Ce dimanche 2 juin à 14h, le Servette FC affronte le FC Lugano en finale de la Coupe de Suisse. Ce match tant attendu, au Wankdorf, promet d’être un événement marquant pour l’équipe et les supporters. Les Servettiens ont l’occasion de marquer l’histoire du club, 23 ans après leur dernière victoire en Coupe contre Yverdon en 2001.
Une saison intense et palpitante
Le Servette FC termine sa saison sur son 58e match, marquant ainsi une campagne très intense rythmée par l’Europa League, la Coupe et le championnat suisse. À mi-saison, le Servette réalisait une excellente performance et semblait se rapprocher du titre de champion suisse. Cependant, ces derniers mois ont été plus difficiles, empreints par une baisse de régime et un effectif réduit. Malgré ces défis, l’équipe a montré une résilience admirable.
Parcours en Coupe de Suisse
Tout au long de la Coupe de Suisse, le Servette FC a démontré une détermination indéniable. Les victoires ont souvent été arrachées en seconde mi-temps ou lors de tirs aux buts, notamment contre Stade Lausanne-Ouchy. En demi-finale, Timoté Cognat a délivré les siens à la 88e minute, permettant à son équipe d’atteindre la finale.
Leur parcours a été distingué par une défense solide et une attaque incisive, menées par des joueurs clés tels que Rouiller, Stevanović et Cognat qui ont su faire la différence à chaque match.
La dernière rencontre en Championnat
Le Servette FC et le FC Lugano entretiennent une rivalité intense. Le Servette FC a terminé à la troisième place de la Super League, à un seul point du FC Lugano. Cette proximité au classement témoigne de la compétitivité entre les deux équipes. Lors de leur dernier match de championnat, le Servette FC a triomphé 2-0 contre le FC Lugano, grâce à un doublé de Jeremy Guillemenot. Cette victoire offre un élan de confiance supplémentaire aux Grenat avant la grande finale.
Le onze de départ n’est pas encore confirmé. Jeremy Frick est attendu dans les buts, ayant été préféré pour les matchs de Coupe par Weiler et s’étant montré à la hauteur cette saison. En revanche, Crivelli est incertain suite à sa blessure à St-Gall il y a quelques semaines. L’équipe type, renforcée par Tsunemoto, Magnin et Nishimura, est tout à fait capable de relever ce défi et de ramener la coupe à Genève.
FC Lugano : la force tranquille
L’équipe tessinoise a eu un parcours en dents de scie. Le FC Lugano a laissé des points contre des équipes moins bien classées comme le Stade Lausanne-Ouchy, Grasshopper ou encore Lucerne. Cependant, les joueurs de Croci-Torti ont su surprendre face au champion en titre, Young Boys, en gagnant 1-0.
Cette équipe est redoutable par son imprévisibilité et ses différents tempos de jeu qui peuvent déstabiliser le Servette FC. La défense servettienne devra se méfier de l’avant-centre Zan Celar, qui a marqué 14 buts cette saison, faisant de lui l’un des trois meilleurs buteurs de Super League. D’autres joueurs en forme incluent Cimignani et Vladi.
Cette rencontre promet une bataille intense pour le titre ! Les deux équipes vont certainement montrer leur meilleur jeu pour remporter ce trophée tant convoité. Une atmosphère électrique est attendue au Stade de Suisse, avec des fans prêts à encourager leur équipe favorite.
Le Servette FC et ses supporters vont tout donner pour cette grande finale. Quelle que soit l’issue du match, les Grenat peuvent être fiers de leur parcours cette saison. Ils ont démontré du caractère, du talent et une volonté inébranlable !
Rendez-vous ce dimanche 2 juin à 14h au Stade Wankdorf pour un match qui promet d’être mémorable. Ensemble, faisons résonner nos voix et soutenons le Servette pour ramener la Coupe à la maison!
Après sa victoire en finale des playoffs dimanche, Sandrine Mauron a reçu une belle nouvelle: elle été rappelée en urgence pour renforcer l’équipe nationale.
Ce vendredi à Bienne, la Nati affrontera la Hongrie dans un match comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2025 (la Suisse est déjà qualifiée en tant que pays hôte). Initialement réserviste, la Vaudoise remplace au pied levé Aurélie Csillag (FC Bâle), forfait de dernière minute.
Cette convocation redonne confiance à la milieu de terrain du Servette FCCF, qui doit faire ses preuves sous la direction de l’entraîneuse Pia Sundhage.
Excellente lors de la finale des play-offs face au FC Zürich (elle a marqué le premier but ), l’internationale suisse avait déjà été conviée au camp de Marbella en février mais n’avait pas été retenue pour les premiers matchs de la campagne de qualification.
Cette nouvelle opportunité pour Sandrine Mauron souligne son importance à Servette, mais aussi en équipe de Suisse. Bravo à elle !
Soulagé de sa victoire en championnat, l’entraîneur José Barcala s’est confié devant la presse sur la recette du succès.
Après cette victoire en championnat, quel est le sentiment qui domine ?
