Exceptionnellement déplacé à La Praille pour cause de Geneva Cup, le Meyrin FC affrontait samedi soir son rival genevois du Servette FC. Faisant (un peu) tourner l’effectif en Coupe Suisse, René Weiler a enclenché le turbo pour l’emporter avec huit buts d’écart. Dont quatre pour le seul Touati .
Pour son entrée en lice dans la reine des compétitions, les Grenat ont réalisé une belle performance illustrée par une offensive décisive et efficace devant le but… surtout en deuxième mi-temps.
Si la machine a mis du temps à se mettre en route, c’est Crivelli qui s’est distingué le premier en ouvrant le compteur à la 18e. Grâce à une magnifique passe de Stevanovic sur le côté droit de la surface, le “cactus” instaure à ce moment-là du match une dynamique positive qui continuera pour son équipe. Et la confiance ne sera pas ébranlée malgré la sortie sur blessure de Stevanovic suite à un penalty sifflé à la 38e minute. Toutefois, il semblerait que ce ne soit pas grave. Ouf!
Penalty sifflé donc, c’est Fofana qui se charge de doubler la mise pour Servette. Un moment propice pour prendre l’avantage, juste avant la mi-temps, car Meyrin accusera ensuite le coup.
Le show Touati
En seconde mi-temps, Touati est clairement sorti du lot avec non pas un ni deux, mais quatre buts en l’espace de seulement 26 minutes (60e, 79e, 81e et 86e). Cette performance remarquable du “joueur du match” souligne sa forme exceptionnelle sur ce match, lui qui est monté en puissance avant d’exploser. L’ailier formé au PSG aura fait éclater tout son talent côté droit. Sa capacité à se retrouver aux bons endroits au bon moment a été précieuse pour Servette. Remuant, il s’est impliqué des deux côtés du terrain (la remontrance de Weiler contre St-Gall semble avoir porté ses fruits). Efficace, il aura aussi bien tiré que Clint Eastwood dans Le Bon, la Brute et le Truand.
Au tableau des buteurs, on comptera aussi Cognat d’une jolie frappe à l’entrée de la surface (84e) et Guillemenot (88e). Ce dernier a enfin ouvert son compteur en match officiel pour son club formateur (si l’on omet le penalty contre Genk). De bonne augure pour la suite de la saison!
Les deux joueurs auront ainsi planté le couteau en fin de match, preuve de l’appétit offensif du Servette FC jusqu’à la dernière minute de la rencontre! Meyrin est mal payé, eux qui ont offert une belle adversité avant de complètement craquer mentalement sur les dix dernières minutes de la rencontre (quatre buts encaissés).
Photos de Victor Perrin
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