On le sait : les matchs contre la Principauté ne sont jamais les grandes affiches de Super League et lors duquel le public servettien vient au stade en masse, pourtant cette fois-ci cette rencontre a un petit quelque chose de spécial et le Servette FC pourrait signer une performance inédite en cas de victoire dimanche dès 16 heures face au FC Vaduz…
La passe de cinq ?
Depuis sa défaite sur la pelouse du Wankdorf face aux BSC Young Boys, le Servette FC enchaîne les victoires et avec la manière puisque ce n’est pas moins que le FC Zürich, Saint Gall, Bâle et plus récemment le FC Sion qui sont tombés au combat. Ces réussites permettent au club grenat de toujours occuper la place de dauphin ainsi que de tenir ses poursuivants à distance, quatre points les séparant de la quatrième place détenue par les zurichois. Cette incroyable série est d’autant plus inédite car l’équipe entraînée par Alain Geiger a la possibilité de signer sa première série de cinq victoires consécutives dans l’élite depuis… octobre-novembre 1986. A cette époque, le club genevois s’était imposé face à Young Boys (2-0), La Chaux-de-Fonds (0-4), Aarau (3-2), Bâle (1-4) et Grasshopper (3-1). Cette série aura duré entre le 11 octobre et le 28 Novembre 1986, date du dernier match de l’année civile, malheureusement la reprise du championnat sera synonyme de revanche pour GC qui vaincra Servette à domicile sur le score de 2-0, club qui finira par ailleurs dauphin de Xamax à la fin de la saison. Les Grenat, eux, finiront quatrième avec pourtant dans ses rangs le trio de choc Sinval, Eriksen et Kok mais surtout des anciens joueurs toujours présents au sein du club genevois puisqu’il s’agit de… notre actuel président Pascal Besnard ainsi que de l’entraîneur Alain Geiger. Cependant, attention au match-piège, ce ne sera pas qu’une simple formalité, le club liechtensteinois s’est malgré tout imposé à six reprises depuis 2010 dont trois fois lors de la saison 2017-2018. Les joueurs savent donc que chaque match est important et pourquoi ne pas écrire une nouvelle page de l’histoire du club.
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Bien sûr que le club de la capitale liechtensteinoise n’est pas une destination de rêve pour tout footballeur, comme le disait Steven Lang dans notre interview. Alors qu’il n’arrivait pas à grappiller des minutes au sein de Grasshopper, il décida de rejoindre Vaduz, tout juste promu en Super League, afin de retrouver du temps de jeu. Malgré le club, la possibilité d’évoluer actuellement dans la plus haute ligue du football suisse et donc de pouvoir montrer son talent aux autres clubs helvétiques pèse probablement beaucoup dans la balance. De plus, grâce à leur coupe nationale, les joueurs ont aussi la possibilité d’accéder aux tours de qualification de l’Europa League et ainsi visiter d’autres pays et découvrir de nouvelles manières de jouer au football. Cependant cette saison, le FC Vaduz est dans une situation très compliquée et les défaites commencent à s’amonceler. Avec déjà un retard de huit points sur les Lausannois, l’objectif de Mario Frick, l’entraîneur, sera sans nul doute d’aller chercher la neuvième place occupée par le FC Sion, qu’ils ont par ailleurs vaincus à domicile fin février. Le club du Rheinpark est capable du meilleur comme du pire, alors qu’ils arrivent à s’imposer face à des clubs comme Zürich ou Saint Gall, ils s’inclinent ensuite très lourdement face à Lugano (0-3). Pourtant, le club grenat devra faire attention à Vaduz, malgré une dernière place, ils ne se sont inclinés qu’à quatre reprises depuis la reprise du championnat en janvier et ont empochés 16 points en 12 rencontres, soit environ 70% de leurs points depuis le début de la saison en septembre 2020. Ils ne viennent donc sûrement pas dans l’optique d’offrir les trois points au club local mais bien de repartir avec et dépasser le club valaisan dans la lutte au maintien. Ce ne sera pas la dernière confrontation entre les deux équipes qui nous contredira, puisque Vaduz avait arraché le match nul à la 87ème sur un but de Sandro Wieser après avoir encaissé, sur penalty, un goal de Grejohn Kyei à la 58ème minute.
