De nombreuses erreurs d’arbitrages, des errements offensifs et un penalty concédé, une bonne recette des choses pour gâcher les 20 ans du Stade de Genève. Seul point positif de cette journée, une deuxième place toujours aux mains des Genevois mais qui voient leurs poursuivants se rapprocher dont un FC Lugano, prochain adversaire des Grenat, n’être plus qu’à 1 point.
Le match
Dès les premières minutes de ce match, on a compris que Servette n’était pas dans un grand jour. En effet, durant les 15 premières minutes, les Grenat ont fait preuve d’une étonnante passivité et ils n’étaient clairement pas dedans, notamment défensivement. A la cinquième minute déjà, Lucerne s’est montré dangereux et sans un super retour défensif de l’ailier servettien Pflücke, Pius Dorn aurait sans doute pu ouvrir le score.
Suite à cette entame très timide, Servette a commencé à prendre le match en main, enchaînant des centres ras de terre des deux côtés du terrain. Les Genevois réussissant à poser leur jeu et prendre le contrôle de la possession, la première grosse occasion arrive à la 29ème minute. Suite à un magnifique centre de l’international Suisse Kevin Mbabu, Miroslav Stevanovic trouve la barre. Dommage ! Mais les Servettiens ne démordent pas et accentuent leurs pressions, et à la 35ème minute, le défenseur Nicolas Vouilloz prend le dessus sur les joueurs Lucernois sur corner et envoie un puissant coup de tête sur le poteau. Quand ça ne veut pas…
Dans cette première mi-temps, Lucerne peine à profiter des espaces béants, laissés par la défense de Servette. On note deux frappes intéressantes aux abords de la surface de Dorn (25ème) et de Beloko (37′). A la 40ème, suite à une grossière perte de balle du brillant milieu genevois Cognat, Pius Born, encore lui, trouve le poteau gauche d’un Frick impuissant sur le coup. C’est un miracle que le sort soit encore vierge à la mi-temps. Les deux équipes se neutralisent globalement, mais le match est très ouvert. On sent que chacune des formations peut prendre l’avantage. Cela dit, Servette s’est créé les plus grosses occasions dans les 45 premières minutes, touchant à deux reprises les montants du jeune gardien suisse, Pascal Loretz.
[Best_Wordpress_Gallery id=”123″ gal_title=”Servette FC- FC Lucerne (12.03.2023)”]
Photos: Arthur Miffon
La deuxième mi-temps commence sur les chapeaux de roues. A la 48ème, toute la défense de Servette se fait naïvement aspiré par l’attaquant de pointe lucernois Dejan Sorgic au milieu de terrain, qui parvient à dévier le ballon en une touche dans la profondeur de l’ex-neuchâtelois Beloko. Seul face au gardien servettien, l’attaquant Suisse manque complètement le cadre et gâche une grosse occasion. L’arbitre Sandro Schärer est pourtant appelé à la VAR pour revoir l’action. Curieux! Il décide d’accorder un penalty à Lucerne. La raison ? Mbabu a touché l’attaquant lucernois en fin de course, largement après sa frappe. Si on ne peut nier le contact, on peut dire que Mbabu n’a en aucun cas empêché Beloko d’armer sa frappe et la décision paraît disproportionnée, le ballon étant déjà en dehors des limites au moment où le défenseur servettien entre en contact avec la jambe du joueur lucernois. Kevin Mbabu est averti pour sa faute. Max Meyer sanctionne Servette en convertissant le penalty, et inscrit ici son 8ème but cette saison, confirmant son regain de forme dans le championnat suisse, suite à des expériences mitigées à Crystal Palace et à Fenerbahçe.
Servette montre une grande volonté de retourner le match et offrir une victoire pour le 20ème anniversaire du stade de Genève. Mais la bande d’Alain Geiger se montre trop maladroite, à l’image d’un Patrick Pflücke plein de bonnes intentions mais trop tendre dans ses frappes.
Sublime passe du vétéran Gaël Clichy pour Stevanovic, qui surprend tout le monde et vient casser toutes lignes. En 3 contre 2, le numéro 9 de Servette transmet la balle à Bedia, qui rate son contrôle, mais la balle retombe dans les pieds de Kutesa, qui rate de peu la lucarne du gardien Lucernois. Le goal se rapproche, mais Servette manque encore énormément de réalisme. A la 68ème minute, Alain décide d’opérer un changement offensif pour les Grenat, avec l’entrée de Crivelli, qui reste sur un joli goal la semaine dernière. L’équipe s’articule désormais dans un 4-2-2-2 très offensif, avec une volonté de tourner ce match.
Mais à la 76ème minute, sur une action relativement anodine, Mbabu écrase involontairement la cheville d’un joueur Lucernois. L’arbitre le sanctionne d’un deuxième jaune et donc d’un carton rouge. Très très sévère, encore une fois. L’opération victoire prend du plomb dans l’aile.
