Servette s’est incliné plutôt lourdement ce jeudi soir à l’Olimpico de Rome contre l’AS Roma. Comme attendu, le niveau de l’AS Roma a représenté une marche un petit peu trop élevée pour des « Grenat » qui ont malgré tout montré de belles choses par moment.
Avec cette deuxième défaite en deux matchs, les servettiens se retrouvent comme prévu à la bagarre pour cette 3e place qualificative pour les barrages de Conférence League au printemps. Son adversaire sera le Sheriff Tirasspol, le club moldave s’étant également incliné pour la deuxième fois de suite dans ce groupe à la hiérarchie déjà bien établie. Cela tombe bien, les deux prochains matchs européens du SFC seront tous deux contre ce même adversaire, à l’extérieur dans un premier temps, avant de les recevoir à Genève.
Le Match
A la lecture du score (4-0), il est tentant de conclure assez rapidement que Servette n’a pas eu voix au chapitre et que le match a été à sens unique. Il ne faut pas oublier tout de même que les genevois se frottaient hier à l’une des meilleures équipes européennes. Cristante, Aouar, Paredes, El Shaarawy, Lukaku, Belotti ou encore Pellegrini sont quelques exemples de joueurs magnifiques alignés par José Mourinho. Alors évidemment, Servette s’est un petit peu effondré en seconde période avec ces 3 buts inscrits par les romains en 15 minutes pour plier le match dès le retour des vestiaires. Mais en rembobinant un petit peu le déroulé du match, on peut aussi se rappeler de ces 20 premières minutes, jusqu’à l’ouverture du score en somme, lors desquelles Servette a eu 2 énormes chances d’ouvrir le score par Bedia d’abord, puis Stevanovic pour deux frappes qui ont frôlé le cadre du gardien Svilar. Qui sait ce qui se serait passé si le 0-1 avait été inscrit…
Au delà même de la finition ou d’un supposé avantage au score, le jeu proposé pendant cette première partie de match est à noter. Du mouvement, de la vitesse, des dribbles, un pressing relativement haut et efficace au milieu de terrain pour de nombreux ballons récupérés: Servette a offert 20 premières minutes de très bonne qualité. On peut affirmer qu’il faudrait s’appuyer sur ce premier quart d’heure pour le reste de la saison. Car il n’y aura pas toutes les semaines un adversaire de cette qualité en face et qu’un niveau de jeu comme celui-ci en Super League peut faire mal.
Il y a bien sûr eu ensuite des erreurs individuelles, menant à l’ouverture du score notamment sur la première frappe cadrée des romains de la soirée. A partir de ce moment-là, tout s’est compliqué pour les genevois qui ont dû prendre conscience de la montagne qu’il restait à gravir pour ramener quelque chose de Rome. Il y a également eu de belles réussites, pour rappeler que même sans ces erreurs grossières, les romains seraient peut-être tout de même repartis avec la victoire.
Au but, Frick n’aura pas grand chose à regretter de ce match. Quelques parades tout de même en seconde période pour éviter un affront plus large, il n’aura pas fait de miracles.
Très solide en début de match, la défense a peu à peu et de plus en plus subi, notamment à cause de la montagne Lukaku. Vouilloz a précipité la défaite avec cette balle perdue sur l’ouverture du score et cette intervention de la tête ratée sur le deuxième. Deux erreurs qui n’auraient pas forcément portées à conséquence en SL mais qui se sont payées cash ici…
Sur les côtés, Tsunemoto et Mazikou ont été très actifs, n’hésitant pas à gagner du terrain balle au pied, surtout en première période. A l’image de l’équipe, ce fût plus dur en seconde mi-temps.
Dans l’axe du milieu de terrain, Ondoua et Antunes ont formé une paire plutôt complémentaire, entre la sérénité d’ondoya à la relance et l’explosivité d’Antunes qui prend de l’importance à chaque match, offrant toujours des contrôles orientés qui accélère le jeu vers l’avant. Sur les ailes, cela été difficile pour Stevanovic, malgré une frappe dangereuse en début de match. À gauche, Crivelli semble y avoir débuté en permutant régulièrement avec Kutesa au cours du match. Il a eu du mal à s’illustrer, au contraire de Kutesa qui a apporté de la vitesse et du danger, notamment sur une action lors de laquelle il a repiqué plein axe avant d’enchaîner avec une frappe de loin repoussée en corner par le gardien romain. Une action rappelant son but contre le LS le week-end passé.
Devant, Bedia a pesé, a eu une énorme occasion après 25 secondes avant de peu à peu souffrir face à l’arrière-garde romaine. Servette reculant, il a également moins pu être servi dans la zone dangereuse. Un match compliqué pour un avant-centre, mais plus ou moins attendu contre un tel adversaire.
