[Édité – Officiel] Après Vouilloz, Servette perd un nouvel élément durant le mercato hivernal. Il s’agit de Boubacar Fofana, en disgrâce depuis l’arrivée de Weiler sur le banc.
Si on se fiait au compte Instagram du joueur et aux rumeurs, notamment sur Twitter avec le journaliste Benjamin Quarez (Le Parisien) et chez notre confrère de Sport.ch, le Français de 25 ans devait rejoindre le FC Winterthur (7e de Super League). C’est chose faite! À la clé? Un contrat de deux ans et demi allant jusqu’en juin 2026. On ne sait toutefois pas encore si le Servette FC reçoit une compensation financière…
L’ancien Lyonnais Boubacar Fofana quitte le Servette pour signer au FC Winterthur, 7e du championnat 🇨🇭. Contrat jusqu’en 2026. #mercato
Cette arrivée permettrait de compenser le probable départ du talentueux Samuel Ballet. Pour l’ancien milieu formé à l’OL, ce serait une chance énorme de rebondir après des années en dents de scie avec les Grenat. Cette saison, Boubacar Fofana a joué seulement 15 minutes en Super League, puis a été tout simplement sorti de la rotation de l’équipe avec une rétrogradation en M21 (Promotion League).
Le club Grenat vient d’annoncer le départ de Nicolas Vouilloz vers le FC Bâle, qui avait déjà tenté de signer le défenseur central l’été dernier.
Formé au Servette FC, le jeune joueur de 22 ans rejoint les Rhénans jusqu’en 2028. Il aura joué plus de 100 matchs avec l’équipe première (dont 85 en Super League), avec des premières minutes en championnat face au FC Sion en juin 2020. Vouilloz avait la confiance d’Alain Geiger, notamment sur les deux dernières saisons, mais malheureusement son temps de jeu s’est considérablement réduit avec l’arrivée de René Weiler sur le banc.
Le FC Bâle au forcing ?
L’international M21 rejoint donc un club aux moyens financiers incomparables à ceux du Servette. En recrutant Vouilloz, le FC Bâle poursuit donc sa politique de valoriser des jeunes joueurs pour notamment les revendre plus cher à l’instar d’Amdouni, de Ndoye ou de Diouf.
On rappelle que sportivement, c’est la catastrophe pour l’équipe entraînée par Celestini. Cette saison, les Rhénans se positionnent loin derrière les Grenat au classement avec une 11e place. Le club dirigé par David Degen cherche visiblement à remonter la pente par tous les moyens, dont ceux de piquer un jeune talent de la maison servettienne ou de lorgner sur son meilleur buteur selon la rumeur Bedia.
Déjà l’été dernier, il semblait que le FC Bâle visait le transfert de Vouilloz. Cette situation a largement compromis une prolongation de contrat finalement survenue en novembre dernier. Selon La Tribune de Genève, il est probable que la présence de son agent Philippe Degen (frère de David) dans l’entourage bâlois ait joué un rôle majeur sur ce transfert. À ce jour, les deux clubs n’ont pas communiqué sur le montant déboursé.
On remercie Nicolas Vouilloz pour son implication pour le Servette et on lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière. Son départ est un coup dur pour le club, qui perd un joueur formé et un cadre derrière la charnière Severin-Rouiller. La direction devra désormais trouver un remplaçant à la hauteur de ses attentes.
Le Servette FC a accueilli dimanche, pour son dernier match de l’année, le FC Lugano, un adversaire qui ne s’annonçait pas facile. Des dires confirmés sur l’ensemble du match, qui a vu le peu de supporters présents au stade passer par la joie, puis le doute et finalement la frustration.
Un résultat logique qui ne change rien au classement, mais qui laisse un goût amer juste avant la pause hivernale. Ce sont pourtant les Grenat qui se sont présentés sous leur meilleure forme en début de rencontre.