La frustration grimpe dans les rangs Servettiens, trop imprécis au moment de finir et se frustrant des décisions arbitrales. Les espoirs Genevois vont sonner leurs glas à la 86ème, suite à une grosse altercation dans la surface entre Crivelli et Ismajil Beka, suite à un excès d’engagement de l’attaquant français et un léger coup assené au gardien lucernois. L’arbitre sanctionne le genevois par un rouge. Si la décision arbitrale pour Crivelli ne souffre pas de grandes contestations, il est plutôt curieux que le défenseur Lucernois, ne soit pas sanctionné de la même manière, les images montrant clairement Beka asséner des coups de poings à Crivelli. A 9 contre 11, la victoire s’éloigne indéniablement pour les genevois.
La fin de match fût remplie de tension dans les esprits, mais l’intensité footballistique n’y était plus, le jeu étant très haché, et les occasions rares. On note tout de même les quelques percées de l’ex-joueur du centre de formation du PSG, Hussayn Touati, brillant dans le dribble et la percussion. Il permet l’anecdotique exclusion de Mohammed Drager dans le temps additionnel, et s’offre un festival de dribble à la dernière minute. Le score ne bouge plus dans ce match, et Lucerne repart de la cité de Calvin avec les 3 points. Servette peut nourrir de grands regrets dans ce match, et une aigreur justifiée envers un arbitre qui n’a pu tenir son match.
Les tops :
Difficile de trouver des tops aujourd’hui, tant l’équipe à sembler maladroite. Mais l’on peut quand même noter certaines choses :
Touati
Le jeune ailier de 21 ans, formé au PSG et à Lyon, est entré à la 70ème pour retourner le score. L’algérien a apporté de la percussion et du danger dans la surface. Il s’est même offert un joli rush à la dernière minute, terminé par une roulette interceptée par un défenseur lucernois. De plus, sur une belle accélération, il a rendu fou le défenseur lucernois Dräger, qui a craqué et l’a taclé, entrainant son expulsion.
Il y a clairement quelque chose à construire pour la suite. Ce jeune joueur franco-algérien possède un bagage technique mais également physique, possédant un coup de rein impressionnant. Il a également montré avec l’équipe réserve qu’il pouvait être capable de se montrer décisif, inscrivant en 11 goals en 19 matchs en 4ème division suisse. On espère que Geiger lui donnera à nouveau sa chance dans les prochains matchs.
2. La combativité des Grenat
Servette n’a jamais lâché cet après-midi, même en étant en infériorité numérique. Si les critiques autour du jeu proposé par les Genevois cet après-midi sont légitimes, on ne peut dire qu’ils n’ont pas cherché la victoire. Malgré un arbitrage hautement discutable, les joueurs d’Alain Geiger ont fait preuve de résilience et ont tentés de retourner le match jusqu’aux bouts du temps additionnel. Insuffisant certes, mais l’équipe a fait preuve de caractère et peut s’appuyer dessus pour la suite.
Les flops:
L’arbitrage déséquilibré
Il semble évident de dire que Sandro Schärer a pesé sur la rencontre aujourd’hui et a influencé le cour de la partie. On compte notamment 3 décisions contre Servette (1 penalty, 2 cartons rouges) qui sont au minimum discutable. Évidemment, on ne peut pas cacher toutes les lacunes de Servette cet après-midi, dont le manque de réalisme criant, derrière l’arbitrage. Mais l’incapacité de l’arbitre suisse de tenir les 22 acteurs dans le match démontre sa mauvaise prestation aujourd’hui. Schärer n’a pas pris des décisions dans le sens du jeu, notamment ce penalty très litigieux. Sans vouloir être trop catégorique, on peut penser qu’un arbitrage plus équilibré aurait permis à Servette de sauver au moins un point cet après-midi.
2. Mbabu, un timing internationalement mauvais
L’une des attractions de l’après-midi à Genève se trouvait dans les loges du stade la Praille : Murat Yakin, sélectionneur de l’équipe Suisse. Qu’est-il venu voir ? Le gardien espoir lucernois Loretz, qui n’a jamais pris un goal dans le jeu dans jeune carrière professionnelle ? Il y a fort à parier qu’il est venu voir le latéral genevois Kevin Mbabu, lui qui n’a pas été sélectionné, à la surprise générale, pour le mondial fin 2022. Si son match était globalement bon, se montrant solide défensivement et envoyant de magnifique caviar sur centre, le carton rouge qu’il a recu en fin de match n’a pas dû faire une jolie presse aux yeux du séléctionneurs. Cela démontre les lacunes du latéral suisse : un côté maladroit et des excès d’engagements. Nous saurons dans une dizaine de jour si Yakin aura été satisfait de la prestation du latéral genevois, et s’il sera convoqué pour les matchs de qualifications pour l’Euro.
Le classement
Avec cette victoire, Lucerne revient à deux points de Servette, à la cinquième place. Par miracle, et malgré cette série de 4 matchs sans victoire, les Grenat subsistent à la deuxième place, suite au match nul entre Saint-Gall et Bâle. Ils ont 1 point d’avance sur Saint-Gall, et sur Lugano, qu’ils affronteront la semaine prochaine. Le prochain match sera donc crucial pour couper cette spirale négative. De plus, il sera doublement important : premièrement, pour rester à la deuxième place du championnat, une défaite et Lugano passerait devant, et comme match « test » en vue de la demi-finale de la coupe de Suisse face à ce même adversaire tessinois, programmé le 5 avril.
