer du côté de la cage d’Ati-Zigi. Rien de bien intéressant jusqu’à l’égalisation de notre renard des surfaces, le grand attaquant Steve Rouiller. Sur un caviar du magnifique Stevanovic, celui-ci remet les deux équipes à égalité.
Puis vient la fameuse 93ème minute… Celle qui mettra le feu du bon côté du lac. Sur une action aérienne et un attentat avec le combo coude + genou en avant sur Schalk, les St-Gallois récupèrent le ballon et marque le 2-1. Les St-Gallois exultent, les Genevois sont dépités. Incompréhension dans le parcage visiteur, et les locaux qui jubilent. Intervient alors Monsieur Piccolo, désormais l’homme le plus détesté après Jaccottet. Comment cet incompétent a-t-il pu valider ce goal après avoir entraperçu la VAR. À tous les coups, il n’a même pas regardé la bonne action du match, ce n’est pas possible. Avec une telle incompétence et ses nombreuses erreurs d’arbitrage (du côté St-Gallois ou Genevois) cet homme ne devrait en aucun cas siffler à nouveau des matchs de Super League. Ni même de 2ème Ligue Inter…
Le gros bémol de ce week-end n’est autre que la VAR. Après le gros scandale qu’il y a eu entre YB et Lucerne, en voilà un autre en ce dimanche. Ne nous étonnons pas de ne pas voir d’arbitre suisse en phase finale de grandes compétitions mondiale ou européenne quand on voit le niveau de ceux-ci tous les week-ends…
Le prochain match n’est autre que le derby du Rhône. Oublions ce match et repartons de l’avant. Avec le retour de Frick et de Cognat (je l’espère), il serait temps de relancer la machine et de mettre un coup à ces Sédunois afin de leur montrer que le vrai club romand c’est nous. Dimanche, c’est derby, dimanche, c’est la guerre, dimanche, ce sont les 3 points. Rendez-nous fiers !
xG selon Wyscout: FC Saint-Gall 1.19 (2) – (1) 0.73 Servette FC
Les buts attendus (xG) mesurent la qualité d’un tir en fonction de plusieurs variables telles que la qualité de la passe décisive, l’angle de tir, la position sur le terrain et la partie du corps utilisée pour tirer. L’addition des “expected goals” (buts attendus) donne une indication sur le nombre de buts qu’un joueur ou qu’une équipe aurait dû marquer, compte tenu des tirs réalisés.
Tirs / cadrés :
Saint-Gall : 11/5
Servette : 13/2
Passes précises :
Saint-Gall: 256
Servette : 448
Passes précises en zone 3 :
Saint-Gall : 27
Servette : 51
Possession :
Saint-Gall : 43%
Servette : 57%
PPDA (passes permises par action défensive)
Saint-Gall : 9.15
Servette : 10.3
Les PPDA (passes permises par action défensives) reflètent le nombre de passes que l’adversaire peut effectuer dans sa zone défensive. Plus le nombre est bas, plus l’équipe en question a effectué un pressing intense et a permis peu de passes à son adversaire. Plus le nombre est haut, plus l’équipe en question a laissé son adversaire effectuer des passes dans sa zone défensive. Le nombre final obtenu est la moyenne calculée au cours du match qui sert à mesurer l’intensité d’un pressing.
Analyse :
Comme Young-Boys, Saint-Gall a commencé très fort avec un pressing très haut sur le terrain nous empêchant de ressortir le ballon (entre 5.2 et 8.7 PPDA les 30 premières minutes). On se demande parfois ce qui pousse les Grenat à prendre des risques aussi importants quand l’adversaire presse aussi haut. Le nombre élevé de passes s’explique par ce jeu de passe depuis l’arrière mais qui n’aboutit à aucune ressortie de balle propre permettant de se créer une occasion. Ce pressing des brodeurs s’est passablement estompé en 2ème mi-temps et c’est d’ailleurs en 2ème mi-temps que les Grenat ont pu poser le pied sur le ballon. Seulement 2 tirs cadrés, compliqué de prendre l’avantage avec Schalk en pointe esseulé qui a eu un peu de peine dans les duels physiques.
Malheureusement, les faits de matchs sont bien entendu les erreurs d’arbitrages manifestes. Que dire du coup de pied de Stillhart sur Rodelin dans la surface et surtout le coup de coude dans la tête de Schalk qui finit en but victorieux pour Saint-Gall. C’est inadmissible que la première action ne soit même pas analysée et que la seconde soit acceptée après visionnage par ralentit. Bref Servette ne compte sur personne et encore moins envers ces co*** d’arbitres pro suisse-allemand.
Échanges et les combinaisons les plus utilisées :
Clichy et Valls se retrouvent comme souvent en tête de ce classement. On remarque que le positionnement moyen des joueurs est plus bas que d’habitude. Un autre point important à relever, le peu de passes échangées entre Sasso et Rouiller qui ont eu de la peine à se trouver. Cet axe est normalement un lien très utilisé ce qui montre que le pressing de Saint-Gall à compliqué nos combinaisons de passes.
Top : Rouiller
Essentiellement pour son but et son match correct en défense.
Flop : Cespedes
Pour son avertissement comme souvent futile et le nombre insuffisant de ballons récupérés à mi-terrain.
Sale semaine pour les Servettiennes qui, après leur défaite à Wolfsburg mercredi, se voient concédé une défaite face à des Sauterelles qui ont bien joué le coup. Les voilà distancées de la première place.
Malgré le retour de Sandy Maendly dans l’entrejeu, les Grenat vont être prises à la gorge d’entrée et par deux fois, GC aura l’occasion d’ouvrir la marque mais ni Predanic, à la troisième minute, et ni Blöchlinger, qui voit sa frappe croisée repoussée par Inês Pereira à la dixième, ne prendront la défense genevoise à défaut en début de match. La seule grosse occasion pour les hôtes a lieu à la 28ème minute avec une tête de Padilla sauvée sur la ligne suite à un corner mais ce premier acte sera marqué par une bataille physique, signe annonciateur pour la suite.
Car la deuxième période va être du même acabit avec très peu d’occasions, la première n’intervenant qu’à la 73e avec un coup franc de Léonie Fleury bien capté par Rutishauser. Une minute plus tard, c’est le tournant : Elodie Nakkach rudoie Papai et écope de son deuxième avertissement, synonyme d’exclusion. Grasshopper va alors tenter crânement sa chance et se verra récompensé à la sept minutes du terme : lancée en profondeur, Csillag bute une première fois sur Pereira mais Tenini a bien suivi et place le cuir dans le petit filet. Stupeur à la Fontenette avec cette ouverture du score qui va encore plus galvaniser les troupes de Theresa Merk qui vont doubler la mise par Papai à l’aube des arrêts de jeu.
Servette ne reviendra pas et voit les deux clubs de Zurich prendre respectivement six et quatre points d’avance ainsi que Bâle leur chiper la place sur le podium. Servette-Chênois ne devra pas perdre le 30 octobre prochain à Saint-Gall, sous peine de perdre la quatrième place.
Servette FC Chênois Féminin – Grasshopper Club Zürich 0-2 (0-0)