La Suite?
Après le rêve romain, Servette va tout de suite devoir se replonger dans le quotidien du championnat avec un déplacement difficile du côté de Lugano. Les « Grenat » ne repasseront pas par Genève et se rendront directement dans le Tessin pour y affronter un adversaire qui a également joué ce jeudi soir, en allant s’imposer 2-3 à Istanbul contre Besiktas. Cela peut être un avantage avec une « égalité » en terme de fatigue, mais attention à la forme des tessinois qui rapportent une très belle victoire d’Istanbul.
Pour autant, si l’on voit le Servette des 20 premières minutes sur le terrain ce dimanche, on peut être confiant. On croise les doigts!
Le Servette FC s’en va affronter un monument européen ce jeudi à 21h : l’AS Rome. Dans un match qui s’annonce plus que compliqué, les Servettiens tenteront de réaliser l’immense exploit de ramener des points de la capitale Italienne, dans ce match pour compte pour de la deuxième journée d’Europa League. Palpitant !
Nous en avions rêvé tout l’été ; un parcours qualificatif pour la Champions League sous forme d’entrée, puis l’opportunité d’affronter des grandes écuries Européennes dans la phase groupe d’Europe League pour le plat de résistance. Nous y sommes. Le Servette FC affronte l’un des meilleurs clubs d’Italie, finaliste de la dernière édition de cette compétition, dans l’un des plus grands stades d’Europe (Stadio Olimpico, 70’634 places) et face à l’un des plus grands coachs de l’histoire. (José Mourinho)
Tout ceci donne le vertige. Le Servette FC devra avant tout profiter de ce moment spécial. Cela dit, la troupe de René Weiler se devra d’y croire. En effet, si l’affiche est évidemment déséquilibrée sur le papier, il y a de bonnes raisons de croire à l’exploit.
Belle réaction dans le Derby Lémanique ce week-end
En proie à une véritable crise de résultat et incapable de gagner depuis le mois de juillet en championnat, les hommes de René Weiler ont retrouvé la victoire ce week-end face aux rivaux Lausannois. (SFC-LS : 2-1) Mené jusqu’à 54ème minute, les Grenats ont faire preuve d’une belle résilience pour renverser le score. Dans un premier temps, Miroslav Stevanovic a trouvé le petit filet vaudois sur une belle frappe ras-de-terre à l’orée des 16 mètres, son deuxième goal en deux matchs, puis Derek Kutesa n’a pas tardé pour envoyer un véritable missile dans la lucarne. Une victoire qui fait office de véritable libération pour la bande à René Weiler. Elle sauve probablement également la tête du coach Suisse, sous pression ces dernières semaines.
Si tout n’a pas été parfait encore ce samedi soir à La Praille, cette victoire marque la véritable progression des servettiens depuis 3 matchs. On le voyait, il se passait quelque chose dans cette équipe, avec un vrai volume d’occasion à chaque sortie. Cependant, cela manquait de réussite, de justesse dans les 25 derniers mètres et de goals. De plus, la défense genevoise montrait de véritable faiblesse, avec une incapacité chronique à rester concentrer durant 90 minutes. (Cartons rouges et penalty à la pelle) Les problèmes n’ont pas tous été réglé, mais cette victoire est un véritable booste de confiance pour tout le groupe.
Un véritable motif d’espoir est la forme de certains joueurs genevois, et notamment des deux buteurs de ce week-end : Stevanovic et Kutesa. On les sait capable d’exploit, notamment Kutesa. En effet, au cœur de l’été, il a démontré tout sa créativité face aux Rangers, avec un super goal à la clé à Genève face aux écossais. Il est capable de se mettre au niveau des plus grandes joutes européenne, et par sa vivacité, il peut mettre à mal à peu près n’importe qui. Et sa grande qualité de frappe peut être clé. Et comme il l’a dit en conférence de presse d’avant-match : « Je rêve de marquer ici, à Rome, avec Servette ! » (Propos rapporté par Le Matin ). Sa confiance et sa motivation sont remplies.
Pour Stevanovic, il a démontré qu’il était peut-être le joueur le plus important de cet effectif sur cette dernière semaine. Il a sonné la révolte face au LS, il a pensé offrir la victoire face à Winterthur (match nul 2-2) ; Par sa capacité à se montrer décisif sur un faible volume de tentative, un grand match du Bosnien paraît indispensable pour espérer quelque chose en Italie.