S’installant dans le camp adverse rapidement, ils ont su mettre en avant leurs qualités et ont ainsi créé le danger au sein de la défense tessinoise à de nombreuses reprises. Des efforts récompensés aux 27e et 40e minutes, avec tout d’abord un penalty sifflé suite à une mauvaise sortie du gardien Amir Saipi, qui tacle Chris Bedia après s’être fait dribbler. C’est également ce dernier qui va se charger d’ouvrir le score en prenant le gardien à contre pied. 13 minutes plus tard, le deuxième but genevois, lui, est le fruit d’une très belle action collective conclue par, encore lui, Bedia. Un doublé qui fait de l’attaquant franco-ivoirien le meilleur buteur du championnat avec 10 réalisations. Les 22 acteurs sont donc retournés aux vestiaires avec un score qui reflète bien le spectacle proposé durant les 45 premières minutes (2-0).
Tout ça devant une Tribune Nord malheureusement vide de toute ambiance, et de tout supporter…
On le sait, dans le football, 2-0 est loin d’être le meilleur des résultats: mentalement ça fait mal, mais l’espoir est encore présent. Cela, Mattia Croci-Torti l’avait bien compris en reboostant ses troupes durant la pause et en leur demandant « d’y mettre du cœur, du caractère ». Des paroles qui ont su faire leur effet car c’est un tout autre Lugano qui revient sur la pelouse, comme si les rôles s’étaient inversés. Les Servettiens ont du mal à garder le ballon et se sont fait dominer, concédant même un but à la 53e minute d’une jolie reprise de volée de Shkelqim Vladi servi par la patte gauche de Renato Steffen.
A la 67e, l’équipe visiteuse se retrouve à 10 avec l’expulsion de Johan Nkama qui écope directement d’un rouge pour une faute, au niveau de la ligne médiane, sur Gaël Ondua. Les cartes sont redistribuées et le jeu s’équilibre avec maintenant des occasions des deux côtés. Alors qu’il reste sept minutes dans le temps réglementaire et qu’on imagine le score resté tel quel, Ondua se retrouve cette fois dans le mauvais rôle et se voit être exclu après avoir obtenu son deuxième carton jaune. Un fait de jeu qui remet les deux équipes à égalité (10 contre 10) mais qui donne une grande opportunité aux Tessinois de revenir dans le match avec un coup-franc à 25 mètres des cages de Jérémy Frick. Steffen s’occupe de le tirer faisant arriver son centre parfaitement sur la tête d’Ayman El Wafi qui n’a qu’à pousser le ballon au fond des filets.
Un résultat de deux buts partout frustrant tant le match avait bien commencé mais qui est à l’image de la confrontation. Le Servette FC se voit donc stagner à la 4e place derrière le FC Zurich et le FC Saint-Gall qui sont tous deux proches à quelques points… pendant que les Young Boys, eux, prennent de l’avance tout seul en tête. Le prochain rendez-vous afin de voir si nos Genevois pourront remonter sur le podium sera le samedi 20 janvier à 18h00 à Winterthur.
Le Servette FC reçoit le FC Lugano au Stade de Genève ce dimanche 17 décembre, pour le compte de la 18e journée de Super League (16:30).
Sèchement battus 4-0 par le Slavia Prague en Ligue Europa, les Servettiens vont tenter de se relancer face à une équipe tessinoise en grande forme ces dernières semaines. Ce sera sans trop de supporters et supportrices puisque, suite aux incidents ayant eu lieu à Lausanne en marge du dernier match de championnat, les Conseils d’État genevois et vaudois ont décidé de sévir.
Attention : la billetterie est gelée depuis mercredi, ce qui veut dire qu’aucun billet n’est vendu. De plus, la Tribune Nord est suspendue au public (spectateurs lambdas, ultras et abonnés ne peuvent s’y rendre). Sans billet acheté dans les tribunes Est et principale avant mercredi, impossible de voir la rencontre ce dimanche…
Le dernier match? Une victoire compliquée face au poil à gratter des Servettiens
Le dimanche 8 octobre 2023, le Servette FC se déplaçait au Cornaredo pour affronter le FC Lugano. Les Genevois ont brillamment remporté les trois points au Tessin grâce à une stratégie bien exécutée. En adoptant une approche défensive et en attaquant avec précision, l’équipe de René Weiler a parfaitement mis en œuvre son plan de jeu. Mazikou a failli ouvrir le score tôt dans le match, et Crivelli a réussi à marquer avant la pause.
