BSC Young Boys- Servette FC : Enfin performant hors de ses bases ?

BSC Young Boys- Servette FC : Enfin performant hors de ses bases ?

Après avoir à nouveau bravé le froid et la neige du Liechtenstein (les Lausannois s’en souviendront), le Servette FC s’en va dans l’antre du champion de Suisse pour affronter le BSC Young Boys. Ce dimanche à 16 heures, l’arbitre M. Horisberger sifflera le coup d’envoi de cette rencontre de la 11ème journée de la Raiffeisen Super League.

Un semblant de mieux

Le Servette FC a enfin enregistré sa deuxième victoire loin de ses bases en 2020, ce qui n’était plus arrivé depuis la victoire à la Maladière de Neuchâtel sur le score de 1-2 le 25 janvier dernier. Deux c’est aussi le chiffre que l’on souhaiterait pour la passe du même nombre après cette victoire obtenue dans la capitale du Liechtenstein. Le chiffre 3, c’est le nombre de victoires du club grenat depuis le début du championnat, après celles contre Bâle puis Zürich et on l’espère être la suite pour une victoire lors du derby qui arrive dès jeudi avec la désalpe du club valaisan. Suite à cette victoire, le club grenat a pu remonter un minimum au tableau afin d’accrocher la septième place.

De plus, le Servette FC a enfin réussi à remporter un match sans avoir encaissé aucun goal, en y inscrivant deux et ce grâce à la première réalisation de Micha Stevanovic ainsi que le 4ème but de Kyei, qui marque toutes les 141 minutes soit une moyenne de 0.4 but par match et se classe en tant que meilleur buteur dans le camp genevois et une septième place au classement des buteurs de la Super League, à seulement une réalisation de Kasami et Nsamé. L’équipe emmenée par Alain Geiger le sait bien que pour la motivation, seule une bonne performance contre le leader actuel leur ferait du bien et leur permettrait d’aborder au mieux la réception du FC Constantin. Cette rencontre sera également l’occasion de laver la défaite survenue le 15 Juillet lors de laquelle Servette s’était incliné 4-2 malgré des réalisations de Kyei et Koné, et ce alors que pour l’ouverture de la saison 2020, Servette était allé chercher un point (1-1).

Un YB en pleine forme

Pour le club de la capitale, le moral est en pleine forme avec leur victoire obtenue jeudi soir au Wankdorf face au CFR Club dans le cadre des phases de poule d’Europa League. Seul club suisse encore en lice, ils viennent de terminer deuxième de leur groupe derrière l’AS Rome, ce qui leur permet de passer en 1/16ème de finale. En championnat, tout va bien également puisqu’ils occupent la première place du classement avec cinq points d’avance sur Lugano. Avec seulement 9 matchs joués, ils ont malgré tout empochés 21 points, soit 2.33 points/match et restent par ailleurs invaincus malgré trois matchs nuls face à Sion, Servette et St Gall. Ces trois équipes montrent malgré tout une légère instabilité dans les rangs de Gerardo Seoane, puisque deux des équipes qui ont su tenir au score l’ogre bernois occupent la 7 et 9ème place et cet enchaînement des matchs entre le championnat et la Coupe d’Europe ne peut que bénéficier au club genevois.

Servette FC Chênois Féminin – Club Atlético de Madrid : De Genève à l’Europe

Servette FC Chênois Féminin – Club Atlético de Madrid : De Genève à l’Europe

Cette douce musique écrite par le compositeur anglais Tony Britten en 1992 et qui est présente dans tous les foyers chaque mardi ou mercredi soir résonnera pour la première fois au Stade de Genève depuis la saison 1999-2000, lors de laquelle le Servette FC échouera malheureusement en s’inclinant en Autriche face au SK Sturm Graz (2-1) puis en obtenant que le nul de retour aux Charmilles (2-2). Cette année, c’est pour le club féminin du Servette FC Chênois Féminin que les supporters réentendront cet air avec la réception de l’Atlético ce mercredi 9 décembre dès 18 heures.