L’entretien complet avec Steven Lang
Ce match s’annonce donc capital pour les deux équipes, avec d’un côté Servette qui cherchera à conserver sa deuxième place, et de l’autre un FC Vaduz prêt à tout pour le maintien en Super League. En route pour la cinquième victoire consécutive !
L’attente, l’excitation et les bières… Malheureusement, tant de choses ne sont plus présentes dans notre vie de supporter. Alors qu’une forte délégation servettienne aurait dû se déplacer au sein de l’étable sédunoise dimanche à 16:00, c’est devant notre télévision que se passera le derby du Rhône. Cependant, les joueurs, même sans public, se doivent de tout donner car un derby ne se joue pas mais se gagne !
Un Servette qui retrouve de sa superbe
26 octobre 2003, le dernier jour où Servette a connu les joies d’une deuxième place en Super League. Une date qui semble bien lointaine pour tous ces supporters genevois quand on connaît les épreuves que le club a traversé avec les champêtres déplacements à Baulmes ou même les derbys contre Carouge. Désormais, le Servette FC a enfin retrouvé à sa place, celle de deuxième de Super League, après sa semaine d’anthologie ponctuée de deux victoires contre St. Gall et Bâle. De plus, l’attaque servettienne a l’air de s’être réveillé puisqu’elle reste sur 6 buts inscrits lors des trois derniers matchs. Le principal protagoniste, ”Great John” Kyei, est décisif à dix reprises depuis le début de la saison (soit 0.5 but/match) et occupe la troisième place des meilleurs buteurs du championnat, de quoi se réjouir pour la suite. Cependant, l’équipe se doit de rester prudente car il reste encore 12 matchs à jouer et le classement reste toujours aussi serré, l’écart entre la deuxième et la huitième place n’étant que de quatre maigres unités. Néanmoins, la confiance est de retour au sein du vestiaire d’Alain Geiger tandis que la situation est bien différente en Valais.
Un FC Sion dans le rouge
Dans une période de chamboulements liée au Covid-19, le FC Sion nous permet de se raccrocher à la vie d’avant, celle où nous profitions, avec l’éviction de son énième entraîneur. Au lendemain de la défaite face au FC Lugano (0-3), Fabio Grosso fût invité à prendre la porte, lui qui était arrivé au début de la saison, n’aura pas survécu à la mauvaise place de son équipe alors à égalité de points avec la lanterne rouge le FC Vaduz. Depuis, c’est l’homme aux multi-casquettes, à la fois président, entraîneur et hooligan avec les journalistes, qui prit les rênes de son équipe le week-end passé lors de la victoire au Stade de la Tuilière à Lausanne (1-3). De plus, pour cette confrontation avec le Servette FC, le FC Sion sera privé de deux de ses joueurs, les arrières-droits Ivan Martic et Sandro Theler, suite à leur quatrième avertissement de la saison ainsi que leur milieu offensif Luca Clemenza et l’ancien servettien Dennis Iapichino, tous deux s’étant blessés jeudi passé lors de la rencontre contre Lugano. Avec seulement deux points obtenus à domicile contre Sion et Lausanne, le club grenat se doit de réagir et trouver une solution afin de s’imposer lors des derbys et cela passe par unevictoir dès dimanche à Tourbillon
Les dernières rencontres
En 14 derbys du Rhône depuis la saison 2011-2012, honteusement, c’est le FC Sion qui mène la danse en ayant remporté cinq rencontres contre trois pour les Genevois et six nuls. Depuis leur retour en Super League, le Servette FC n’a pas réussi à s’imposer une seule fois en six rencontres, même s’ils ont au moins obtenus quatre points, ils se sont malgré tout inclinés à deux reprises. Tout d’abord le 3 août (1-2), malgré l’ouverture de Koro Koné sur une passe décisive de Gaël Ondoua à la 22ème minute, l’égalisation valaisanne intervient 16 minutes plus tard par l’intermédiaire de Pajtim Kasami. Alors qu’on se dirigeait encore vers un énième match nul entre les deux formations, le jeune ailier letton Roberts Uldrikis entré plus tôt, permit à son club de prendre l’avantage et de repartir avec les trois points et le maintien. La deuxième interviendra le 25 octobre à Tourbillon sur le score de 2-0 (buts de Bamert et Khasa) avec un Kevin Kickentscher en état de grâce qui a dégouté les attaquants servettiens ce jour-là. Ce dernier devrait être de la partie ce dimanche après avoir perdu sa place au profit de Fayulu.