En seconde période, Servette a maintenu la pression, avec des occasions pour Antunes et Bolla. Malgré le remplacement du gardien luganais qui s’est interposée en repoussant un tir avec son visage, les Servettiens ont tenu bon et sont repartis du Tessin avec une victoire bien méritée. Ce dimanche, les deux équipes se retrouvent pour un match qui s’annonce serré.
Les Grenat ont connu un début de saison en dents de scie, variant entre le chaud, le froid et le tiède. Après trois défaites consécutives, Servette a fait match nul contre le FC Winterthur et a mis un terme à sa spirale négative. Par la suite, les ouailles de René Weiler ont enchaîné sept victoires consécutives en championnat. Mais, depuis deux ou trois semaines, la machine servettienne semble être grippée et l’équipe n’affiche plus le même visage qu’avant. Samedi dernier, le SFC a concédé un deuxième match nul consécutif en Super League face au Lausanne-Sport (1-1).
Les joueurs ont cessé de jouer après l’ouverture du score de Bendeguz Bolla à la 3e minute et se sont fait punir en fin de rencontre par Samuel Kalu. Certes, l’équipe n’a pas concédé une défaite, mais elle a perdu deux points précieux dans la course au titre. Mais le plus inquiétant est peut-être la lourde défaite contre le Slavia Prague en C3. Dépassés physiquement et techniquement, les Servettiens se sont écroulés face aux Tchèques, ce qui n’est pas très rassurant en vue de la rencontre de ce dimanche. Les Luganais se sont également inclinés en Ligue Europa, mais ils restent sur trois victoires consécutives en championnat.
Ce dimanche 17 décembre (16:30), Servette accueille Lugano au Stade de Genève dans le cadre de la 18e journée de Crédit Suisse Super League. Seulement cinq points séparent le SFC (30 pts), actuellement 4e, du FCL (25 pts), 5e du championnat. Malmenés en Coupe d’Europe, chacune des deux équipes cherchera à prendre le dessus sur l’autre et, au vu de leurs derniers affrontement, il faut s’attendre un match cadenassé.
Photo de couverture: Giuseppe Velletri (Instagram)
L’essentiel était ailleurs et le résultat n’avait aucune incidence sur le futur européen du club. Et cela s’est ressenti. Servette s’est donc incliné assez lourdement à Prague sur le terrain du Slavia (4-0), sans réellement se faire dominer mais sans réelle révolte non plus contre un adversaire qui avait à coeur de conserver sa place de leader du groupe.
Au classement, derrière les intouchables Slavia Prague et AS Roma, le Servette FC conserve donc sa 3e place d’ores et déjà acquise lors de la journée précédente. Les Grenat se tourneront avec grand intérêt vers Nyon, lundi 18 décembre à 14h, pour connaître leur futur adversaire en barrages de Conférence League.
Un Servette qui n’y était pas
On ne va pas se mentir, c’était un petit peu le grand écart pour les supporters servettiens en terme d’émotion entre ce match et le précédent contre la Roma (hormis peut-être pour la belle colonie présente sur place). Commencé sur un petit rythme, on a vite compris comment ce match allait se terminer et tout était déjà plié à la mi-temps avec ce 4-0 après 45 minutes. On aurait bien sûr préféré une petite réduction du score mais au fond, quelle importance?
Les Genevois s’étaient présentés avec une équipe partiellement remaniée qui disait déjà quelque chose de l’importance accordée à ce match par René Weiler. Il faut savoir choisir ses priorités et, à ce niveau-là, la réception de Lugano dimanche en est une bien plus importante, afin de rester au contact en championnat. Tsunemoto, Cognat, Rouiller, Kutesa étaient sur le banc, puis Bedia, Stevanovic, et Antunes sont sortis à l’heure de jeu pour les garder au frais pour dimanche. Servette disputera déjà son 31e match de la saison ce week-end et l’équipe ne peut pas mettre la même envie tous les matchs.
De cette aventure en Europa League, on ne retiendra pas ce match, trop terne et duquel pas grand chose n’est ressorti. On retiendra en revanche bien d’autres moments :
– Les affluences et l’ambiance lors de chacune des réceptions européennes du SFC cet automne dans un Stade de La Praille qui a oscillé entre le très bien garni et le plein à craquer. Mention spéciale à la Section Grenat pour les animations avant et pendant le match.