La décla
« Si on veut jouer les premières places, on doit aller chercher ces 3 points. (…) On va faire face ensemble, et se remettre au boulot parce que dès la semaine prochaine y a Lugano. Ça ne va pas être facile mais faudra aller chercher les 3 points, pour consolider cette deuxième place (…). »
Invaincus depuis début février, et une série de 6 matchs toutes compétitions confondues, les hommes d’Alain Geiger tâcheront de poursuivre cette série de résultat mais surtout de retrouver le goût de la victoire contre le FC Lucerne, ce dimanche 12 mars à 14 :15, au stade de Genève.
Historique des confrontations
Servette domine les débats contre Lucerne depuis 2 saisons, avec un bilan nettement positif (3V-2N-1D). Cette saison, les Grenat ont pris 4 points en deux confrontations, dont une belle victoire 2-0 à Lucerne début septembre.
Formes des équipes
Comme évoqué précédemment, Servette reste sur une belle série de 6 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Si, sur le papier, tout semble bien aller, les Grenat ont enchaînés 3 matchs sans victoire en championnat, notamment deux contre-performances face à des équipes de bas de tableaux. Lors de la journée précédente, Servette a outrageusement dominé le FC Zurich, du moins dans la possession du ballon (83% de possession pour la première mi-temps !), et a réussi à concrétiser sa supériorité technique à la 73ème minute, sur une subtile déviation du français Enzo Crivelli. Malheureusement, et comme la semaine d’avant face à Winterthur (1-1), Servette n’a pu tenir le score et a été rejoint par une réalisation du Zurichois Ligue.
Genève peut nourrir certains regrets sur ces dernières sorties. Si on ne peut nier que l’équipe d’Alain Geiger maîtrise ses fondamentaux, que sont une circulation de balle rapide, un pressing haut et une possession autoritaire, elle doit se montrer plus efficace dans les deux surfaces. Défensivement, les Grenat n’ont pas été capable de garder leur cage inviolée depuis la reprise du championnat, et se montrent relativement stérile offensivement. Les Genevois se doivent de reprendre leur marche en avant face à une équipe qui leur réussit bien, pour continuer à nourrir leurs espoirs et objectifs de coupe d’Europe.
Coté Lucerne, l’équipe peine à enchaîner les victoires. Pour donner suite à la trêve hivernale, les Lucernois ont montré une belle solidité, enchaînant 6 matchs sans défaite (2V-4N), qui s’est terminé la semaine dernière contre Bâle (Défaite 0-1). Le FC Lucerne est une équipe très solide, tenant tête au leader Young Boys il y a un mois (2-2), et à leurs concurrents directs, qui sont Lugano et Saint-Gall (1-1 et 2-2). Cela dit, l’équipe peine à trouver le chemin de la victoire.
Dans le même registre que Servette, Lucerne manque d’efficacité dans les deux surfaces, mais dans une tout autre proportion. En effet, le FCL n’a concédé des goals que sur penalty depuis le 28 janvier en championnat, ce qui représente 5 penaltys en 5 matchs. Cette statistique nous indique deux choses : la défense est à la fois malchanceuse et presque maladroite, mais est très difficile à percer dans le jeu. Solide mais systématiquement fautive, la défense lucernoise tentera d’enrailler leur mauvaise série. Dans le même temps, Lucerne produit énormément offensivement, mais peine à concrétiser ses occasions.
Au classement, Servette est toujours deuxième, malgré ses 3 matchs nuls, ayant toujours une avance de 2 points sur Saint-Gall. C’est un petit miracle (35pts).
Lucerne est actuellement 6ème du championnat, à égalité de point avec le FC Bâle, et se trouve à 3 points du podium, et à 5 points de Servette (30 pts). Comptablement, ce match est charnière dans la saison des deux équipes. Une victoire pour Servette serait dans tous les cas une grande opération pour l’Europe ; en effet, Saint-Gall (33pts) et Bâle (30pts) s’affrontent dimanche à 16 :15. Peu importe l’issue de ce match, si Servette gagne, ils prendraient une grande marge pour une place qualificative à l’Europe. Cette victoire ferait office de grand bol d’air frais. Pour Lucerne, cette victoire relancerait les espoirs d’Europe.
Servette peut compter sur la quasi-intégralité de son effectif. Cela dit, David Douline est toujours absent, ce qui est hautement préjudiciable. Son remplaçant, Cespedes, ne dispose pas des qualités de relance et d’abattage du français, et s’est montré fautif sur l’égalisation du FC Zürich la semaine dernière. L’entraîneur, Alain Geiger articule son équipe en 4-3-3, avec une pointe basse au milieu de terrain, ou en 4-2-3-1. L’équipe ne devrait pas grandement changer. On pourrait assister au retour de Crivelli dans le 11 de départ, qui reste sur un goal la semaine passée.