Pour cette rencontre, il n’y a donc qu’un seul mot d’ordre : Ramenez les trois points et montrez-leur que la Suisse Romande c’est nous !
Dix jours après le déplacement de l’équipe masculine en terres saint-galloises, ce sont cette fois-ci les féminines du Servette FC qui s’en vont affronter les Brodeuses samedi 13 Mars à 17 :00 au Gründenmoos. Malgré un léger accrochage à la Fontenette (0-0) contre Lucerne samedi passé, elles comptent toujours six points d’avance sur leur première poursuivante, le FC Zürich, avec un match de plus. Quoi de mieux que de garder cet avantage sur les Zurichoises avant de les affronter le 20 mars ?
Un Saint- Gall en chute libre
En ne prenant pas en compte les Luganaises en complète perdition cette saison (aucun point marqué cette saison) les Brodeuses font office de dernière de la classe avec seulement 15 points engrangés en 17 matchs, ce qui les place à la septième place derrière le FC Lucerne qui comptabilise 17 points. En ce début d’année, elles se sont inclinées à quatre reprises dont deux fois face au FC Zürich. Néanmoins, le premier match de l’année leur a souri puisqu’elles s’imposèrent au Cornaredo de Lugano sur le score de 1-3. Ces mauvais résultats auront eu la peau de l’entraîneur Marco Zwyssig ainsi que celle de son adjoint Sandro Barile qui ne seront plus en poste au sein dès la fin de la saison. Présent sur le banc depuis 2019, la mauvaise saison de son équipe ne l’aura épargné et le club est donc déjà à la recherche de son successeur. Alors que les victoires ne semblent pas vouloir sourire au club de suisse orientale, Zwyssig peut pourtant compter sur l’actuelle meilleure buteuse du championnat, Ardita Iseni, qui mène la danse avec ses 15 buts juste devant la zurichoise Humm et la Bernoise Da Eira et leurs 14 concrétisations. À elle seule, elle a inscrit la moitié des buts de son équipe (32) cette saison mais malheureusement la défense ne suit pas et c’est bien le problème de cette équipe. Aux Servettiennes désormais de déjouer les pièges saint-gallois pour rapporter les trois points…
Focus sur Manon Revelli
Notre jeune défenseure de 19 ans Manon Revelli, fille de Romain Revelli l’ancien entraîneur-adjoint de Galtier à l’AS Saint- Etienne et actuel entraîneur d’Andrézieux, commence le football au sein de l’US Lantriac, club de son département natal situé en Haute-Loire. C’est en 2008 qu’elle intègre la formation stéphanoise dans lequel elle évoluera deux saisons avant de rejoindre L’Etrat La Tour Sportif, club de la banlieue de Saint-Etienne, avant de retourner chez les Verts en 2014. En 2016, elle décide de passer du côté obscur en rejoignant l’ennemi lyonnais et en signant son premier contrat professionnel, d’une durée de trois ans, en Juillet 2019. Elle fait ses débuts en équipe senior le 7 septembre 2019 en Division 1 contre le Stade de Reims, et sur la scène européenne le 25 septembre 2019 contre les Russes du Riazan VDV en seizièmes de finale de la Ligue des champions. Elle portera également le maillot français dans toutes les catégories de jeunes et participe au titre de champion d’Europe remporté par l’équipe de France U19 en juillet 2019. Malheureusement, sa progression sera stoppée en février 2020 par une rupture des ligaments croisés. Remise de sa blessure et en pleine forme, il lui fallait alors retrouver d’avantage de temps afin de passer un nouveau palier.
