Daniel Riolo “En Europa League, Servette a toutes ses chances contre un club français…”

Daniel Riolo “En Europa League, Servette a toutes ses chances contre un club français…”

Daniel Riolo, âgé de 50 ans, nous a accordé une interview. Cela fait plus de 14 ans qu’il est chroniqueur dans l’émission de radio « L’After Foot ». Personnage clivant, nous voulions en savoir plus sur ses positions tranchées autour de la manière de voir le football, mais aussi du phénomène de buzz sur les réseaux sociaux où une phrase est mal interprétée, puisque sortie de son contexte.

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Il faut sauver le soldat Routis !

Il faut sauver le soldat Routis !

Christopher Routis arrive tout juste à trente ans, c’est l’âge de la sagesse ou celui du début de la déchéance, tout dépend de l’individu. En ce qui concerne Christopher, on serait tenté de le comparer à un bon vin: Il se bonifie avec l’âge et il a pris de la bouteille. Christopher c’est notre pote à tous, un gars sympa mais surtout un joueur performant qu’il faut à tout prix prolonger, ne serait-ce que pour lui éviter l’affront de continuer sa carrière dans le canton de Vaud (les dernières nouvelles l’envoyant dans le triste club de Stade-Lausanne Ouchy…)

Considéré comme le porte bonheur des grenat, le robuste défenseur central du Servette FC a connu les deux montées du club grenat en Super League (2011 et 2019). Très apprécié des supporters et des joueurs, il a également un sens de l’humour extrêmement développé, il m’avait par exemple annoncé sans trembler des genoux « Tu verras, je vais mettre un coup-franc » farceur va.

Il est vrai que cette saison, Christopher Routis n’est entrée que de manière ponctuelle. Barré par la paire Rouiller-Sasso, le français est souvent entré au milieu de terrain histoire d’apporter toute sa technique et sa vista (…) mais a surtout amené son impact physique au milieu dans les dernières minutes. Après la crise sanitaire, il a été bien plus qu’un remplaçant, faisant mieux que de dépanner lorsque Sasso ou Rouiller tiraient la langue.

Certains pourront tenter de justifier une non prolongation de contrat par l’envie de promouvoir des jeunes à commencer par le jeune Vouilloz. Si Servette a envie d’être un club formateur c’est son droit et peut-être son devoir par rapport à son projet… en revanche être un jeune joueur doit avoir de la concurrence et ne pas bénéficier de passe-droit. La réalité des choses est pourtant simple: Vuilloz est un bon numéro 4 dans la hiérarchie et ne demande qu’agrandir mais Servette a besoin de Routis encore au moins une année en plus ne serait-ce que pour la logique sportive, car avoir un banc de 2ème ligue inter n’est pas concevable en Super League, la déroute dans l’Oberland bernois aura apporté du poids à cette affirmation.

Beaucoup ont tendance à l’oublier mais si Servette peut compter sur un attaquant qui marque des buts en la personne d’Alex Schalk, c’est en partie grâce à Routis qui a très légèrement insisté une bonne soixantaine de fois afin de faire venir le néerlandais à Genève alors que les deux hommes évoluaient encore à Ross County, en Écosse.

Ambianceur, défenseur exemplaire, amoureux, du club, supporter du Paris Saint-Germain (Roh ça va on peut déconner non ?), les qualités sont nombreuses chez le numéro 3 du Servette FC, il serait utopiste de ne pas le prolonger ne serait-ce que pour le remercier de son comportement exemplaire mais aussi pour avoir une profondeur de banc digne de la Super League. En espérant que l’histoire d’amour entre Routis et Servette puisse se poursuivre car franchement, voir notre Routis avec le maillot du Stade-Lausanne Ouchy rien que d’y penser ça fait flipper non ?

Sacha Roulin

Gérard Castella ”Les lausannois étaient trop confiants”

Gérard Castella ”Les lausannois étaient trop confiants”

Geoffrey Tréand: “À Servette je n’ai qu’un seul regret…”

Geoffrey Tréand: “À Servette je n’ai qu’un seul regret…”

De retour à Genève après une carrière bien remplie en Super League, l’ancien numéro 10 du Servette FC a accepté de revenir sur son aventure au Servette FC. Arrivé juste après la faillite de 2005, le français a gravi les échelons en passant de la 1ère ligue (ou Promotion League pour les plus jeunes) à la Super League. Geoffrey a Servette dans le coeur et ne s’en cache pas ! Au micro de Servettiens.ch, il revient sur sa carrière en grenat.