Ce que j’ai à dire, c’est que nous n’avons pas joué deux mais trois compétitions différentes. Le championnat, la coupe et les playoffs sont différents. L’état d’esprit, le contrôle des émotions et le jeu aussi. C’est difficile d’être consistant match après match et de savoir que sur un match se joue le championnat. Et dans ce genre de match, où l’on joue une équipe organisée comme Zürich, nous savions que nous devions connaître les différents matchs dans le match. Nous avons bien analysé les détails et bien que nous n’ayons pas joué le plus beau match de la saison, nous étions en finale et devions faire les choses bien.
Qu’avez-vous dit à vos joueuses pour qu’elles démarrent si bien la rencontre ?
Écoutez… Nous avons analysé nos points forts et faibles de la saison. Je leur ai parlé aussi de la distance qui sépare Genève à Alicante [lieu du camp d’hiver]. C’est 1’300 kilomètres. C’est beaucoup, mais si on avance jour par jour, cette distance n’est plus que de 30 kilomètre par jour. Ce match, c’est la même chose : Zürich c’est grand. Mais si vous travaillez mètres par mètres, centimètres par centimètres dans l’action et le pressing, c’est faisable.
Dans chaque finale (Coupe et championnat), Rimante Jonusaite a fait la différence. Comment analysez-vous ses performances depuis son arrivée ?
C’est une pure attaquante, elle pense toujours à marquer. C’est quelque chose de spécial pour un entraîneur. C’est une joueuse importante dans cet effectif, et un bon complément des différentes attaquantes que nous avons au club.
Quel est le sentiment de pouvoir participer à la Champion’s League la saison prochaine ?
Wow… c’est un rêve d’équipe. C’est fantastique de pouvoir se confronter aux meilleures équipes d’Europe. On a repoussé nos limites pour cela.
Servette a perdu en finale deux saisons de suite en étant la meilleure équipe de la saison. Finalement, justice a été rendue ?
Que dire… Je souhaite remercier Richard Feuz qui a été le président qui m’a amené dans ce projet avant son départ. Mais aussi Éric Sévérac qui a effectué un travail remarquable durant cinq saisons avant moi. J’ai rejoint cette opportunité dans un cadre où tout le monde travaille dans la même direction, comme Sandy Maendly, le nouveau président Yoann Brigante et mon staff derrière moi qui mettent tout en œuvre au club pour fournir les meilleures ressources de travail et de performance. Et évidemment les joueuses, qui ont été incroyables.
Finalement, quel a été pour vous le moment clé de la saison pour atteindre la victoire en championnat ?
Le moment clé est aujourd’hui, ce dimanche… Comme je disais, nous avons joué trois compétitions et non pas deux. Mes joueuses ont joué avec confiance, et nous savions que nous avions jusqu’à mars pour faire des erreurs. Ensuite, c’était les playoffs et c’est différent. Le moment clé est de travailler jour après jour.
Ce dimanche avait lieu la finale de l’AWSL à la Stockhorn Arena de Thoune. Les joueuses de José Barcala affrontaient les tenantes du titre Zürich.
Les Servettiennes ont dominé le match dès les premières secondes, les occasions ayant fusées sur le but zurichois. À la suite d’une faute et d’un coup franc gagné non loin des seize mètres, le ballon, tiré par Jonana Marchao, atterri directement sur le pied gauche de Sandrine Mauron qui la met au fond des filets (22e).
Zürich égalise sur le gong de la mi-temps
Alors que le public pensait que le plus gros était fait, Imane Saoud manqua complètement le but à la 45e minute, ce que les Zürichoises prirent pour une occasion d’encore égaliser. Sur un cafouillage dans la surface, Zürich égalise. Score à la mi-temps: 1-1.
Les Genevoises sont revenues sur le terrain avec l’envie de gagner. Il aura fallut quatre minutes pour que Therese Simonsson centre dans les pied de Cassandra Korhonen, et Servette double la mise !
Zürich enchaine les occasions, fini par marquer mais heureusement pour les Servettiennes, la joueuse suisse-allemande est hors jeu.
Les entrées de la délibération
José Barcala effectue des changements décisifs en décidant de sortir à la 74e Imane Saoud pour Laura Tufo et à la 81e Paola Serrano et Daina Bourma pour Monica Mendes et Rimante Jonusaite.
Les joueuses de Jacqueline Dünker poussent, mais n’arriveront finalement pas à percer la défense Servettienne. À la suite d’une touche zürichoise, Laura Tufo récupère le ballon et le dégage en avant : elle arrive a trouver la jeune lituanienne qui part, seule au but, et marque le troisième but genevois.
L’heure de lever le trophée !
Après cinq minutes de temps additionnel, l’arbitre siffle la fin du match. Servette remporte la finale de l’AWSL une nouvelle fois après 2021 et également son premier doublé depuis sa montée en première division suisse. En zone mixte, la Genevoise Laura Tufo s’est dit évidemment être fière de l’équipe et d’elle même, et également être très heureuse d’avoir remporté le doublé.
Une saison qui se cloture très bien pour les Genevoises, qui joueront la saison prochaine les barrages de Ligue des Champions. En espérant briller une nouvelle fois !