” Une rivalité bienveillante”” Passer un pallier”
Cet hiver, elle rejoint alors Servette en prêt jusqu’à la fin de saison afin d’engranger de l’expérience et retrouver un temps de jeu plus conséquent. Elle prolongea également son contrat d’une saison avec l’Olympique Lyonnais, la liant alors jusqu’en juin 2023. Depuis son arrivée au bord du Lac de Genève, elle prend place à la droite de la défense et a déjà inscrite son premier but sous ses nouvelles couleurs lors de sa première titularisation contre le FC Bâle (5-0). La ville et son lac ont donc une bonne influence sur la jeune joueuse qui ne peut que s’épanouir au sein de sa nouvelle équipe.
” Une mentalité de guerrière” ”Un cadre de vie génial”
Les arrivées de joueuses internationales et la participation de Servette à la Champions League apportent un certain plus au championnat helvétique. Malgré un retard de la Suisse sur la question du football féminin, comme par exemple d’un point de vue médiatique avec très peu de matchs diffusés en direct à la télévision autant la sélection nationale que la Ligue Nationale A, il existe malgré tout certains médias qui souhaitent promouvoir le football féminin à travers des interviews ou des articles. De plus, financièrement, on le sait bien qu’un Servette ou Zürich n’égalera jamais à court terme un PSG ou un Olympique Lyonnais, mais pourtant on voit bien que des efforts sont consentis avec les arrivées de joueuses internationales que ce soit une Marta Peiro ou l’internationale polonaise Natalia Padilla mais aussi à travers le retour de joueuses d’expériences comme Gaëlle Thalmann, Sandy Maendly et Caroline Abbé qui peuvent apporter de précieux conseils aux plus jeunes. Finalement, la communication des clubs avec leurs réseaux sociaux peuvent aussi amener du renouveau en Suisse et ce n’est pas celle du Servette FC qui nous dira le contraire. Certes, le fossé avec la France est bien présent mais l’écart se fait de moins en moins grand.
” Un écart qui peut se combler”
Manon Revelli et son équipe auront donc à cœur de ramener à nouveau les trois points sur Genève avant le choc face au club zurichois. Allez Servette et allez les filles !
Le Servette FC a très bien commencé sa semaine anglaise en s’imposant pour la première fois depuis 2002 au Kybunpark de Saint-Gall, de quoi redonner de la confiance à une équipe qui a souvent joué de la malchance. Désormais, c’est le dauphin du championnat, le FC Bâle qui va croiser le fer face au club grenat samedi à 20:30 au Stade de Genève.
Renaître de ses cendres
Après avoir disposé du FC Zürich puis de Saint-Gall, la troupe emmenée par Alain Geiger pourrait s’offrir le luxe de trois victoires consécutives en cas de succès samedi, ce qui n’était plus arrivé depuis la période entre le 3 et le 23 Novembre 2019 lors de laquelle Young Boys (3-0), Lucerne (1-2) et Bâle (2-0) étaient tombés au combat face au club genevois. Cette victoire mercredi aura également permis aux Grenat de refaire le plein de confiance, la malédiction saint-galloise étant désormais brisée, et leur permettre de se concentrer de manière optimale à leur prochaine échéance. Avec la défaite du FC Zürich face à Lucerne, ils occupent actuellement la quatrième place du championnat avec un léger retard de deux points sur leur adversaire du jour. Depuis leur retour en Super League, les débats entre les deux clubs sont équilibrés avec deux victoires de chaque côté et deux nuls. Petite statistique assez marrante, sur leurs trois victoires face au FC Novartis depuis la saison 2011-2012, un joueur bâlois a été expulsé. Serait-ce la tactique gagnante pour s’imposer ?