Une première européenne

Le Servette FC Chênois Féminin fait son entrée en coupe d’Europe pour la première fois depuis sa création en 1974, sous la forme d’une section féminine du CS Chênois, et est même le premier club romand à être présent en C1. Malgré un titre refusé suite à l’arrêt définitif de la saison, l’ASF a validé leur première place provisoire qui leur assura une place directe en 16ème de finale de la Champions League. Ce match sera aussi l’occasion pour Paula Serrano de retrouver un club au sein duquel elle y a évolué pendant six saisons et qui lui a permis de signer son premier contrat en 2008, à l’âge de 18 ans. Les Grenat seront en pleine confiance suite à leur victoire 2 à 0 dans le choc au sommet face au FC Zürich et auront l’esprit léger, du fait de terminer 2020 en tête de l’AXA Women’s Super League, avant d’aborder ces deux derniers rendez-vous de l’année.

Paula Serrano : ‘’On est super motivées et on se donnera à 200%’’

Un gros d’Europe

On ne pouvait que donc s’imaginer tomber sur un « gros » européen, c’est donc finalement le club espagnol de l’Atlético de Madrid, actuel troisième (à égalité avec le FC Barcelone) du championnat espagnol qui croisera la route du club genevois. Cela ne peut que réjouir les joueuses d’Éric Séverac et encore plus les deux ibériques que sont Marta Peiro, qui a porté les couleurs de Valence et Huelva en Liga, ainsi que Paula Serrano, qui nous a accordé cette interview et qui évolua à l’Atlético Madrid, Granada et au Madrid CFF. La section féminine de l’Atlético de Madrid, alors appelée Atlético Villa de Madrid, est créée dans les années 1980 et remporte son premier titre de Champion d’Espagne dix ans plus tard puis disparaît lors de la saison 1991-1992. Ce n’est qu’en 2001 que l’équipe se recréée sous le nom d’Atlético Feminas, sans avoir aucune attache avec l’Atlético mais le club accepte qu’elles prennent leur blason et leurs couleurs.

Paula Serrano : ‘’C’est magnifique pour moi de jouer face à mon ancien club’’

Après deux saisons en régionales, elles accèdent à la deuxième division en 2003 et intègrent pleinement le Club Atlético de Madrid. Elles ont donc à leur actif quatre titres de championnes d’Espagne (1990, 2017,2018 et 2019) ainsi qu’une Coupe de la Reine en 2016, malgré trois finales perdues en lors des trois saisons suivantes. Concernant la Ligue des Champions, elles atteignent les huitièmes de finale en 2019, puis les quarts en 2020, où elles affrontèrent leurs rivales barcelonaises dans un duel hispano-espagnol. Dans les rangs madrilènes, on compte un nombre considérable d’internationales, comme par exemple les françaises Pauline Peyraud-Magnin, gardienne de l’EDF, Aïssatou Tounkara, championne du monde U17 en 2012 avec la parisienne Kadi Diani et la lyonnaise Delphine Cascarino, ainsi qu’Emelyne Laurent qui est prêtée par l’OL. On notera également la présence de l’expérimentée suédoise Hedvig Lindahl et surtout la sérial buteuse brésilienne Ludmila, déjà auteure de neuf buts en dix matches cette saison et qui sera le plus gros danger pour les genevoises. On en oublierait presque que les Colchoneras comptent également d’autres internationales (espagnoles, anglaises voir italiennes pour ne citer qu’une partie).

Paula Serrano : ‘’Ce sera une rencontre avec des occasions de deux côtés’’

L’émergence espagnole

Le football espagnol, comme suisse, commence à se développer de plus en plus avec chaque grande équipe masculine qui comporte sa section féminine. C’est le cas du FC Barcelone, qui compte dans ses rangs l’internationale suisse Ana Maria Crnogorcevic et Lieke Martens, joueuse UEFA de l’année 2017, championne d’Europe avec les Pays-Bas la même année et vice-championne du monde l’année dernière, ou le Real Madrid plus récemment avec Aurélie Kaci, ancienne joueuse de l’Olympique Lyonnais et du Paris Saint-Germain, ainsi que la suédoise Kosovare Asllani. Cependant, sur la scène internationale cela reste toujours assez maigre, le seul club ayant atteint la finale étant le FC Barcelone lors de la saison 2018-2019 et une défaite face à l’inévitable équipe lyonnaise sur le score de 4-1 en Hongrie. Créé en 1988 par la Fédération royale espagnole de football, le championnat féminin a été le plus remporté par l’Athletic Bilbao et le FC Barcelone avec chacun cinq titres. Toutefois, gageons qu’avec l’évolution du championnat espagnol et la montée en puissance de la Roja, un club espagnol saura mettre fin à l’avenir à l’hégémonie lyonnaise.