Côté Lucerne, on note l’absence du gardien titulaire Marius Müller, remplacé par l’international U20 suisse de 19 ans, Pascal Loretz. Ce jeune gardien espoir, titulaire depuis 5 matchs, s’est montré intéressant durant ses apparitions, et, comme évoqué précédemment, n’a qu’encaissé sur tir au but. Et dans le jeu, Loretz s’est montré décisif sur bon nombres d’actions. On tient peut-être ici un futur crack. En outre, l’ailier gauche franco-algérien Sofyan Chiader sera absent ce dimanche, pour donner suite à son expulsion contre Bâle. L’équipe lucernoise devrait jouer en 4-1-2-1-2, avec un 6 et un 10. On note la grande forme du latéral tchèque Frydek, qui reste sur 2 goals sur les 3 derniers matchs.
La partie devrait se jouer au milieu de terrain, avec une grande densité de joueur dans cet espace du terrain. Aucune des deux équipes ne possédant un sérial buteur, il y a fort à parier qu’un milieu de terrain vienne à se montrer décisif, notamment Timothée Cognat coté Servette, étincelant depuis le début de saison, et Max Mayer, ancien grand espoir allemand et véritable maestro de l’équipe lucernoise.
Servette arriveront-ils à sortir de leur spirale de contre-performances ? Arriveront-ils à faire craquer dans le jeu la solide défense de Lucerne ? Crivelli pourra-t-il enchaîner avec son goal de la semaine dernière ? Réponse dimanche à 14 :15 à La Praille…
Lors d’un week-end qui aura vu à peu près tout le monde faire match nul, Servette a une nouvelle fois raté l’occasion de faire le trou sur ses poursuivants en concédant le match nul après avoir mené sur la pelouse du Letzigrund. Cela devient une habitude relativement agaçante et qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses pour une éventuelle qualification pour une Coupe d’Europe la saison prochaine: Servette est incapable de tenir un résultat et de verrouiller un match qu’il domine pourtant assez largement. La faute à un manque de finition devant pour tuer le match? À des pertes de balles évitables au milieu? Toujours est-il que c’est déjà 4 points égarés sur les deux derniers matchs contre des adversaires plutôt faibles et c’est déjà trop. Servette va devoir remédier à ce mal pour ne pas aller à l’encontre de grosses désillusions en cette fin de saison.
Le match
Le début de match est habituel: Servette prend la possession et s’installe dans le camp adverse. Vont s’ensuivre 10 minutes (les 10 premières) presque parfaites pour les Grenat. Pressing haut, circulation de balle rapide et un Zürich complètement étouffé dans ses 20 mètres. Il ne manque qu’un but pour parachever probablement un des bouts de match les plus aboutis cette saison pour les genevois. Mais comme d’habitude également, Servette ne marque pas. Malgré une domination étouffante, les situations de buts sont même rares. Un tir non cadré de Kutesa et une petite tête de Bedia et c’est tout. Le reste? Des situations dangereuses sans tir à la clé plus que des occasions réelles. Et c’est le mal du Servette actuel, qui se caricature presque dans un excès de possession mais qui, une fois les 20m atteint manque d’idée et d’opportunisme.
Genevois et zurichois vont arriver à la pause sur un score nul et vierge malgré une possession de 83% en faveur des visiteurs (!). Le FCZ va par contre revenir en 2e période avec plus d’idée et le match va s’équilibrer avec une domination moins marquée des Grenat, qui vont marquer le pas à partir de l’heure de jeu et jusqu’aux premiers changements de Geiger autour de la 70e minute. L’entrée de Antunes pour Kutesa et de Crivelli pour Bedia va redonner du mordant à l’offensive genevoise. Et à la 73e minute, c’est Crivelli, tout juste entré qui va subtilement dévier un centre de Cognat pour le 0-1. Servette a fait le plus dur et va prendre 4 longueurs d’avance sur la 3e place. La leçon de Winterthur a été retenue, et cette semaine anglaise va se conclure de manière parfaite. Ça, c’est évidemment la théorie. La pratique c’est que les genevois ne vont pas tenir cet avantage plus de 5 minutes. Cespedes perd le ballon après un dribble raté au détriment de Conde dans sa moitié de terrain. S’ensuit un petit pont de ce dernier sur Cognat puis une passe sur Ligue, nouvelle recrue zurichoise entrée 2 minutes plus tôt. Ce dernier va avoir tout le temps de rater son contrôle, sans que personne ne vienne le déranger, et d’enchaîner une splendide frappe dans la lucarne gauche de Frick. Le score ne bougera plus et c’est même le « Z » qui aurait pu emporter la totalité de l’enjeu avec un peu plus de réussite en fin de match.