Un FC Bâle en difficulté
Malgré ce match nul mercredi face à l’actuel leader du championnat (1-1), les BSC Young Boys, la semaine du club bâlois a été mouvementée. Tout commença avec l’annonce dimanche concernant Valentin Stocker, le capitaine des Rhénans a été mis « temporairement en congé », en effet il aurait critiqué l’entraîneur Ciriaco Sforza en interne. Cette suspension fût la goutte d’eau qui fit débordé le vase pour les fans bâlois, la saison est déjà des plus décevantes avec un retard de 19 points sur le leader bernois, une sortie de piste avant la phase de groupes en Europa League et une élimination prématurée en Coupe de Suisse par Winterthur sur le score de 6-2. Dès lors, une vive protestation de la part de la Muttenzerkurve (nom du groupe ultra bâlois) eut lieu ce lundi en plein centre-ville afin de protester contre cette suspension et le président Burgener. Cette période d’incertitude laisse planer un grand doute et même au sein de ses supporters, désormais il n’y a plus cette phrase du « On est le FC Bâle », l’ogre bâlois s’est gentiment éteint et se retrouve à la même hauteur qu’un Zürich ou Saint-Gall et ne fait plus tant peur que ça, laissant sa place au club de la capitale. Les Bâlois le avent, désormais il va falloir enchaîner les performances s’ils souhaitent sauver un minimum leur saison et garder du mieux que possible cette deuxième place. Cependant, ils vont devoir s’y accrocher bien fort car jusqu’à la septième place de Lugano, qui accuse un retard de six points, la bataille pour l’Europe est lancée.
Nous tenons à remercier Noah, supporter du FC Bâle, qui a gentiment accepté de nous parler de cette crise au sein du club Rhénan. Un entretien que vous pouvez regarder ci-dessous ⬇️
Il va donc falloir continuer sur cette lancée pour les Grenat et c’est dans cette période d’incertitude bâloise qu’il va falloir attaquer les premiers et viser le haut du tableau, pour pourquoi pas voler cette deuxième place au FC Bâle.
Après leur victoire du côté de Bâle samedi passé sur le score de 2-0, la troupe d’Éric Séverac reçoit le FC Lucerne au Stade de la Fontenette samedi à 17 heures. Avec 11 points d’avance mais deux matchs de plus que leurs dauphines YB, les Genevoises marchent actuellement sur la Super League, de quoi faire rêver les supporters d’un premier sacre mais attention le chemin est encore long…
Un club en difficulté
Alors que quatre équipes se battent actuellement pour les deux premières places, synonymes de Ligue des Champions, les suivantes essaient tant bien que mal à survivre derrière les géants. Bien qu’une question de relégation ne se pose pas tant que ça, Lugano étant seule dernière avec 0 point en 15 rencontres, les Lucernoises tentent donc de finir le mieux classé. Depuis le début de la saison, elles se sont imposées à 4 reprises pour quatre nuls et huit défaites, ce qui les classent à la sixième place avec 16 points au compteur. Le week-end passé, alors qu’elles avaient l’occasion de dépasser Grasshopper, elles ont finalement encaissées sur le fil à la 90ème un but, synonyme de défaite 2-1 au GC Campus. Lors du quatrième match de la saison, les Lucernoises s’étaient déplacées à Marignac pour affronter le Servette FCCF, un match qui tournera assez vite à l’avantage des locales suite à un but contre son camp d’Alena Bienz, la même qui se vengera en fin de match pour inscrire au moins un but pour son équipe, puis des réalisations de Sarrasin. Serrano, Fleury mais surtout son deuxième et dernier but sous ses nouvelles couleurs de Thais Hürni permettant aux Grenat de s’imposer sur le score de 5-1.