Paula Serrano : ‘’Le championnat suisse est plus fort tactiquement et physiquement.’’

Une rencontre à suivre à partir de 17h50 sur RTS 2

FC Bâle- Servette FC : La renaissance du Phénix ?

FC Bâle- Servette FC : La renaissance du Phénix ?

Le phénix, cet animal mythologique qui a comme pouvoir de renaître après s’être consumé dans les flammes, symbolise la résurrection et représente à merveille cette équipe du Servette FC qui malgré une dixième place a su renaître de ses cendres mercredi contre Zürich et se doit de continuer sur cette lancée samedi à Bâle.

Confirmer la victoire

Comme le dit l’adage, c’est souvent la deuxième année, celle de la confirmation, qui est la plus compliquée pour un promu. Les anciens se rappelleront la saison 2012-2013 lors de laquelle ils concourent sur deux tableaux (Europa League et championnat). Après un début de saison catastrophique (3 points en 13 matches), les Genevois se retrouvèrent vite distancés au classement. Malgré une course-poursuite, ils sont malheureusement relégués en fin de saison en Challenge League. Actuellement, le club genevois fait un semblant mieux avec 8 points en 8 rencontres, cependant la fin de l’année s’annonce serrée et ils ne doivent pas égarer trop de points s’ils souhaitent passer l’hiver bien au chaud. Cette deuxième victoire de la saison est déjà importante car elle permet au Servette FC de remonter à la 8ème place en dépassant Sion et Vaduz. Ce fût par ailleurs la première fois que l’équipe emmenée par Alain Geiger inscrivit deux buts lors du même match cette saison en championnat. Cela permit à Kyei d’inscrire son troisième but en sept matchs, lui permettant de se classer sixième meilleur buteur de Super League. Ce match doit leur servir de déclic avant de se déplacer du côté de Bâle et même peut-être les dépasser en cas de victoire sur une équipe qui pour l’instant nous réussit, la dernière défaite remontant au 10 août 2019 et une défaite 3-1 au St. Jakob Park. Depuis, le club grenat a obtenu le match nul à deux reprises ainsi que deux victoires dont la première de la saison le 27 septembre (1-0) devant 1’000 supporters. Le 23 février est une date que les supporters en déplacement à Bâle, se souviennent, en bien, pour le point arraché à la 87ème par Micha, ou en mal puisque c’était le dernier déplacement autorisé avant le COVID. Alors que les Grenat étaient menés par deux buts à la mi-temps, nos joueurs trouveront les ressources nécessaires pour revenir au score d’abord sur penalty par Kastriot Imeri puis d’un splendide enroulé de Stevanovic.

Retrouver de sa splendeur                                                                 

Du côté du FC Bâle, le charme d’antan a disparu et ce n’est pas cette malheureuse sixième place qui nous dira le contraire. Déjà quatre défaites pour le club aux 20 titres, cela commence à faire beaucoup pour un club qui nous avait habitué à mieux. Alors qu’ils ont été champion huit saisons d’affilée entre 2010 et 2017 et remportant pas moins de 11 de leurs titres depuis 2004, bataillant uniquement avec le FC Zürich, c’est désormais les BSC Young Boys qui raflent tout sur leur passage et qui ont remporté leur 14ème titre cette été. C’est une véritable crise structurelle qui a pris ses quartiers dans les bureaux du FC Bâle, tout d’abord avec le bras de fer entre joueurs et direction pour réduire les salaires, suite au COVID, puis le renvoi en catimini de plusieurs membres de l’encadrement de l’académie. C’est toutefois surtout l’impopularité de Bernhard Burgener, président et actionnaire, qui impacte le plus le vestiaire avec ses prises de décisions concernant les finances et la communication. Ces problèmes impactent donc directement le vestiaire et cela passe par le départ de l’entraîneur Marcel Koller, remplacé par Ciriaco Sforza (ancien entraîneur du FC Wil), puis de Marco Streller, ancien directeur sportif, ainsi que d’Alex Frei qui a fait le chemin inverse en devenant entraîneur du FC Wil. Ces diverses distorsions peuvent donc expliquer un peu mieux les difficultés dans lesquelles sont plongés les joueurs du FC Bâle et ils se doivent de vite retrouver de leur splendeur s’ils comptent jouer à nouveau les premiers rôles et cela passe au minimum par une nouvelle victoire après leur défaite survenue sur la pelouse du Cornaredo (1-0) le week-end passé.