Finalement, c’est bien au niveau de la défense que le match devrait se jouer. Les Grenats savent qu’ils vont subir. Il faudra se montrer costaud, concentré et peut-être un peu chanceux pour ne pas craquer. Quand on connaît l’armada offensive romaine, que l’on décrira plus tard, cela va s’avérer bien compliqué. Il faudra également compter sur une prestation exceptionnelle du dernier rempart Joel Mall. Cela ne devrait pas être trop un problème, quand on se souvient de ses matchs face au KRC Genk et aux Rangers.
Pire début de saison en carrière pour Mourinho
Côté AS Rome, tout n’est pas rose en ce début de saison. En effet, la formation romaine ne pointe qu’à la 13ème place du championnat italien. 2 victoires, 2 nuls, 3 défaites, voici un bien faible bilan quand on compte certains des meilleurs joueurs européens des 10 dernières années dans son effectif. (Lukaku, Dybala) C’est simple, c’est le pire début de saison de la légende José Mourinho à la tête d’une équipe.
L’équipe romaine manque avant tout de régularité ; capable de mettre de véritable claque (ASR-Empoli : 7-0), ils sont également propices à couler complètement. (Genoa-ASR : 4-1).
Il est en soit, relativement difficile d’évaluer les forces qui seront présentes ce jeudi. La presse italienne annonce que l’entraîneur portugais va largement faire tourner son effectif. On ne devrait donc pas goûter à l’équipe A. Dommage. Cependant, la formation italienne compte de grands talents sur le banc : le milieu offensif franco-algérien Houssem Aouar, fraîchement arrivé dans la capitale italienne, ou encore Andrea Belotti, ancien séria-buteur de Torino. Et si les choses se passent mal, nul doute que les titulaires habituels rentreront.
Une victoire Servetienne relancerait largement leurs chances dans ce groupe. Mais, un point serait déjà un excellent résultat, en vue de la troisième place notamment, qui serait qualificatif à la Ligue Europa Conference.
Le facteur X
L’efficacité : Ce fut déjà un problème ces dernières semaines face à de modestes équipes suisses. Mais cette fois, cela paraît être une condition sine qua non pour espérer quoique ce soit. Marquer sur ces peux d’occasions, et se montrer juste et concentré en défense, voici ce qui devra être réalisé ce soir pour faire l’exploit à Rome. C’est une véritable occasion pour les joueurs genevois d’entrer dans les grands livres de l’histoire du club. Allez-y messieurs !
Premièrement, le Servette FC pourra-t-il faire l’exploit à Rome ce soir ? Ensuite, verra-t-on la machine à lavée romaine ou l’équipe bien trop irrégulière de l’AS Rome ce soir ? Finalement, René Weiler sera-t-il capable à reproduire un plan face à une grande équipe européenne, comme il l’a fait cet été ? Réponse ce mard à 21 :00 au Stadio Olimpico face à l’AS Rome.
s en avions rêvé tout l’été ; un parcours qualificatif pour la Champions League sous forme d’entrée, puis l’opportunité d’affronter des grandes écuries Européennes dans la phase groupe d’Europe League pour le plat de résistance. Nous y sommes. Le Servette FC affronte l’un des meilleurs clubs d’Italie, finaliste de la dernière édition de cette compétition, dans l’un des plus grands stades d’Europe (Stadio Olimpico, 70’634 places) et face à l’un des plus grands coachs de l’histoire. (José Mourinho)
Tout ceci donne le vertige. Le Servette FC devra avant tout profiter de ce moment spécial. Cela dit, la troupe de René Weiler se devra d’y croire. En effet, si l’affiche est évidemment déséquilibrée sur le papier, il y a de bonnes raisons de croire à l’exploit.
Belle réaction dans le Derby Lémanique ce week-end
En proie à une véritable crise de résultat et incapable de gagner depuis le mois de juillet en championnat, les hommes de René Weiler ont retrouvé la victoire ce week-end face aux rivaux Lausannois. (SFC-LS : 2-1) Mené jusqu’à 54ème minute, les Grenats ont faire preuve d’une belle résilience pour renverser le score. Dans un premier temps, Miroslav Stevanovic a trouvé le petit filet vaudois sur une belle frappe ras-de-terre à l’orée des 16 mètres, son deuxième goal en deux matchs, puis Derek Kutesa n’a pas tardé pour envoyer un véritable missile dans la lucarne. Une victoire qui fait office de véritable libération pour la bande à René Weiler. Elle sauve probablement également la tête du coach Suisse, sous pression ces dernières semaines.
