14 Dec 2020 | Actualité, Équipe première
Quatrième et dernier derby de cette ”Annus horribilis” à tout point de vue ce jeudi 17 décembre à 20h30 dans un Stade de Genève qu’on espère une dernière fois vide pour un derby. Pour cet antépénultième match de l’année civile, les Grenat auront l’obligation vis-à-vis de leurs supporters de briser la série noir face au FC Sion.
Vaincre le signe indien
Les sourires sont revenus du côté genevois ! Tout juste auréolés d’un succès chez le triple champion en titre helvétique, Servette remonte gentiment au classement et s’éloigne de cette zone rouge qu’il a côtoyé récemment. Les servettiens comptent sept unités d’avance sur leurs adversaires du soir et pourraient donc les mettre à dix points en cas de victoire. Toutefois, ne partons pas victorieux d’avance car, faut-il le rappeler, depuis son retour dans l’élite, le SFC n’a toujours pas battu son rival sédunois, restant même sur deux revers dont le dernier il y a moins d’un mois à Tourbillon (0-2). Nettement moins en réussite que dimanche, Servette était reparti bredouille de l’étable avec un nombre d’occasions non-converties et on se souviendra de la fête gâchée le 3 août dernier pour les 130 ans du club ainsi que le dernier tour de piste du grand Chris Routis. Ce jour-là, déjà qualifiés pour l’Europe, les Grenat avaient permis aux sédunois de se maintenir avec une victoire 2-1 du FC Constantin mais c’était pour mieux les recevoir quelques semaines plus tard (enfin, on l’espère…)
Un FC S(CH)ion toujours au bord du précipice
En Valais, rien n’a changé : le club joue toujours le maintien, même avec Fabio Grosso. Pourtant, l’ex-interista aurait dû le comprendre : il est plus facile d’inscrire un penalty décisif en finale de Coupe du Monde que d’entraîner le jouet de l’empereur Christian 1er. Un recrutement digne de la Qatar Super League, avec des joueurs en fin de course (comme celle du club en Super League) pour se retrouver avant-dernier du classement et qui pourrait voir son entraîneur sauter prochainement, un scénario aussi prévisible que le résultat final de Manchester City en Ligue des Champions. Les sédunois restent sur une défaite 2-1 face au FC Lucerne avec notamment une réalisation de Varol Tasar qui a tout de même appris de bonnes choses du côté de Genève, à savoir couler le club phare du Valais. Leur seule victoire cette saison date donc du 25 novembre face à Servette, à croire que le FC CC n’a pas compris que gagner seulement contre Servette garantissait sa place dans l’élite mais bon, que serait la saison du Servette sans ce derby haut en couleur si Sion descendait ?
Alors messieurs les joueurs servettiens, on vous demande une seule chose : lisez le titre de cet article et appliquez-le sur le terrain, pour l’honneur genevois !
26 Nov 2020 | Actualité, Équipe première
Frustration: c’est par ce terme que l’on va qualifier cette défaite du côté de Tourbillon. Malgré certainement l’une des prestations les plus abouties de la saison, les servettiens repartent bredouilles du Valais, la faute à des absences défensives qui ont coûté cher à l’équipe.
Face à un FC Sion qui a pu compter sur son réalisme, les Grenat concèdent l’ouverture du score avant le quart d’heure de jeu, sur un but qui aurait pu être largement évitable, nous y reviendrons plus bas. Le même scénario se répétera à l’entame de la seconde période avec le break qui est effectué à deux minutes du tour d’horloge. Une autre similitude entre les deux débuts de mi-temps: Servette se procure à chaque fois une belle opportunité antérieure à chaque but encaissé. Toutefois, on notera également une dernière comparaison lors de chaque fin d’acte: les genevois vont monopoliser le cuir mais se montrer diablement inefficaces dans les derniers mètres adverses, que ce soit dans les ultimes passes, les tirs non cadrés ou stoppés par Kevin Fickentscher. Dominer n’est pas gagné comme dirait le fameux proverbe. Le match de ce samedi face au FC Lucerne peut être déjà qualifié de rencontre de la peur.
LES NOTES
Jérémy Frick : 6
Un jeu au pied assez moyen (63,6% de passes précises) mais néanmoins impuissant sur les deux réalisations sédunoises. Il effectue 2 arrêts qui laisser planer l’espoir d’un retour au fil de la rencontre.
Anthony Sauthier : 4
Un coup franc concédé bêtement qui amène la réalisation de Bamert, un marquage laxiste sur Khasa pour le but de celui-ci. En dépit d’une grosse débauche sur la droite, ses deux erreurs auront coûté gros à ses soldats.
Steve Rouiller : 7
Toujours aussi solide dans l’arrière garde des Grenat avec bon nombre d’interceptions qui ont casser les rares offensives adverses.
Vincent Sasso : 6
Un tacle salvateur dans les premières minutes sur l’intenable Clemenza et une bonne présence offensive sur la fin du match.
Arial Mendy : 3
Énormément de déchet dans ses centres, ses montées offensives qui ont laissé des espaces derrière: un match à oublier pour le sénégalais. Il se fait bousculer par Jan Bamert sur le premier but.
Gaël Ondoua : 6
Il est sur le chemin de la rédemption et confirme sa bonne rencontre face à Lugano. Remplacé par Boris Cespedes qui, comme à l’accoutumée, effectue des rentrée de qualités et aurait pu être récompensé d’un but si le dernier rempart adverse ne s’y était pas interposé.