– Les résultats contre des clubs habitués à l’Europe. En dehors de ce dernier match, Servette aura constamment rivalisé avec plus fort que lui. Ces bons résultats offrent une deuxième équipe suisse en Europe au printemps et ceci est assez rare pour être souligné. Le nul contre la Roma restera comme un tout grand moment cette saison.
– Les efforts d’un effectif pas habitué à autant enchaîner les matchs et qui aura tout donné du début à la fin. Alors qu’on pouvait croire en début de saison que cette accumulation pourrait peser, elle a potentiellement participé au succès de cette première partie de saison avec notamment ces 7 victoires consécutives historiques. En étant obligé d’élever son niveau chaque semaine, Servette a atteint un rythme de croisière que pas mal d’équipes en Super League ont du mal à suivre, même en étant plus frais. La qualification arrachée à Genk illustre parfaitement cet esprit de combat qui anime l’équipe.
On pourrait en citer plein d’autres mais, surtout, il n’est pas question de rester sur cette dernière impression. Cela tombe bien, Servette va débuter le printemps par une nouvelle double-confrontation décisive, les barrages (ou 1/16e de finales) de la Conférence League fin Février. Et au vu de ce que Servette nous a déjà offert, on en salive d’avance, peu importe l’adversaire.
En attendant, place à dimanche et à un dernier petit effort à fournir avant de profiter de (courtes) vacances amplement méritées.
Servette clôture sa belle campagne européenne automnale par un affrontement ultime avec le Slavia Prague ce Jeudi (18:45). Premier de son groupe, le club de la capitale tchèque accueille les Grenat pour un match capital.
Servette peut jouer ce match tranquillement: il s’est brillamment qualifié pour les 16e de finales de l’Europa League Conference, la troisième ligue européenne. Un bel exploit compte tenu de la maigre expérience du club genevois dans ce genre de joutes, là où le Sheriff Tiraspol est plus habitué. Il y a eu la victoire à domicile dans les dernières minutes contre cet adversaire qui donna le ton sur la suite de cette campagne européenne.
Il y eu ensuite le match d’anthologie joué contre l’AS Rome au Stade de Genève, qui affichait guichets fermés. Il aura tenu toutes ses promesses puisque Servette, complètement décomplexé, aura fait peur à Lukaku et sa bande avant de subir l’efficacité chirurgicale du Belge en cours de première mi-temps. Rebellés, les Grenat sonnèrent la révolte en marquant par Bedia le but salvateur. Un stade qui explose, puis dans la tête des gens ce message qui passe : “Et si?”. L’exploit n’aura finalement pas eu lieu, mais l’annonce de la qualification aura sonné comme une victoire pour les supporters et supportrices. Servette passera l’hiver au chaud, c’est certain.
Prague a besoin de gagner!
Avec sa position favorable dans le groupe G, le SK Slavia Prague peut encore toucher au graal en évitant un gros club de Champion’s League avec sa première place. Pour cela, il faut ne pas douter contre Servette pour reléguer l’AS Roma aux oubliettes. Exemplaire avec 4 victoires en 5 matchs, le septuple champion national a bouté le club de Mourinho derrière lui malgré sa défaite 2-0 à l’extérieur. Ce n’est qu’un détail puisque tous les autres matchs joués par le club entraîné par Jindrich Trpisovsky devaient être gagné. C’est chose faite, avec un différentiel de 9 et une attaque efficace (13 buts) qui montre que le Slavia Prague ne se laisse pas faire… Et ne se laissera pas faire!
Dans son chaudron de l’Eden Arena de 21’000 places, nul doute que l’ambiance sera chaude. On annonce presque 0 degrés sur le mercure et un ciel tapissé de nuages pour jeudi. Autant dire que les conditions seront difficiles pour chacune des deux équipes, qui n’auront pas le droit à l’erreur. Surtout Prague.
Toutefois, l’actuel deuxième du championnat tchèque pourra compter sur son artificier Vaclav Jurecka (7 buts cette saison) et l’altruiste Lukas Provod (5 passes décisives) pour semer le doute dans la défense Grenat. Et espérer conserver cette première place salvatrice!