Servette FC Chênois Féminin- FC Zürich Frauen : de la revanche dans l’air

Servette FC Chênois Féminin- FC Zürich Frauen : de la revanche dans l’air

C’est sur la pelouse de ce fabuleux Stade de Genève que fouleront les deux équipes ce samedi à 15 :45 pour un match de la plus grande importance entre les deux premières équipes du championnat. Pour la première fois cette saison, un match du Servette FCCF se déroulera dans la principale enceinte genevoise afin de faire la promotion du football féminin en direct sur la RTS2, malgré le fait que le stade soit encore à huis-clos.

Le choc des titans

Ce sont les  deux clubs qui se tirent la course depuis deux ans qui vont à nouveau s’affronter ce week-end pour le dernier match de championnat de cette année 2020. Servette et Zürich étaient luttaient déjà pour le titre avant que la Covid n’arrête le championnat, puisque les Servettiennes occupaient déjà la première place avec quatre longueurs d’avances sur leurs poursuivantes qu’étaient le FC Zürich. La saison passée, l’équipe emmenée par Éric Séverac avait disposée du club zurichois à deux reprises, la première fois au stade de Balexert sur le score de 3-2 avec un doublé de Maeva Sarrasin puis cette incroyable victoire en terre zurichoise avec pas moins de cinq buts pour l’équipe visiteuse (succès 5-1) avec un doublé de Léonie Fleury. Cette saison, c’est à nouveau la guerre entre les deux clubs qui se partagent  une distance de cinq points mais cette fois-ci les Grenat se sont inclinées dans la capitale économique (2-1) malgré une ouverture du score signée Maeva Sarrasin. Cette défaite reste par ailleurs la seule en 12 matchs et la revanche est donc de mise. On peut donc s’imaginer que cette rencontre samedi s’annonce assez intense afin de se distancer.

Caroline Abbé : ”On a notre revanche à prendre !”

Caroline Abbé : ”On s’est remis en question après ce faux-pas à Zurich.”

Rester focus

Mercredi 9 Décembre à 18 :00, le Servette FCCF retrouvera pour la seconde fois le stade de Genève lors de la réception de l’Atlético de Madrid dans le cadre des 16ème de finales de la Ligue des Champions. Cependant, comme l’affirme la capitaine genevoise, il faut rester concentré sur la première échéance pour les genevoises, qu’est cette rencontre face aux zurichoises. Malgré le risque de blessures ou de fatigue qui peut exister, elles vont se donner à fond pour les deux rencontres et n’y penser que samedi soir. De plus, les Zurichoises sont aussi de la partie en Champions League puisqu’elles se déplaceront à Sankt Pölten, en Autriche, pour y affronter le SKN St. Pölten, actuel leader dans le championnat Autrichien.

Caroline Abbé : ”On pensera à l’Atlético seulement samedi soir.”

Un effectif complet ?

Il y a deux semaines, lors du match contre YB, la défenseure Caroline Abbé était sorti du terrain après seulement 10 minutes de jeu. Grâce à la pause internationale, elle a pu récupérer au mieux pour les prochaines rencontres qui arrivent. Cependant, c’est lors des sélections que l’équipe de Suisse a perdu deux de leurs joueuses genevoises, Gaëlle Thalmann ayant été testée positive au Covid-19 et qui a donc dû quitter ses coéquipières mais qui pourrait peut-être être de retour ce samedi ainsi que Sandy Maendly en raison d’une blessure au pied, en espérant qu’elle récupère au plus vite.

Caroline Abbé : ”Je serais d’attaque contre Zürich !”