Focus sur Thais Hürni
La jeune défenseuse centrale Thais Hürni a signé un contrat cet été la liant au club pour deux ans. Elle qui rejoignit à l’âge de 14 ans Huttwil, dans le canton de Berne, et le centre de formation de l’ASF avant de revenir du côté d’Yverdon en Ligue Nationale A. Elle s’engagea ensuite dans le club de la capitale, Young Boys, pour parfaire son aventure au sein d’un des meilleurs clubs de jeunes qui sortit plusieurs jeunes de haute volée comme Amira Arfaoui. Alors qu’elle est convoitée en Angleterre, elle décida de rejoindre le Servette FCCF, le projet et cette participation à la Champions League ayant fortement pesés dans la balance.
“Une accumulation de petites choses”
S’en suivit alors plusieurs prestations de la joueuse au sein de l’équipe d’Éric Séverac qui lui permettent d’être titulaire aux côtés de Caroline Abbé. Elle se permit même le luxe d’inscrire deux buts en 16 rencontres de championnat, lors de la victoire 11-0 face à Lugano le 15 août puis le 29 août contre Lucerne. Ses diverses performances lui permirent également de retrouver la sélection helvétique lors des matchs amicaux contre la France fin février à Metz puisqu’elle foula la pelouse du stade Saint-Symphorien dans la peau d’une titulaire et joua les 90 minutes du match. Au sein de l’équipe de Suisse elle évolue en tant que latérale, un poste bien fatiguant et qui demande de la rapidité mais qui lui permet de bien se projeter en attaque et de participer plus activement au jeu offensif. Lorsqu’elle jouait à YB elle était relayeuse au milieu du terrain et en défense centrale du côté de Genève, ce qui lui permet de bien construire le jeu. Trois postes qui lui correspondent donc bien mais qui vont alors différer des choix tactiques que souhaite l’entraîneur.
“Une expérience incroyable”” Trois postes qui me conviennent tous à 100%”
Hormis le maillot à croix rouge, elle a également revêtit l’uniforme militaire suisse au sein des sportifs d’élite à Macolin. Cet encadrement lui permit d’apprendre beaucoup sur le métier de sportif professionnel, comment se comporter devant les médias, à établir et gérer un plan de carrière, à rechercher des sponsors ou encore à savoir quoi répondre lors d’un entretien mais également de s’entraîner avec des infrastructures performantes et des entraîneurs mis à disposition. Cette expérience lui permit également de se recentrer sur elle-même, ce qui n’est pas habituel au sein des sports collectifs comme le football, afin de progresser de manière plus optimale.
” Le service militaire m’a beaucoup apporté sportivement et personnellement”
Malheureusement pour elle, la crise sanitaire décida de signer également au bord du Lac de Genève et cela change bien sûr toutes les habitudes même pour les sportifs. La Champions League aurait pu ramener du public au sein de l’antre du Servette FC mais au moins cette année, à défaut de la précédente, elles n’ont pas subis d’arrêt du championnat et peuvent continuer leur sport bien que les enceintes soient à huis-clos. Les joueuses se réjouissent donc de retrouver une vie normale comme chacun de nous afin de pouvoir se retrouver plus souvent et consolider cet esprit d’équipe mais également de retrouver leurs supporters et fêter les victoires avec comme il se doit.
“On a beaucoup de chance”
Avant de retrouver son public on l’espère au plus vite, les Servettiennes vont donc devoir encore jouer un peu devant un stade vide et cela passe par la réception de Lucerne avant de partir pour un périple long de trois matchs hors de ses bases avant de retrouver Genève le 28 mars.
Continuez comme cela les filles, on reste derrière vous quoi qu’il arrive !