A peine ont-elles eu le temps de célébrer leur titre de championnes que les Servettiennes vont devoir remettre le bleu de travail et prendre la route vers le GC-Campus pour y défier Grasshopper samedi à 18h pour cette première rencontre dans la peau de champion.

Préparer l’avenir

Au milieu de cris de joies ainsi que des douches de champagne, il y a une nouvelle qui n’a seulement été relayée que le lendemain : l’expérimentée Caroline Abbé venait d’annoncer son intention de raccrocher les crampons et il se murmure également que la capitaine Maeva Sarrasin pourrait prendre le même chemin. Cette rencontre dans la campagne zurichoise sera l’occasion idéale pour Eric Sévérac de donner un temps de jeu plus important aux jeunes afin de préparer la saison prochaine, une saison 2021-2022 où Servette-Chênois sera encore plus attendu, statut de tenant du titre oblige, mais tout d’abord, il faudra confirmer en allant gagner à GC.

Des sauterelles avec un podium dans le viseur

Du côté Zurichois, on joue de façon relâchée depuis quelques semaines, la place de barragiste étant promise depuis presque le début de l’exercice à Lugano. Néanmoins, le club tout juste promu en Super League chez les garçons a tout de même l’occasion de se battre pour une place sur la troisième marche du podium, YB-Frauen ne se trouvant que trois unités devant. Elles devront se battre avec le FC Bâle qui possède le même nombre de points mais les Zurichoises peuvent avoir confiance en elles.

En effet, sur les 13 rencontres de championnat disputées depuis le début de l’année civile, Grasshopper n’a connu la défaite qu’à deux reprises : la première le 13 mars dans le derby de la Limmat (6-0) et la dernière le 28 mars face à… Servette ! Depuis janvier, GC a réussi à accrocher le quatuor de tête et s’est même hissé jusqu’en demies de la coupe, seulement défait par son rival du FCZ. Les joueuses de Sascha Müller auront par ailleurs certainement en tête la dernière venue des Genevoises qui avaient concédé le nul 0-0 le 7 novembre dernier.