Une remise en forme

Le club zurichois a repris du poil de la bête après un début de championnat plutôt compliqué, avec une défaite lors de la première journée chez les Young boys Frauen (5-4) puis s’en suivirent encore trois désillusions à Bâle (1-0) puis une nouvelle fois face au club de la capitale (3-6) ainsi que face à Lucerne (0-2). Le club zurichois s’est donc incliné à quatre reprises en 12 rencontres, ce qui les place malgré tout à une deuxième place, à égalité de points avec le BSC YB-Frauen, et à cinq longueurs du club genevois. Cependant, malgré les défaites, leur attaque tourne à plein régime avec 49 buts marqués en 12 rencontres, soit une moyenne de 4.083 buts par match, la patte de Fabienne Humm (13 buts), meilleure buteuse du championnat, n’est pas si anodine. L’attaque servetienne avec Léonie Fleury (7 réalisations) ainsi que Marta Peiro et Maeva Sarrasin (6 buts chacune)  aura donc fort à faire et peuvent compter sur leur arrière-garde en grande forme avec seulement six buts encaissés (0.5/match). Ce match s’annonce donc des plus intenses entre la meilleure défense et la meilleure attaque du championnat. 

Servette FC- FC Lucerne : Le match de la peur

Servette FC- FC Lucerne : Le match de la peur

Le Servette FC continue sa semaine anglaise avec une troisième rencontre en six jours. Après la réception de Lugano et un déplacement en terres valaisannes, c’est désormais le club du FC Lucerne qui vient croiser la route du club grenat, ce samedi 28 Novembre à 20 heures 30.

Un Servette FC en manque d’efficacité

Une nouvelle défaite mercredi  vient de s’ajouter à la liste, la seule victoire en six rencontres date du 27 septembre lors de la réception du FC Bâle. Pourtant, ce n’est pas la manière qui aura fait défaut mercredi soir, avec notamment 67% de possession par exemple. Il faut bien regarder du côté de l’efficacité pour comprendre où pêche l’équipe emmenée par Alain Geiger: sur 21 tirs seuls 10 étaient cadrés, engendrant au final aucun ballon au fond des filets de Fickentscher. Un petit quelque chose s’est brisé par rapport à cette insouciance du néo-promu de la saison passée. Ce problème au dernier geste est d’autant plus important que sur les trois buts inscrits en ce début de saison, aucun ne vient d’une création dans le jeu mais de deux penaltys et une reprise lors d’un corner. Sur une moyenne de 11.0 tirs par matchs, seuls 5 sont cadrés et n’ont encore pas encore réussis à trouver le chemin des filets. On remarque bien cette absence de Wüthrich en numéro 10, lui qui était si important dans la diffusion du jeu grenat. Même si le gardien sédunois a réalisé un grand match en sauvant pas moins de dix tirs grenat et en effectuant sept arrêts dans sa surface, il faut quand même relever que ce manque d’efficacité pose pour l’instant pas mal de soucis, Fofana ayant montré toutefois un semblant d’espoir sans bien se concrétiser, en espérant au plus vite un retour de Micha Stevanovic (qui pourrait être de retour samedi).

Le match de tous les espoirs ?

Un Servette à la traîne, qui se retrouve à la 8ème place, avec déjà un retard de deux points sur leurs précédents adversaires et quatre sur le Lausanne-Sport, reçoit un FC Lucerne dans une période tout aussi compliquée. Encore aucune victoire en championnat, le club lucernois pointe à la 9ème place de Super League, à égalité avec Vaduz, club contre lequel ils ont obtenu le match nul (1-1) samedi passé, alors que jusqu’à la 87ème et un penalty de Milan Gajic, ils pouvaient rêver de leur premier trois points. L’attaque genevoise pourra peut-être enfin ouvrir de façon plus concrète le score puisque l’équipe de Fabio Celestini (ancien entraîneur du LS et de Lugano) a déjà encaissé 14 buts en sept rencontres (2.0/match), ce qui en fait la pire défense du championnat. Cependant, à l’instar de Servette, ils savent marquer des buts (1.28/match) et ont à chaque fois marqué au minimum 1 but lors de chacun de leurs matchs, hormis lors de la défaite à Zürich (2-0). Après les retrouvailles avec Iapichino mercredi, lui qui évolue désormais chez l’ennemi, ce sera l’occasion pour un autre ex-grenat de refouler la pelouse du Stade de Genève puisque Varol Tasar porte désormais un maillot bleu. Titulaire à trois reprises sous ses nouvelles couleurs pour 51 minutes de jeu par match, il évolue désormais sur le flanc droite de l’attaque lucernoise mais sans avoir réellement été dangereux, aucun but ni passe décisive à son carnet et a une maigre moyenne de 1.0 tir par match.

Ce match est donc celui de toutes les peurs et la victoire se doit d’être impérative afin de se relever au plus vite.