Gros soutien mental à tous les supporters genevois qui ont dû préférer un instant voir un épisode de Plus Belle la vie plutôt que la pauvre performance proposée par le club grenat jeudi à la Swissporarena. Maintenant, on ne peut qu’espérer que cela serve d’électrochoc pour le deuxième acte de ce Servette-Lucerne qui se jouera dimanche au Stade de Genève.

Des erreurs à ne pas reproduire

On a vu un Servette vite dépassé par les évènements après le penalty de Kyei arrêté par le gardien lucernois. Après cette défaite, il faudra vite que le mental et surtout le sursaut d’orgueil soient de la partie s’ils souhaitent pouvoir reprendre du poil de la bête et engranger une nouvelle victoire dans leur antre, elle qui leur échappe depuis le 2 décembre lors de la victoire face au FC Zürich (2-1). En effet, les Grenat ont à chaque fois depuis ce match remporté qu’un seul point et en finissant à chaque fois sur le score de 1-1 face à Sion, Vaduz et plus récemment les Lausannois. D’ailleurs, pour la petite histoire, le Servette FC s’était déjà incliné face au club de Fabio Celestini sur le score de 1-3, et les Genevois avaient plutôt bien réagi en s’imposant à deux reprises face à Zürich (2-1) puis à Vaduz (0-2) et à Berne (1-2). Alain Geiger va donc vite devoir trouver les bons mots pour motiver son équipe et reprendre de l’avant, surtout avec Lausanne et St. Gall à leur portée.

Un FC Lucerne tout sauf optimiste                              

Lucerne occupe bien sûr la neuvième place avec toujours trois points de retard sur le FC Sion. Cependant, il ne faut pas s’y méprendre mais c’est bien une équipe réaliste avec une moyenne de 1.5 buts inscrits par rencontres (23 en 15 matchs) et se classe malgré tout à la quatrième place des meilleures attaques juste derrière le trio de tête habituel. L’attaquant Dejan Sorgic n’y est pas pour rien avec ses 6 buts inscrits, ce qui le place à la sixième place des meilleurs buteurs du championnat. Concernant la défense, elle reste bien sûr pas très étanche, également 23 buts encaissés, mais reste encore dans la moyenne, Bâle et Zürich par exemple étant bien plus mauvais élève. Il faut aussi dire que lors de la rencontre de jeudi, ils inscrivirent deux buts sur passe en profondeur ainsi que sur penalty obtenu sur un corner, ce qui reste encore difficile à faire pour Servette qui est bien une des pires équipes de LNA concernant les profondeurs ainsi que les balles arrêtées.

Désormais, les Grenat savent sur quoi ils doivent bosser et on espère bien un semblant de volonté ce dimanche à 16 heures au Stade de Genève. Allez Servette et allez Genève !