L’interview est disponible sur les différentes plateformes d’écoutes ci-dessous :

https://podcasts.apple.com/ch/podcast/geoffrey-tr%C3%A9and-%C3%A0-servette-je-nai-quun-seul-regret/id1380317660?i=1000475736104&l=fr

Des millions grâce au Covid-19

Des millions grâce au Covid-19

Le Conseil Fédéral a décidé de prêter une enveloppe de 350 millions de francs suisses aux clubs professionnels de hockey sur glace et de football, une nouvelle qui pourrait ravir le Servette FC et son président Pascal Besnard. Une somme de 150 Millions de francs suisses a aussi été allouée aux clubs amateurs à fonds perdus.

Des rumeurs provenant de la Maladière stipulent que Xamax insiste auprès du Conseil Fédéral pour prouver qu’il appartient bien au domaine amateur et non professionnel. Cette annonce est un bol d’air pour le football suisse, peut-être que nous éviterons des faillites…. Mais si le Conseil Féderal constate que ce prêt n’est pas la solution et qu’elle proviendrait plutôt par des fonds perdus, au même titre que les clubs amateurs comme Xamax ou de 5ème ligue, nous pourrions imaginer un scénario.

Le Conseil Fédéral décide d’injecter 350 millions de francs à fonds perdus pour la Swiss Football League. Le rôle social des clubs professionnels dans la société a poussé l’exécutif suisse à intervenir : le Servette obtient 95% de la somme pour tort moral suite à ses relégations administratives et certains transferts douteux. Nous avons en exclusivité les mesures qui seront communiqué prochainement par le club suite à ce gain d’argent conséquent : 

  • Les déplacements des supporters

Le club grenat passe un accord avec les CFF pour que les déplacements de moins de 300 KM se déroulent en wagon-restaurant. Pour les déplacements de plus de 300 km, ceux-ci s’effectueront en avion, le club ayant décroché un partenariat avec la compagnie SWISS. Les coûts liés aux transports et la nourriture seront assumés par le club. Les groupes de supporters pourront s’installer dans le secteur V.I.P et non dans le secteur visiteur comme il est coutume. Pour finir, ceux qui le désirent pourront séjourner gratuitement à l’hôtel, la veille des matchs pour les déplacements de plus de 300 KM. 

  • Matchs à domicile 

L’hôtel Kempiski sera le nouveau gérant des buvettes Grenat. Les supporters qui souhaitent obtenir un remboursement de frais de buvette pourront envoyer leur ticket au Conseil Fédéral. L’achat d’un abonnement permettra une déduction importante pour les impôts. Cet abonnement permet aussi les jours de match d’obtenir une prestation Uber pour se rendre au stade. Malgré son interdiction d’exercer dans le canton, Uber assurera aussi le service de transport d’après-match jusqu’au domicile de l’abonné. 

  • Infrastructures

Le club va investir dans la construction d’un stade de 80’000 places climatisé et chauffé sur le Lac de Genève. Les travaux dureront environ 20 ans, compte tenu des recours et des procédures administratives genevoises. Le Stade de Genève sera démoli pour la construction d’un mémorial, en mémoire de la faillite de 2005, du dépôt de bilan de 2012 et de la relégation administrative de 2015. Un centre d’entraînement de 10 terrains en herbe et de trois en synthétique seront construits au sommet du Salève.

Image de synthèse du projet grenat
  • Communication

Le Club a décidé d’entamer une collaboration avec Netflix pour produire une série documentaire. Elle se concentrera sur les histoires des anciens présidents du club Majid Pischar, Hug Quennec et Marc Roger. Elle se nommera “THE FAILLITE” et se déroulera en trois saisons, chacune d’entre elles sera concentrée sur un président. 

  • Le sportif 

Le club a décidé de maintenir sa politique et ses moyens sportifs actuels. Le prix des transferts exagérés a poussé le club à investir massivement dans les quarte autres domaines cités précédemment. Quand les ressources du club le permettront, le club investira massivement dans le marché international. 

Ce scénario, qui a la même probabilité d’aboutir qu’un titre de champion du FC Sion en Super League, nous montre la dure réalité que le football suisse vit durant cette crise. Espérons-le plus sincèrement possible qu’aucun club ne tombe en faillite. Quand la crise du COVID-19 sera derrière nous, deS jours meilleurs arriverons pour le Servette FC. Soyons optimiste et comme le rappelle la phrase inscrite dans les armoiries du Canton de Genève « Post Tenebrax Lux » après les ténèbres la lumière. Pour le Servette, on pourrait le traduire ”Après les ténèbres la Ligue des Champions dans les prochaines années…”

Raphaël Nuzzolo: “Je ne suis pas un tricheur

Raphaël Nuzzolo: “Je ne suis pas un tricheur

Âgé de 36 printemps, l’ailier de Xamax ne laisse personne indifférent. Souvent bourreau des Servettiens, celui qui porte Xamax à bout de bras est revenu sur les confrontations entre genevois et neuchâtelois et avoue même que le dernier penalty concédé face à Servette était “litigieux”.

L’interview à écouter sur SoundCloud

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