Si tout n’a pas été parfait encore ce samedi soir à La Praille, cette victoire marque la véritable progression des servettiens depuis 3 matchs. On le voyait, il se passait quelque chose dans cette équipe, avec un vrai volume d’occasion à chaque sortie. Cependant, cela manquait de réussite, de justesse dans les 25 derniers mètres et de goals. De plus, la défense genevoise montrait de véritable faiblesse, avec une incapacité chronique à rester concentrer durant 90 minutes. (Cartons rouges et penalty à la pelle) Les problèmes n’ont pas tous été réglé, mais cette victoire est un véritable booste de confiance pour tout le groupe.
Un véritable motif d’espoir est la forme de certains joueurs genevois, et notamment des deux buteurs de ce week-end : Stevanovic et Kutesa. On les sait capable d’exploit, notamment Kutesa. En effet, au cœur de l’été, il a démontré tout sa créativité face aux Rangers, avec un super goal à la clé à Genève face aux écossais. Il est capable de se mettre au niveau des plus grandes joutes européenne, et par sa vivacité, il peut mettre à mal à peu près n’importe qui. Et sa grande qualité de frappe peut être clé. Et comme il l’a dit en conférence de presse d’avant-match : « Je rêve de marquer ici, à Rome, avec Servette ! » (Propos rapporté par Le Matin ). Sa confiance et sa motivation sont remplies.
Pour Stevanovic, il a démontré qu’il était peut-être le joueur le plus important de cet effectif sur cette dernière semaine. Il a sonné la révolte face au LS, il a pensé offrir la victoire face à Winterthur (match nul 2-2) ; Par sa capacité à se montrer décisif sur un faible volume de tentative, un grand match du Bosnien paraît indispensable pour espérer quelque chose en Italie.
Finalement, c’est bien au niveau de la défense que le match devrait se jouer. Les Grenats savent qu’ils vont subir. Il faudra se montrer costaud, concentré et peut-être un peu chanceux pour ne pas craquer. Quand on connaît l’armada offensive romaine, que l’on décrira plus tard, cela va s’avérer bien compliqué. Il faudra également compter sur une prestation exceptionnelle du dernier rempart Joel Mall. Cela ne devrait pas être trop un problème, quand on se souvient de ses matchs face au KRC Genk et aux Rangers.
Pire début de saison en carrière pour Mourinho
Côté AS Rome, tout n’est pas rose en ce début de saison. En effet, la formation romaine ne pointe qu’à la 13ème place du championnat italien. 2 victoires, 2 nuls, 3 défaites, voici un bien faible bilan quand on compte certains des meilleurs joueurs européens des 10 dernières années dans son effectif. (Lukaku, Dybala) C’est simple, c’est le pire début de saison de la légende José Mourinho à la tête d’une équipe.
L’équipe romaine manque avant tout de régularité ; capable de mettre de véritable claque (ASR-Empoli : 7-0), ils sont également propices à couler complètement. (Genoa-ASR : 4-1).
Il est en soit, relativement difficile d’évaluer les forces qui seront présentes ce jeudi. La presse italienne annonce que l’entraîneur portugais va largement faire tourner son effectif. On ne devrait donc pas goûter à l’équipe A. Dommage. Cependant, la formation italienne compte de grands talents sur le banc : le milieu offensif franco-algérien Houssem Aouar, fraîchement arrivé dans la capitale italienne, ou encore Andrea Belotti, ancien séria-buteur de Torino. Et si les choses se passent mal, nul doute que les titulaires habituels rentreront.
Une victoire Servetienne relancerait largement leurs chances dans ce groupe. Mais, un point serait déjà un excellent résultat, en vue de la troisième place notamment, qui serait qualificatif à la Ligue Europa Conference.
Le facteur X
L’efficacité : Ce fut déjà un problème ces dernières semaines face à de modestes équipes suisses. Mais cette fois, cela paraît être une condition sine qua non pour espérer quoique ce soit. Marquer sur ces peux d’occasions, et se montrer juste et concentré en défense, voici ce qui devra être réalisé ce soir pour faire l’exploit à Rome. C’est une véritable occasion pour les joueurs genevois d’entrer dans les grands livres de l’histoire du club. Allez-y messieurs !
Premièrement, le Servette FC pourra-t-il faire l’exploit à Rome ce soir ? Ensuite, verra-t-on la machine à lavée romaine ou l’équipe bien trop irrégulière de l’AS Rome ce soir ? Finalement, René Weiler sera-t-il capable à reproduire un plan face à une grande équipe européenne, comme il l’a fait cet été ? Réponse ce mard à 21 :00 au Stadio Olimpico face à l’AS Rome.