Dès la première minute, les Grenat ont su ouvrir la marque par son numéro 10 Luca Sestito.
Les Genevois ont abordé le matchs parfaitement. Pendant plus d’un quart d’heure, les Bernois n’ont pratiquement pas touché la balle. Ces derniers se sont reveillés à la 20e minutes grâce à un but égalisateur (1-1).
La deuxième mi-temps a été très équilibrée avec notamment des actions des deux côtés. Ousseynou, en grande forme cette saison, a permis aux siens de reprendre l’avantage 2-1 à la 69e minute.
Le capitaine de la formation servettienne Simo a, lui aussi, eu son mot à dire en effectuant la frappe du 3-1 à la 88e minute. Alors qu’on a pensé que le match était fini, YB s’est montré très agressif.
Cette preuve de caractère a fait peur au Servette puisque les Bernois sont revenus à 3-2 dans les arrêts de jeu. Suite à cela, il y a eu un gros suspense dans cette fin de match. La dernière occasion du match a été en faveur des Jaunes et Noir, mais heureusement la balle a touché la barre transversale d’Aubert. Le gardien genevois a pu remercier sa bonne étoile. Coup de sifflet de l’arbitre et une victoire à la maison.
Cette victoire, qui ne change rien au classement, a fait du bien aux joueurs de Binotto qui retrouveront la 1re League Classic la saison prochaine. Avec, on l’espère pleins d’ambitions!
Servette a bouclé sa saison en championnat par une victoire 0-2 sur la pelouse de Lugano, son futur adversaire en finale de la Coupe de Suisse. Cette rencontre, sans enjeu pour le classement, a permis aux deux équipes de faire tourner leurs effectifs en vue de l’échéance décisive du 2 juin prochain.
Mattia Croci-Corti et René Weiler, les entraîneurs de Lugano et de Servette, ont profité de l’occasion pour tester différentes options et ménager certains cadres en vue de la finale. Le coach tessinois a choisi de se priver de plusieurs joueurs importants, tels que Saipi, Steffen, Celar, Grgic, Bislimi, Belhadj et Valenzuela. Du côté du SFC, Antunes et Douline ont été laissés au repos, tandis que Frick et Rouiller ont débuté sur le banc.
Un succès encourageant avant le rendez-vous du 2 juin
Malgré ces changements, les Grenat ont pris l’ascendant dès les premières minutes de la rencontre. Guillemenot, en forme depuis plusieurs semaines, a ouvert le score dès la 4e minute de jeu sur un centre de Stevanovic. L’ex du Barça a ensuite la doublé la mise à la 52e minute. Ce doublé permet au Genevois de porter son total à 8 buts en championnat cette saison. Il se positionne logiquement comme un sérieux prétendant à une place de titulaire pour la finale de la Coupe de Suisse.
Cette victoire permet aux hommes de René Weiler d’aborder la finale de la Coupe de Suisse avec confiance. Les Servettiens ont montré qu’ils étaient capables de s’imposer face à un adversaire de qualité, même avec un onze remanié. De plus, le doublé de Guillemenot est une excellente nouvelle pour le moral des troupes.
Cependant, les Grenat devront se méfier d’un Lugano qui sera au complet et revanchard en finale. Les Tessinois ont en effet montré qu’ils avaient les ressources pour bousculer les Genevois, même sans leurs cadres. Ils se sont notamment procurés plusieurs occasions franches, mais ont manqué de réalisme dans le dernier geste.
Vers une finale palpitante
La finale de la Coupe de Suisse s’annonce comme un duel indécis entre deux équipes qui se connaissent bien. Le vainqueur sera celui qui saura se montrer le plus performant le jour J. Lugano visera un cinquième succès après 1931, 1968, 1993 et 2022, tandis que Weiler et ses joueurs tenteront de conquérir le 2 juin, à Berne, son premier trophée en Coupe depuis 23 ans. En effet, le 10 juin 2001 sous les ordres de Lucien Favre, Servette avait rapporté le trophée à Genève après avoir disposé d’Yverdon au Parc Saint-Jacques (3-0, buts de Lonfat, Petrov et Frei).
Avec son succès contre le FCL, le SFC se présente pour la finale avec le vent en poupe, fort d’un bilan exceptionnel face à son futur adversaire. En effet, sur les quatre confrontations qui les ont opposés cette saison, les Grenat se sont imposés à trois reprises, dont deux au Cornaredo. Le seul match nul concédé par Servette face à Lugano remonte au 17 décembre 2023.
Plus remarquable encore, le SFC est la seule équipe que Mattia Croci-Torti et ses joueurs n’ont pas réussi à battre depuis le début de l’exercice 2023-2024, sur les onze que compte la Super League ! Un bon présage avant la rencontre de dimanche prochain ? Il est encore trop tôt pour le dire.
Servette prend l’avantage psychologique avant la finale de Coupe de Suisse du 2 juin, mais Lugano a montré à de nombreuses reprises qu’il ne fallait pas le sous-estimer. Les statistiques penchent en faveur du club de la Cité de Calvin, mais une réaction des Luganais est attendue. Une finale serrée et palpitante en perspective.