Coup de sifflet final : St-Gall trois, Servette zéro. Samedi soir, bon nombre de personnes voulaient voir une réaction après le match nul de la semaine passée.Un match nul au goût de défaite. En se déplaçant à St-Gall, les Servettiens savaient que l’affaire n’était pas conclue d’avance, les hommes de Peter Zeidler ne pointent pas à la 4 ème place pour rien.

Des servettiens fantomatiques

Servette n’a jamais vraiment existé dans la rencontre. Son public, bloqué par la police saint-galloise pour un contrôle d’identité, non plus. Et même si ce sont les hommes d’Alain Geiger qui se sont illustrés les premiers, d’une frappe de 20 mètres de Patrick Pflücke, l’ouverture au score est bien une œuvre st-galloise. L’erreur de Jérémy Frick permet de lancer le match. Frustrant ? Oui, d’autant plus que quelques minutes plus tard, Dereck Kutesa voit son penalty repoussé par un grand Lawrence Ati-Zigi. Le portier empêche l’égalisation grenat et cumulera les arrêts tout au long de la partie, bien que Servette n’ait tiré qu’onze fois au but. A la 38 ème minute, le penalty est accordé cette fois-ci à St-Gall, sur une faute litigieuse de Jérémy Frick qui fauche un autre Jérémy, Guillemenot, qui contrairement à Dereck Kutesa, transforme son tir au but et donne deux longueurs d’avance aux siens.

La suite ? C’est assez simple : Lawrence Ati-Zigi qui multiplie les arrêts décisifs, notamment à la 67 et 78 ème minute face à Chris Bédia et Alexis Antunes. Le carton rouge de Bruno Cespedes à la 64 ème minute n’a en outre pas facilité la tâche. Le troisième but des « Brodeurs » intervient en fin de rencontre : un tir dévié par Gaël Clichy qui voit Jérémy Frick être trop « court » pour pouvoir intervenir convenablement.

Se relancer

Le Servette FC n’y arrive pas en 2023. Si la première mi-temps face au FC Sion était prometteuse et laissait entrevoir un second tour réjouissant, la deuxième période, ainsi que le match face à St-Gall, laissent un goût amer. Le match face au FC Winterthur mercredi sera l’occasion de retrouver un Servette plus en confiance.

Photo: Arthur Miffon