Un ouf de soulagement s’est fait entendre au Stade de Genève, samedi soir, au coup de sifflet final. Servette et Weiler avaient besoin d’une victoire pour ne pas délaisser le haut du classement. Ce derby avait un double enjeu: battre le rival et éviter le naufrage. Servette s’en sort avec le beurre et l’argent du beurre (2-1). Rétrospective.
Après un match frustrant face à Winterthour, Servette accueillait l’éternel rival vaudois. Le match sonnait comme un ultimatum pour René Weiler, qui n’avait plus connu la victoire en championnat depuis juillet et la 1ere journée de Crédit Suisse Super League. Les deux équipes affichaient une forme plutôt morose, Servette 8e avec 7 points en 8 matchs et Lausanne 10e avec 5 points en tout autant de matchs.
René Weiler abordait le match d’une manière plutôt intriguante. Il effectue un turn-over assez conséquent au vu du match contre l’AS Roma. Mall remplace Frick, blessé. Onguéné (1ere titularisation en championnat) et Rouiller composent la charnière centrale. Tsunemoto fait son retour en compétition suite à sa blessure contractée face à Genk. Guillemenot est aligné en pointe avec Bedia et Antunes est préféré à Kutesa, le joueur en forme de ce début de saison. Face à une timide affluence de 9’023 spectateurs pour un derby, Lausanne engage la première mi-temps.
Une mi-temps qui rappelle de mauvais souvenirs
Dès la 6e minute, Servette n’est pas loin de concéder le premier but sur une bonne contre-attaque lausannoise bien sauvée par un arrêt du gardien chypriote Joël Mall. Les Grenat auront ensuite quelques occasions comme Stevanovic à la 8e et Antunes à la 13e, mais c’est toujours Lausanne qui se montre le plus dangereux avec notamment un poteau sur une tête de Custodio à la 27e minute. Rouiller, lui, se blesse à la 22e et doit laisser sa place à Séverin.
À quelques minutes de la fin de la première mi-temps, le match chavire une première fois. Servette attaque, Cognat lance Guillemenot dans la profondeur, mais c’est intercepté dans la surface par un défenseur lausannois, semble-t-il de la main. Les Servettiens protestent, mais Lausanne part en contre. Sène prend de vitesse Onguené qui, visiblement hors de forme, se blesse sur l’accélération (remplacé ensuite par Vouilloz). Séverin se retrouve tout seul face à trois attaquants : Sène remet à Ilie, Mall sort sur lui mais Ilie remet à Sanches qui n’a plus qu’à glisser le ballon dans une cage vide. Le but est premièrement annulé pour hors-jeu, les Grenat réclament un pénalty mais la VAR ne consulte que l’action des lausannois, pas d’hors-jeu 1-0 pour Lausanne. Sanches s’en va provoquer la Tribune Nord, grosse erreur…
Grosse erreur car en effet, le dernier en date qui se l’est permis est Arokodare du KRC Genk et on sait tous comment cela s’est fini.
Servette doit cependant réagir et la mi-temps arrive à point nommée. Weiler doit réagir et fait rentrer deux joueurs: Crivelli et Kutesa. Le double changement apporte beaucoup de bien aux Genevois, qui se montreront de plus en plus dangereux. C’est le second tournant du match. Deux minutes après la reprise, Antunes récupère un ballon au milieu de terrain, transmet à Kutesa sur l’aile, qui enroule sa frappe à ras-de-terre mais qui trouve malheureusement le poteau, puis Stevanovic bute ensuite sur Letica sur la reprise.
Quelques minutes plus tard, à la 54e, Bedia trouve Stevanovic à l’orée des 16m, qui d’une frappe rasante, trompe le gardien vaudois (1-1). Le Bosnien inscrit son 2e but en 2 matchs et remet Servette sur les bons rails. Mais pas le temps de célébrer que Kutesa arme un missile de 25 mètres en pleine lucarne (2-1). Le stade et le match chavirent en moins de 2 minutes. Le reste du match, Servette va assurer sa domination et Lausanne n’aura plus l’opportunité de revenir au score. Servette s’en sort avec la victoire, suite à une belle réaction de ses joueurs et des changements efficaces de René Weiler.
Top: Dereck Kutesa. Son entrée a illustré son importance dans le jeu servettien cette saison. Il est l’origine et la conclusion de la révolte servettienne dans ce match. Chapeau Dereck !
Flop: Onguéné. Malgré lui, il aura été trop juste physiquement. Il se blesse sur l’offensive lausannoise et laisse Sène passer trop facilement. Pas un flop a proprement parlé, mais le choix de l’aligner titulaire, pour la première fois en championnat, dans un derby de la plus haute importance, laisse à désirer.