L’homme qui manque
On ne le voit pas beaucoup quand il est là. On le voit en fait presque plus quand il n’est pas là. David Douline manque énormément au milieu de terrain genevois depuis qu’il est absent. Sans faire injure à Cespedes, l’abattage de ce dernier n’a rien à voir avec celui de la sentinelle française. En terme de couverture de terrain, d’impact au duel et même de relance, un joueur comme Douline est seul au monde à son poste à Genève et, dans un match comme celui-ci, il aurait fait grand bien pour préserver le score. Depuis la reprise, Servette a gagné 2 matchs en championnat, à chaque fois avec le milieu défensif français sur le terrain. Depuis la reprise toujours, Servette a fortement déçu à 4 reprises: nul contre Sion, défaite écrasante à Saint-Gall, nul contre Winterthour et Zürich. Douline était absent lors de 3 de ces 4 matchs…David, reviens vite!
Les tops
Le Classement: Maintenir 2 points d’avance sur le 3e malgré 3 matchs sans victoire en championnat est une très bonne nouvelle. Bien sûr il va falloir se remettre à gagner. Mais la dernière ligne droite en championnat s’annonce passionnante. Avec le petit bonus de la Coupe de Suisse à venir également.
Enzo Crivelli: La situation ne doit pas être simple pour lui depuis le retour de Bedia. Il a très clairement perdu sa place de titulaire et doit se contenter de 20-25 minutes par match. Pourtant, son état d’esprit est toujours aussi combattif et fait un bien fou à l’équipe quand il rentre. Il reste sur 2 buts sur les 2 derniers matchs (Rotkreuz et Zürich). Un exemple.
Timothe Cognat: Match après match il impressionne. L’ancien de Lyon est partout. Cet après-midi, il se retrouve encore ailier gauche pour délivrer la passe décisive à Crivelli sur l’ouverture du score. Il ne lui manque plus qu’à être encore plus décisif devant le but sur ses frappes et il sera irrésistible. Un monstre malgré tout.
Le flop
Le manque de solidité: Se faire remonter une nouvelle fois après avoir mené est extrêmement frustrant, qui plus est lors de matchs dont on est largement dominateur. L’équipe doit vraiment travailler ces phases de match où elle mène et épurer son jeu dans ces moments-là, quitte à de temps en temps laisser de côté son idéologie de jeu pendant quelques minutes. Contre Winterthour et Zürich, c’est celle-là même qui nous aura fait perdre des points…Il ne s’agit pas de renier le jeu, il s’agit de limiter au maximum les possibilités laissées à l’adversaire de revenir en limitant les risques pris dans ces moments tendus.
Le chiffre: 14
Servette a déjà perdu 14 points depuis le début du championnat après avoir mené au score. La bonne nouvelle, c’est que les Grenat n’ont perdu aucun de ces matchs. Il s’agit donc de 7 nuls concédés après avoir mené au score. A titre de comparaison, le leader YB n’en a perdu que 4 après avoir mené au score, tandis que la lanterne rouge Winterthour en a perdu 17 en route. Les genevois font plutôt office de mauvaise élève en la matière et c’est bien dommage car, sans viser YB, l’avance sur le 3e du classement pourrait être beaucoup plus confortable actuellement…
La prochaine rencontre
Servette reçoit Lucerne dimanche prochain à 14h15 pour fêter les 20 ans du Stade de La Praille. Lucerne qui est la seule équipe à avoir perdu ce week-end, contre Bâle 0-1. Les lucernois ne restent pas non plus, à l’instar de Servette, sur une série extraordinaire, puisqu’ils n’ont fêté qu’une victoire sur les 5 derniers matchs, pour 3 nuls et 1 défaite. Il ne sera pourtant pas simple de se relancer face aux lucernois qui ne pointent qu’à 5 longueurs de la 2e place et qui jouent donc encore complètement les places européennes.
Le bilan est en revanche plutôt bon pour Servette qui reste sur un nul à domicile et une victoire à la Swissporarena contre ce même adversaire. L’occasion est d’autant plus belle que nos poursuivants directs saint-gallois s’en vont à Bâle le week-end prochain…
Le Servette FC se déplace dans le canton de Zoug ce jeudi 2 mars 2023 (20 :15) dans le cadre des quarts de finale de la Coupe de Suisse pour y affronter le FC Rotkreuz. Critiqué durement pour sa performance en demi-teinte contre Winterthur le week-end dernier, le SFC doit se rattraper contre les Zougois. Mais attention, le match de ce jeudi contre Rotkreuz a tout du match piège.
Le match de la rédemption pour les Servettiens
Dimanche dernier, les Servettiens ont fait match nul (1-1) à domicile face au Winterthur FC et ont raté une occasion de prendre leurs distances avec leurs concurrents directs. Le gain de la victoire était pourtant bien plus qu’à leur portée mais une solide formation zurichoise a contrarié leurs plans. Sans cinq minutes de flottement en début de deuxième période et avec un peu plus de réalisme, les Genevois auraient sans doute pu l’emporter. Malheureusement, le sort en a décidé autrement. Toutefois, après cette contre-performance en championnat, l’objectif de l’équipe entraînée par Alain Geiger sera de gagner contre Rotkreuz pour emmagasiner de la confiance avant de se rendre à Zürich. Pour se hisser en quarts de finale de Coupe de Suisse, les Grenat ont eu un parcours facile : ils ont affronté le Stade Nyonnais en 32es de finale (4-1), La Chaux-de-Fonds en 16es de finale et le FC Wohlen en huitièmes de finale (5-2). Face à Rotkreuz (un club évoluant en quatrième division), Servette – dauphin des Young Boys – s’avance dans la peau du grand favori. Sur le papier, la rencontre de ce jeudi est déséquilibrée, mais les deux entraîneurs savent très bien qu’un match de Coupe est un match particulier et que tout peut se produire. Pour aller en demi-finale, les Servettiens devront se garder de tout excès de confiance.