Théo Valls : 6
Nettement mieux que dimanche dernier, le jeune homme de 24 ans a été au cœur du jeu grenat.
Kastriot Imeri : 6
Coupable sur l’ouverture du score, où son marquage sur le buteur laisse à désirer, il est tout de même crédité d’un match correct avec cette opportunité à la 13e minute mais Fickentscher veillait malheureusement au grain. Substitué par Alex Schalk, de retour au jeu depuis son but face au FC Bâle.
Timothé Cognat : 7
Attendu après son match raté face aux tessinois, on peut dire qu’il aura su faire passer ce match dominical pour un accident de parcours et prendre ses responsabilités. Il a cependant manquer de tranchant dans le dernier geste, parfois pas aidé par le manque de solutions sur certaines actions qui l’a poussé à tenter des centres-tirs.
Alexis Antunes : 5
Une demi-occasion en début de match mais une prestation plutôt discrète de sa part. Remplacé à la pause par Koro Koné (4), tout aussi discret avec un apport offensif moindre.
Grejohn Kyei : 6
Bon en jeu de pivot, il se procure un belle opportunité au retour des vestiaires (satané Kevin). Son remplaçant Boubacar Fofana a été un véritable poison pour les valaisans avec pas moins de trois grosses opportunités et cette barre trouvée à quinze minutes du terme. Des qualités de percussion, seul le gardien adverse et cette transversale l’ont empêcher de scorer.
25 Nov 2020 | Analyse, Podcasts
Sion – Servette 2–0 (1-0)
Tourbillon, huis clos.
Arbitre: L. Tschudi.
Buts: 15e Bamert 1-0; 59e Khasa 2-0.
Sion: Fickentscher; Tosetti (46e Abdellaoui), Bamert, Ndoye, Iapichino; Serey Die; Grgic (69e André), Clemenza (82e Wakatsuki), Araz; Karlen (46e Khasa), Hoarau (69e Uldrikis).
Servette: Frick; Sauthier, Rouiller, Sasso, Mendy; Imeri (69e Schalk), Valls, Ondoua (58e Cespedes), Antunes (46e Kone); Cognat; Kyei (58e).
Avertissements: 10e Tosetti (jeu dur), 67e Iapichino (jeu dur), 70e Cespedes (jeu dangereux).
LE LIVE
LE PODCAST
EGALEMENT DISPONIBLE SUR :
25 Nov 2020 | Livescore
Le match entre Sion et Servette est à suivre en direct ici.
LE LIVESCORE
24 Nov 2020 | Actualité, Équipe première
Pardon, la Champions League vous dîtes ? Connaît pas… Ce mercredi 25 novembre, cela sera seulement le Servette et ce déplacement chez le FC Constantin avec un coup d’envoi programmé à 18h15 du côté de Tourbillon. Un derby à ne pas perdre absolument, de un pour l’honneur et de deux pour éviter un match de la peur samedi face à Lucerne.
Venger la der’ de Routis
Initialement prévu un mois auparavant, ce premier derby du Rhône a été reporté suite aux nombreux cas de Coronavirus au sein de l’effectif sédunois. Un report qui avait aussi été bénéfique pour les Grenat qui auraient été privés à ce moment-là de leur capitaine Anthony Sauthier et de leur dernier rempart Jérémy Frick, en grande forme et toujours dans la lancée de sa précédente saison. Les Grenat pourront donc compter sur leurs deux cadres pour cette rencontre mais seront très certainement ôtés de Stevanovic et Schalk qui, au vu du contexte sanitaire et de ses pépins physiques, ne pourra pas témoigner de tout l’amour qu’il a envers le public valaisan comme il l’avait effectué il y a treize mois. Au delà d’un éloignement de la zone rouge qu’obtiendrait le vainqueur en cas de succès, ce match serait l’occasion idéale pour les sédunois de remercier leurs rivaux genevois d’avoir fait dans le social en leur permettant de se maintenir lors de la dernière journée et accessoirement de gâcher la dernière du grand Christopher Routis avec Servette. De l’autre côté, ce sera aussi l’opportunité pour tout joueur du SFC, et notamment les nouveaux arrivés, de gagner des points dans le cœur des supporters en allant chatouiller les chevilles du traître Iapichino.
Mettre fin à une disette de 8 ans à Tourbillon
Le succès sédunois le 3 août dernier reste la seule opposition de la saison 2019-2020 durant laquelle il n’eut pas de partage des points, les trois autres ayant débouché sur des égalités (2 fois 1-1 ainsi qu’un 0-0). Dans une partie où il ne devrait pas y avoir flopée de buts, les deux plus mauvaises attaques ainsi que les deuxièmes et troisièmes défenses du pays s’affrontant, Servette tentera d’inverser une série négative d’un succès sur les neufs derniers derbys, cette dernière victoire étant celle du 22 mai 2013 à la Praille sur le score de 4-0, un score qui nous rappelle d’autres souvenirs. Il faut remonter jusqu’au 26 février 2012 pour trouver trace d’une dernière conquête genevoise dans le Valais : c’est Goran Karanovic qui ce jour-là catapulta le ballon dans le but de Vanins pour offrir une bouffée d’air frais dans un contexte extra-sportif compliqué. Une autre époque où Kouassi n’était pas encore considéré comme un traître et où Carlos Saleiro était encore officiellement considéré comme un joueur de football. Depuis, des choses ont changé sauf le goût toujours prononcé de CC dans le licenciement de coachs, ce serait donc l’occasion idéale de modifier la courbe.