Jeudi soir, Servette ira affronter le grand club de l’AS Roma pour un match XXL d’Europa League. José Mourinho risque de faire un gros turn-over, mais l’on passera tout de même de Lukaku-Dybala à Belotti-El Shaarawy. Un autre niveau.
Le Derby du Léman est de retour après une année d’interruption et le retour du Lausanne Sport en Super Lague. Le Servette FC reçoit le LS ce samedi à 18h à la Praille, dans un derby qui semble déjà important pour la suite de la saison des Servettiens, comme des Lausannois.
Bien triste début de saison d’un côté comme de l’autre. Il n’y a plus besoin de disserter sur le début de saison des Servettiens. Masqué par une véritable idylle en parcours qualificatifs pour la Ligue des Champions cet été, les Servettiens ont dans un premier temps mis de côté le championnat. Durant cette période, durant laquelle ils ont enchainé des matchs tous les trois jours, l’équipe n’avançait pas (1 victoire, 3 nuls) mais ne perdait pas. Le contre-coup a été très brutal, psychologiquement mais surtout physiquement. Les Grenats ont enchainé une triste série de 3 défaites et un match nul, symbolisé par une véritable humiliation face à Yverdon-Sport, néo-promu (4-1).
Servette FC, du mieux dans la difficulté
Cependant, les deux derniers matchs ont montré quelques signes d’espoirs malgré les résultats toujours négatifs. Protagoniste dans le jeu mais trop maladroit à la finition (28 tirs, 0 goal) à Lucerne (défait 2-0), les Servettiens sont passés très proches d’arracher leur deuxième victoire de la saison face à l’excitante équipe de Winterthur mercredi soir à Genève (2-2). A nouveau maladroit et mené en première mi-temps, et pas aidé par un arbitrage discutable, les hommes de René Weiler ont su se révolter en deuxième mi-temps, dans le sillage d’un Stevanovic très actif notamment par ses centres et sa très belle tête pour le deuxième goal. Les Grenat ont été rejoints sur un autogoal de Séverin. Maladroit, donc.
ù sont les problèmes Servettiens ? On l’a dit, le Servette FC manque de confiance et d’efficacité. Les signes de ce côté sont positifs, avec une nette amélioration sur les deux dernières rencontres. Mais le problème est peut-être plus d’ordre tactique. En effet, René Weiler s’entête à mettre en place un 4-4-2, avec deux purs 9 en pointe. L’équipe est en infériorité au milieu de terrain, et cela se voit sur la pelouse. Il y a trou béant entre l’attaque et la défense. Comment créer du jeu dans ces conditions ? Passer toujours sur les côtés ? Forcer Bedia à décrocher ? Il est vrai que les attaquants genevois sont bons sur centre, et que Bedia aime décrocher, mais dans l’état, tout ceci ne fonctionne pas. Un réajustement tactique paraît nécessaire. Des victoires aussi.
Une victoire ce samedi paraît donc essentielle pour les Genevois, au risque de se faire largement distancer au classement. Déjà à 5 points de Yverdon, les Grenats pourraient prendre un sacré coup derrière la tête s’il venait à perdre des points, et devraient peut-être reconsidérer leurs objectifs. Et c’est René Weiler qui pourrait rapidement en payer le prix.
Lausanne-Sport, objectif maintien
Côté Lausanne, l’objectif du début de saison était clair: le maintien. Les résultats sont comme attendus, avec 5 petits points engrangés en 8 matchs et une avant-dernière place qui tient sur un fil. Mais attention, le LS montre des choses en ce début de saison. Très solide défensivement face au FC Zürich, leader, et pas loin de prendre les 3 points, les Lausannois montre qu’ils ne sont pas là par hasard.
De toute évidence, cette équipe n’est pas programmée pour jouer en haut, mais dans le sillage de la pépite Alvyn Sanches (20 ans, 2 goals) très intéressant offensivement, et du coach Ludovic Magnin qui, certes n’est pas le plus grand tacticien, mais sait insuffler une vraie âme dans son équipe, les Lausannois ne sont jamais un adversaire facile.
Cela fait donc 2 saisons que les cousins lémaniques ne se sont pas affrontés. Il faut remonter à la saison 2021-22, la saison de la descente du club lausannois, pour retrouver la trace des derniers résultats. Bilan : 2 victoires Genève, 1 nul, 1 victoire Lausanne. Léger avantage Servette donc. Cela dit, ces résultats passés sont uniquement donnés à titre indicatif et ne donnent, en somme, aucune indication sur la dynamique du derby, puisque les effectifs des deux côtés en largement été remplacés.
