La confrontation
Entre un Servette à l’arrêt et un YB lancé à la poursuite de cet impressionnant FCZ, la confrontation apparaît de prime abord carrément déséquilibrée.
Depuis le début de ce tour de printemps, Servette c’est 4 points en 5 matchs contre 11 points pour YB sur le même nombre de matchs. Autant dire un rythme de relégable contre un rythme de champion en puissance.
On pourrait aller encore plus loin en mentionnant que ces 4 points ont été pris laborieusement lors de la réception des deux derniers du championnat:
Victoire 1-0 face à un Lausanne-Sport dont le taux de passes réussies doit actuellement être plus faible que son taux de victoire dans le championnat (c’est dire…), puis nul 1-1 contre un FC Lucerne qui aurait dû repartir avec la totalité de l’enjeu s’il avait eu un poil plus de réussite et qui aura passablement gêné les grenat avec son pressing incessant.
Dit comme cela, les motifs d’espoir sont faibles. Ils existent pourtant bel et bien. Tout d’abord, depuis son retour en Super League, Servette est plus à l’aise contre les équipes « qui jouent ». Cela a été dit et redit et c’est une constante, à quelques exceptions près, Servette est meilleur quand il est outsider ou autrement dit quand il n’a pas à faire le jeu.
Le second motif d’espoir rejoint ou corrobore le premier, il s’agit du bilan servettien face à Young Boys depuis sa remontée. Paradoxalement, YB et sa machine à écraser la SL depuis maintenant 4 ans réussit plutôt bien aux grenat. En 10 matchs depuis la promotion, le bilan est de 4 victoires pour 3 nuls et 3 défaites, ce qui en fait un bilan plus qu’honorable face à l’armada bernoise.
Le contexte servettien
Servette se cherche en ce moment, c’est peu de le dire. Servette semble même se chercher depuis le début de ce championnat.
Après 2 mois sans victoire, entre mi septembre et mi novembre, Servette avait terminé ce premier tour avec 4 victoires sur les 5 derniers matchs. Puis, au retour de cette trêve hivernale, retour à l’expéditeur avec 1 seule victoire en 5 matchs et une équipe qui semble de nouveau douter malgré un fond de jeu et des intentions intéressant par moments.
On a pu observer samedi, contre Lugano, un retour à un style de jeu beaucoup plus direct où l’on a vu un collectif très vite rechercher Chris Bedia en pivot, au détriment d’une construction plus léchée qui avait fait la force de Servette depuis 2 saisons et demi. Cela confirme une tendance depuis janvier qui voit Servette accepter plus volontiers la domination adverse pour essayer de mieux trouver les espaces à la récupération.
Ce changement dans l’approche n’apporte pour autant pas réellement l’effet escompté. Dans les chiffres purs, comme mentionné plus haut, Servette c’est 4 points, 3 buts marqués et 9 encaissés sur les 5 premiers matchs du second tour. L’avant-dernier bilan de Super League, seul Lausanne fait moins bien avec 0 point. Ce bilan est froid de réalisme bien sûr. Il cache pourtant un contenu qui n’est pas si mauvais, même plutôt bon par moment mais qui est immédiatement et systématiquement puni par un manque criant de réalisme lorsque les occasions de but arrivent. C’est le grand défaut de Servette depuis le départ de Jean-Pierre Nsamé. Il est toujours présent et il sera difficile de viser plus haut sans que celui-ci soit résolu
L’homme à suivre
On parle de manque de réalisme. On parle du fait que les dirigeants servettiens en sont conscients. Ça tombe bien, le nouveau Grantatakan est arrivé à Genève. Chris Bédia va prendre le relais d’un Grejohn Kyei qui n’aura pas réellement répondu aux attentes sans être catastrophique pour autant.
Bedia amène avec lui avec lui son lot d’espoir traditionnel pour les supporters, trop souvent déçu depuis quelques années par les Koné, Schalk, Kyei ou encore Rodelin…Les attaquants se succèdent mais le succès n’est toujours pas là. Servette se désespère dans sa quête du graal offensif. À croire que c’est un poste maudit à Genève.