Rotkreuz, la belle histoire
Qui aurait cru qu’un club promu en 1re Ligue l’été dernier parviendrait à atteindre les quarts de finale de la Coupe de Suisse ? Personne. C’est justement ce qui fait toute la beauté de cette compétition. Il y a encore quelques années, le club évoluait en 3e Ligue (D7) et maintenant il va affronter le deuxième de Super League. Comme quoi, la persévérance et le travail finissent toujours par payer. Cette ascension fulgurante est due à plusieurs choses : aux investissements de l’homme d’affaires soleurois René von Euw, à la nomination de René Erlachner comme entraîneur-chef en 2019 et aux efforts fournis par les joueurs pour gravir les échelons. La signature de l’ex-Lucernois Simon Grether au mois de juillet 2022 a également permis d’apporter de l’expérience au groupe. Tous ces éléments ont contribué à créer une alchimie très particulière, qui a atteint son apogée en novembre dernier lorsque les Zougois ont éliminé Schaffouse (2-1), pensionnaire de Challenge League, en huitièmes de finale. Pour retrouver la trace d’un club de 1re Ligue en quarts de finale, il faut remonter à 2015. Les protégés d’Erlachner ont réussi un exploit face au FCS et tenteront d’accrocher Servette à leur tableau de chasse. Hormis l’envie de faire tomber un « gros », l’équipe zougoise pourra trouver une source de motivation supplémentaire dans le fait que René Erlachner ait annoncé son départ en fin de saison et que l’expérimenté Grether ne soit pas sûr de prolonger l’aventure avec le club. Dans tous les cas, Rotkreuz va faire son maximum pour se qualifier au tour suivant et, qui sait, peut-être aller en finale. La rencontre de ce jeudi sera un véritable test pour eux.
Revue d’effectifs
Pour le déplacement à Roktreuz, le technicien valaisan devra faire sans Boubacar Fofana, Ronny Rodelin et David Douline, qui sont tous les trois blessés. Absents lors de la réception de Winterthour, Théo Valls et Alexis Antunes sont incertains pour le quart de finale de Coupe de Suisse. Ces multiples absences pourraient profiter aux jeunes Samba Lélé Diba et Sidiki Camara. Toute la question est de savoir si Alain Geiger prendra le risque de faire tourner l’équipe ce jeudi.
Côté zougois, aucune absence pour blessure n’est à déplorer dans le groupe. René Erlachner pourra compter sur son sérial buteur Genc Krasniqi. Cette saison, l’avant-centre de 29 ans a inscrit 13 buts toutes compétitions confondues avec Rotkreuz (dix buts en 1re Ligue et trois en Coupe de Suisse), ce qui fait de lui l’arme fatale de son équipe. Mais, pour remporter la victoire, l’entraîneur soleurois pourra également s’appuyer sur un collectif ultra motivé.
Si les Servettiens espèrent passer au tour suivant, ils devront surmonter l’obstacle zougois. Ils leur restent trois matchs pour gagner un trophée, ce qui viendrait ponctuer une immense saison. Mais attention, le déplacement à Rotkreuz, ce jeudi (20 :15), a des allures de match piège.
Pour le compte de la 22ème journée de Crédit Suisse Super League, le Servette FC recevait le Winterthur FC sur sa pelouse. Après un match nul (2-2) obtenu à Bâle le week-end dernier, le SFC avait à cœur de se relancer face à un adversaire qui lui réussit plutôt bien en championnat. Malheureusement, les choses ne se sont pas passés comme prévu et, malgré une ultra-domination servettienne, l’équipe entraînée par Alain Geiger a concédé le nul (1-1) contre les Zurichois ce dimanche. Pourtant, tout avait bien commencé pour les Genevois avec l’ouverture du score de Yoan Severin d’une frappe croisée juste avant la pause. Mais, dès le retour des vestiaires, les Servettiens étaient moins bien sur la pelouse et ils l’ont payé cash.