Le Facteur X
L’efficacité dans les deux surfaces du SFC : une caractéristique du beau parcours européen genevois cet été ? C’était la faculté de limiter ses trous d’airs défensifs, et de transformer ses rares occasions. Une efficacité totale donc ! Une autre face à Winterthur et à Lucerne ? Un tas de tir pour peu de goals, et des goals contre-leur-camps et sur penalty concédés. Comment faire pire niveau efficacité ?
Si la pièce tombe du bon côté cette fois-ci, on pourrait assister à une véritable master class côté Servettiens, vu le volume de tir que les Grenat se procurent, et pourquoi pas une belle victoire !
Le Servette FC pourra-t-il se relancer dans le derby lémanique ? Les offensifs genevois sauront-ils se montrer efficace face au goal ? Finalement, allons-nous vivre le dernier match de René Weiler à la tête du SFC ? Réponse ce samedi à 18h au Stade de Genève
Mercredi soir au Stade de Genève, les Grenat recevaient Winterthur pour la 8e journée de Super League. Servette n’avait qu’un objectif: gagner pour mettre fin à cette mauvaise série qui tient depuis la première journée de championnat. Malgré une belle deuxième période, les Genevois ont été puni dans les ultimes minutes. Score final, 2-2.
René Weiler fournit depuis quelques mois une pâle copie à la tête du Servette FC. Hormis une belle qualification face à Genk, une seule et unique victoire est à inscrire à son palmarès de la saison (hors Coupe). Servette, malade, doit guérir et Winterthur sonne comme le médicament qu’il lui faut.
Habitué à son désormais inséparable 4-4-2, Weiler reconduit la doublette Crivelli-Bedia du début de saison et aligne Ondoua à la place de Douline. L’international camerounais apporte plus satisfaction que le milieu défensif français. En ce qui concerne la feuille de match, Vouilloz et Fofana sont une nouvelle fois absents. Le premier, en pleine négociation de prolongation de contrat, et le second pour ce qu’il semble être un motif disciplinaire. En effet, le tacticien suisse a semblé viser l’ailier français en conférence de presse en insinuant que certains joueurs étaient trop “égoïstes”, et qui “trouvent toujours des excuses pour justifier une performance qui n’est pas suffisante”.
Le match
Devant une faible affluence de 4’124 spectateurs, Servette débute le match timidement. Les quelques occasions que les Genevois se procurent ne font pas frémir le portier zürichois et le milieu de terrain semble être un no man’s land où on ne voit trace d’un joueur servettien. En effet, le 4-4-2 laisse un trou béant dans l’entrejeu grenat, obligeant Bedia à repiquer plus bas qu’à l’accoutumé. Malheureusement, l’arbitre, contrairement à sa tenue, n’a semble-t-il pas sorti le bleu de travail et n’a pas bronché lorsque le défenseur de Winterthour échange subitement son poste avec le gardien et se permet une main en pleine surface. Et comme dans une pièce de Molière, la faute est à La VAR car elle non plus ne bronche pas malgré le ralenti montrant une main qui influence clairement l’action de jeu. À la fin de la première période, Servette concède un pénalty incontestable. Buess le transforme (0-1) et Winterthur rentre aux vestiaires en menant face à un Servette bien terne.
Au retour des vestiaires, le mot a été passé et Servette revient avec plus d’envie. À la 54e, sur un service d’Ondoua, Bedia s’emmène parfaitement le ballon et fusille Marvin Keller (1-1). Sur l’action qui suit le coup d’envoi, Bedia n’est pas loin de doubler la mise, mais il est un poil trop court. Le stade reprend subitement vie et Servette repropose du jeu comme lors du match contre Lucerne dimanche dernier. Et Stevanovic, le MVP servettien, de son mètre quatre-vingts place une belle tête à la 82e et redonne l’avantage au sien (2-1). À saluer le bon centre de Bolla aussi.
On se dit alors que c’est fait, que Servette tient enfin sa première victoire depuis 2 mois, mais malheureusement, le monde n’est pas rose comme le maillot third du SFC. À la 89e, Mazikou bien parti, se prend une belle charge dans les seize mètres, l’arbitre est catégorique, il n’y a rien. Sur le contre, les attaquants de Winterthur se jouent de Bolla d’une une-deux et sur le centre tendu, Severin met le pied mais conduit sans le vouloir le ballon au fond des filets (2-2). Le geste du défenseur français est peu compréhensible vu son positionnement et le fait qu’aucun attaquant ne semblait à la réception du centre, ni lui faire pression. Servette, bien tristement, n’arrivera pas à changer la donne et concède un match nul plus que frustrant.