Le grand Chris apporte pour autant de réels motifs d’espoir depuis son arrivée. En plus de son but plein de sang froid contre Lucerne avec ce ballon glissé entre les jambes du gardien, Bedia a beaucoup pesé sur la défense luganaise et a été précieux dans la conservation du ballon dos au but, permettant à l’équipe de remonter et de s’installer dans le camp tessinois grâce à ses remises précises. Il a également montré beaucoup de percussion et une certaine vivacité balle au pied que l’on attendait pas forcément au vu de son gabarit. Son action solitaire au quart d’heure de jeu lors de laquelle il s’échappe seul avant de frapper au but en est un parfait exemple.
L’homme est prometteur et le peuple grenat ne demande qu’à en voir encore plus. En sus de sa capacité à se créer des occasions seul en partant balle au pied, sa présence athlétique pourrait faire très mal dans les surfaces adverses s’il était régulièrement servi dans de bonnes conditions. Servette ne possède-t-il d’ailleurs pas un des tout meilleurs passeurs du championnat dans son contingent…?
L’adversaire
Après un premier tour en-dessous de ses standards depuis 4 ans, YB doit réaliser le second tour parfait s’il espère garder son titre. D’autant plus que le FCZ ne semble pas faiblir, en témoigne sa nouvelle victoire ce week-end contre le FC Bâle. Avec 10 points de retard sur la tête, la marge de manoeuvre des bernois semble faible.
Leur chance: être éliminés de toute Coupe d’Europe, ainsi que de la Coupe de Suisse. Ils ont également récupéré quelques-uns de leurs nombreux blessés et obtenu le renfort Edimilson Fernandes arrivé d’Allemagne pendant la trêve.
Avec un début de tour les ayant vu récolter 3 victoires et 2 nuls qui semble donc très positif, YB a pourtant déjà vu son retard sur la tête augmenter de 2 unités, Zürich ayant remporté 4 matchs et concédé un tout petit nul seulement. Ce match à Genève ressemble donc pour eux déjà à un match de la dernière chance car une nouvelle perte de point leur serait probablement fatale dans la course au titre.
Aux servettiens de garder leurs bonnes habitudes face aux bernois…
Les absents
Absents ce week-end, Von Ballmoos, Zbinden, Camara, Petignat, Fassnacht et Madeiras devraient également être absents ce mardi, alors que Sulejmani pourrait éventuellement faire son retour dans l’effectif, lui qui était incertain samedi pour la réception de Sion.
Côté genevois, l’effectif est relativement au complet, en dehors du blessé de longue date Fofana qui manquera très probablement encore à l’appel ce mardi. La question principale sera de savoir si Imeri sera en mesure de tenir sa place, lui qui a ressenti une gêne samedi et qui n’a pas été aligné de la rencontre.
L’homme en noir
La rencontre sera arbitrée par Urs Schnyder, assisté de Matthias Sbrissa et Bastien Lengacher. Le 4e arbitre sera Vladimir Ovcharov et les arbitres VAR seront messieurs Lukas Fähndrich et Bekim Zogaj.
Depuis la reprise le SFC a subit de lourde défaites, une maigre victoire avec un nul de fortuite!
je constate un gros problème de système de jeu qui n’évolue pas a fur et à mesure au cours d’un match ou des rencontres, amovible , pontois, inflexible dans ces erreurs son placement ces décisions ainsi que ces prises de risque : quand on arrive a passé sur les côtés on est incapable de faire un centre digne de ce nom et dans l’axe quand on réussit à se mettre en position de tire on tire a côté ou alors des passes statique très facile a lire, aucun dans ce contingent n’est capable d’éliminé un adversaire dans les 16m ! l
Ce contingent est très limité peut jouer le haut du tableau en chalenge league mais sera relégué dans le ventre mou de la super league. Ces recrus ont le niveau de la 3 éme /4 éme division françaises , serie C en Italie ou 3 éme la 4éme league espagnole en Angleterre il serons aux chaumage !
Le recrutement des trois dernières saisons reflète les ambitions des dirigeants et décideurs staff technique, ils l’appellent la stabilité du club et travailler à long terme …
Si on avait misé sur la qualité dans le recrutement plutôt que la quantité on aura donc 3 ou 4 très bon renfort pour encadré nos jeunes talent au lieu de 6 ou 7 derniers recrutement laborieux ‼ ça n’aurai pas coutée plus chers