Le match
Malgré leur dernière place au classement, les « Löwen » ne sont pas venus au stade de la Praille en victime expiatoire. Dès les premières minutes de la rencontre, les Winterthourois se sont montrés entreprenants et proactifs. À la 3ème minute de jeu, ils ont profité d’une mauvaise relance de Severin pour lancer une offensive qui, heureusement pour les Genevois, s’est soldée par un échec. Cette situation traduit les difficultés que les Grenat ont rencontrées pour rentrer dans leur match. Après 4 minutes de jeu, les Servettiens n’avaient toujours pas dépassé le milieu de terrain. Mais, les hommes d’Alain Geiger trouvèrent leurs marques au fil des minutes et commencèrent à se montrer dangereux. Après plusieurs tentatives infructueuses, les Servettiens réussirent finalement à passer par un côté et Stevanovic parvînt à centrer pour Pflücke qui décocha une reprise de volée. Malheureusement, le ballon sera dévié en corner par un Winterthourois. Cependant, malgré le regain de forme des Romands, les Zurichois ne sont pas recroquevillés sur eux-mêmes et ont continué à jouer leur va-tout. Pour preuve, Di Giusto a effectué un tir qui a contraint Frick à bien se détendre (14ème minute). Les minutes défilèrent et la partie n’en fut que plus belle. Les Servettiens multiplièrent les passages sur les ailes et enchaînèrent les situations intéressantes : les centres de Clichy et de Mbabu (respectivement à la 17ème et à la 19ème minutes) ; le tir contré de Stevanovic (21ème minute) ; Pflücke qui contrôle mal le ballon qui lui a été envoyé par un centre venu de la gauche (27ème minute). Les protégés de Bruno Berner tenaient bon, ils étaient au bord de la rupture. Et ce qui devait arriver arriva : à la suite d’une action brouillonne dans la surface de réparation zurichoise, Severin s’est emparé du ballon et l’a envoyé au fond des filets (41ème minute). Quelques minutes plus tard, Mme Staubli sifflait la mi-temps et renvoyait tout le monde au vestiaire.
Au retour des vestiaires, l’entraîneur du FCW décida de faire un double changement : Gonçalves et Ltaief ont cédé leur place à Corbaz et Gantenbain. Les joueurs du SFC ne le savent pas encore, mais ce double changement va avoir un grand impact sur la rencontre. Les Zurichois sont rentrés sur le terrain avec un surplus de motivation et cela s’est senti dès la reprise. À la 53ème minute, les efforts des Zurichois furent récompensés par un but signé Joaquín Ardaiz, déjà buteur face à Servette quelques jours plus tôt. L’Urugayen est lancé en profondeur par l’entrant Corbaz et conclut l’action par une puissante frappe croisée à ras du sol. La balle passa sous le bras d’un Frick pas totalement exempt de tout reproche. Pour les Genevois, il fallut tout recommencer. Après l’égalisation, les Servettiens prirent littéralement pour assaut les cages de Kuster. On peut citer la frappe enroulée de Kutesa qui a été arrêtée par le tibia du gardien autrichien (58ème minute), la talonnade de Bédia (62ème minute), l’action manquée de Pflücke (80ème minute) ou encore le sauvetage in extremis de Diaby à la suite du tir de Stevanovic (83ème minute). Malgré toute leur bonne volonté, les joueurs du SFC ne sont pas parvenus à trouver la faille et la rencontre s’est terminée sur un frustrant match nul, de quoi nourrir des regrets.
Les tops
Certes, l’équipe n’a pas obtenu le résultat qu’elle souhaitait, mais elle a montré un visage séduisant. Le jeu déployé par les Servettiens étaient particulièrement plaisant, même s’ils n’ont pas empoché les trois points. Tout n’est pas à jeter dans cette rencontre.
Pour un défenseur, Severin met un très joli but.
Malgré cette contre-performance, Servette poursuit sa série d’invincibilité au stade de la Praille, ce qui n’est pas non négligeable.
Le jeune milieu de terrain sénégalais, Samba Lélé Diba, a pu de nouveau grapiller du temps de jeu.
Il faut dire un grand bravo aux enfants ayant réalisé les magnifiques dessins qui ont été affichés durant la partie. Il faut également remercier le club pour cette très belle initiative.
Les “flops”
C’est devenu une habitude, mais l’équipe coachée par Alain Geiger a une nouvelle fois encaissé un but. Depuis la reprise du championnat et en comptant le match de ce dimanche, les Genevois ont encaissé 11 buts. Pour un club qui prétend jouer les premières places de la ligue, ce n’est pas concevable de prendre autant de pions. À l’avenir, ils devront se montrer plus solide et solidaire.
L’équipe semble avoir du mal à « tuer » ses adversaires. Les joueurs se procurent énormément d’occasions, mais ils ne parviennent pas à les conclure. En ne convertissant pas leurs occasions, ils donnent de l’espoir aux joueurs adverses, ce qui s’est produit face à Sion il y a quelques semaines et face à Winterthour ce dimanche.
Malgré ce match nul, Servette reste deuxième. Toutefois, le SFC est désormais talonné par Saint-Gall et Lugano au classement (les Servettiens sont à 34 points, tandis que les Saint-Gallois et les Luganais sont à 32 points chacun). Le club dirigé par Didier Fischer ne peut plus se permettre de perdre des points dans ce sprint final.