Les tops et les flops
Top: Chris Bedia. Il a sonné la révolte servettienne. En première mi-temps il allait chercher les ballons pour créer le jeu. Il a été l’artisan de match, il aurait mérité cette victoire.
Flop: Il est dur de placer un flop, l’arbitre n’a pas été bon mais cela n’en excuse pas la prestation. Kutesa a lui été peu en vue, mais ce n’est pas pour autant un mauvais match. La stat désolante à ressortir et que Servette a tiré 51 fois au but en 2 matchs et n’a marqué que 2 fois…
Servette reste 8e avec 7 points seulement, dont 1 seule victoire et 4 matchs nuls. Devant les Genevois, Yverdon, 4 points d’avance avec un match en moins. Samedi soir, les Grenat n’ont pas le droit de perdre. Le derby du Lac de Genève sera peut-être fatal pour Weiler, avant d’affronter l’ogre romain dans sa tanière.
Courant toujours après une victoire en Super League suite à trois défaites de rang, le Servette FC pourrait se dire que le FC Winterthur tombe à pic! Et si c’était le contraire?
Après un match perdu 0-2 à Lucerne alors qu’il produisait du jeu, Servette peut entrevoir de l’espoir. Il y a eu du jeu, des actions mais malheureusement beaucoup de déchets devant le but. Certains joueurs reviennent en force comme Ondoua tandis que d’autres se blessent (Baron).
Bref, le pain quotidien d’un Servette en dents de scies qui cumule seulement 3 victoires en 14 rencontres officielles. Le bilan comptable de René Weiler ne plaide pas en sa faveur. Avec un jeu encore stéréotypé malgré des améliorations nettes face au pensionnaire de la swissporarena, il faudra voir autre chose ce mercredi à 20h30 au Stade de Genève contre le FC Winterthur.
Les Grenat batteront le fer face à un adversaire coriace. Loin du petit rôle de promu, qui lui a fait passer à un cheveu de la relégation, Winterthur ne s’est pas laissé faire à l’inter-saison pour revivre le même calvaire. Avec un nouvel entraîneur en la personne de l’ancien des M21 suisses Patrick Rahmen, les Zurichois ont, semble-t-il, mangé une soupe qui les ont rendu plus forts!
Pire (pour les Genevois), il font de l’ombre à un Servette qui n’affiche que 6 malheureux points en 7 rencontres. Bien insuffisant à ce stade de l’année, au contraire du futur adversaire de la Praille qui affiche fièrement 11 points et un différentiel de 0. Et surtout, il reste lors des cinq derniers matchs sur une dynamique d’un nul et trois victoire, dont la récente contre le SLO! Mais parmi les plus mauvaises défenses du pays (15 buts encaissés), ne serait-ce pas là la faille que Servette doit exploiter mercredi? Ou est-ce que la grosse blessure aux ligaments du défenseur et capitaine Lekaj va ressouder l’équipe? Réponse mercredi.
Pourquoi Winterthur fait-il un bon début de saison?
Il n’y a pas de miracles: Bruno Berner ne faisait pas sensation sur le banc et le changement apporté par la direction a fait l’effet d’une bombe outre-Sarine. Après un passage à Bâle, Rahmen a pu former l’élite des jeunes suisses durant une année, voyant passer les Rieder, Imeri et Amdouni. Aujourd’hui, il peut compter sur l’un de ses incroyables jeunes en la personne de Matteo Di Giusto (3 buts et 3 passes décisives). Infatigable milieu de terrain, créatif au possible, il est le maître à jouer d’un FC Winterthur sans complexes.
Encore mieux, le club basé dans la sixième plus importante ville de Suisse a recruté de manière subtile de bons éléments à travers le pays, notamment à Sion avec le virevoltant Musa Araz dans la rotation, et le désormais titulaire Luca Zuffi. Du côté de YB, le club est allé chercher l’ancien junior servettien Alexandre Jankewitz qui donne le tournis aux adversaires avec ses 3 passes décisives. Mais surtout, il y a des éléments clés sur le plan offensif qui sont arrivés et qui font du bien à l’attaque zurichoise : Sayfallah Ltaief, venu de Bâle, comptabilise 3 buts à l’instar de l’ex-Lausannois Aldin Turkes. Revenu d’une longue blessure, le grand attaquant fait à nouveau parler la poudre en championnat!
Malgré le fait que Winterthur est devenu une équipe difficile à manoeuvrer, c’est l’occasion ou jamais pour René Weiler et son équipe de se relancer ce mercredi. Car quelques jours plus tard, c’est le derby contre le Lausanne Sport! Il est temps de se retrousser les manches.