Quelques minutes après son entrée, Crivelli s’est rendu coupable d’une faute qui aurait pu lui valoir un carton rouge et, par voie de conséquence, réduire son équipe à dix. Heureusement pour lui, il s’en tire avec un jaune.
Cela n’a pas forcément de lien avec ce qui s’est passé sur le terrain, mais la rencontre s’est déroulée dans de mauvaises conditions météorologiques (un froid glacial et un vent à décorner les bœufs). Pour toutes les personnes présentes au stade, le match a dû être un supplice.
Malheureusement, ce dimanche, les Servettiens ont laissé filer deux points précieux dans la course à l’Europe face à une équipe mal classée. Il y a de quoi avoir des regrets, mais l’équipe entrainée par Alain Geiger n’a pas le temps de trop cogiter. Un match de Coupe de Suisse jeudi les attend.
Un peu plus d’une semaine après avoir battu les Zurichois au stade de la Schützenwiese, les protégés d’Alain Geiger affrontent à nouveau le FC Winterthur, sauf que cette fois, la rencontre se déroulera ce dimanche (26 février) à 16:30 au stade de Genève.
Le dernier match
Le 15 février dernier, les Servettiens se sont imposés 2-1 sur la pelouse de Winterthur au terme d’une partie palpitante. Les locaux ont ouvert le score à la 53ème minute par l’intermédiaire de Joaquín Ardaiz, avant de se faire rejoindre dix minutes plus tard, sur une tête puissante de Miroslav Stevanovic. En fin de match (à la 77ème minute), alors qu’on se dirigeait tout droit vers un match nul, Théo Valls donnait l’avantage et la victoire à son équipe.
Un ascendant psychologique pour les Grenat ?
Avec ses deux victoires, l’équipe coachée par Alain Geiger dispose d’un indéniable avantage psychologique sur la formation zurichoise. De plus, malgré un début d’année en demi-teinte (un nul et une défaite), les Genevois reste sur une bonne dynamique (deux victoires et un nul). Pour ne rien arranger aux affaires des Winterthourois, les Grenat sont invaincus dans leur stade depuis le début du championnat. En effet, le SFC affiche un bilan impressionnant à domicile : sur un total de dix rencontres, les Servettiens comptent cinq victoires et cinq nuls. Cette saison, le stade de Genève s’est transformé en forteresse imprenable et cela n’a pas de quoi rassurer les supporters zurichois.
A priori, c’est un duel totalement déséquilibré entre les Grenat qui sont deuxièmes au classement et les Lions qui occupent la dernière place du championnat. Mais, comme le dit le vieux dicton: “il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué“. Chaque match est différent et les Romands doivent faire attention à ne rien prendre pour acquis. Lors des deux matchs précédents, Servette a remporté la victoire au forceps face à Winterthur et on peut s’attendre alors à ce que la partie soit serrée jusqu’au bout. Outre cela, la défense servettienne n’est pas imperméable : depuis la reprise, l’équipe a concédé au moins un but lors de ses cinq dernières rencontres, ce qui est problématique pour une formation qui vise l’Europe. Il faut remonter au mois de novembre 2022 pour retrouver le dernier clean-sheet. Ce sont des éléments sur lesquels les Zurichois peuvent s’appuyer pour empocher les trois points.
Photo: Simon Hutin
Les forces en présence
Pour le match de dimanche, l’entraîneur des Servettiens devra encore une fois se passer des services de Ronny Rodelin (handicapé par une légère déchirure musculaire), Boubacar Fofana (blessé, sans précision), Gaël Clichy (blessé au genou) et David Douline (touché aux adducteurs). Malgré les nombreuses absences, le SFC pourra notamment compter sur Kevin Mbabu, même s’il n’a pas encore retrouvé la plénitude de sa condition physique, et Chris Bédia, qui a littéralement le vent dans le dos en ce début d’année 2023. Les performances de Stevanovic et de Valls – buteurs la semaine passée – seront à surveiller.
Du côté des visiteurs, Bruno Berner pourra compter sur un effectif au complet, à l’exception peut-être du gardien de but Timothy Fayulu qui est toujours blessé. Toutefois, il y a 5 joueurs qui sont sous la menace d’une suspension pour le prochain match en cas de carton jaune : Adrian Gantenbein (3 cartons jaunes), Samuel Ballet (3 cartons jaunes), Remo Arnold (3 cartons jaunes), Thibault Corbaz (3 cartons jaunes) et Roman Buess (3 cartons jaunes). S’ils reçoivent un avertissement lors de la rencontre, ils manqueront l’affrontement contre le leader incontesté de la Super League (Young Boys), ce qui, pour un club en difficulté, serait très préjudiciable.
Ce 26 février, le corps arbitral sera composé d’Esther Staubli, Stéphane De Almeida, Bastien Lengacher et Mirel Turkes sur le terrain. Dans la cabine du VAR, nous aurons Fedayi San et Sascha Kever.
Alors, est-ce que les hommes d’Alain Geiger vont faire la passe de trois ? Est-ce que les Lions zurichois vont mettre fin à l’invincibilité des Genevois dans leur antre ? Nous serons bientôt fixés.