Servette FCCF – YB Frauen : La consécration est proche

Servette FCCF – YB Frauen : La consécration est proche

Ce mercredi 19 mai 2021, au coup d’envoi qui sera sifflé à 20h au Stade de Genève, les Servettiennes ne seront plus qu’à 90 minutes d’un potentiel premier titre de champion suisse de leur histoire. En cas de succès face aux Bernoises, elles seront assurées de remporter ce titre indépendamment des résultats des autres équipes.

Une première balle de match

C’est donc sur cette cinquième et dernière confrontation face au club de la capitale que le Servette FC Chênois Féminin peut accomplir le travail de toute une saison s’il l’emporte une quatrième fois cette saison face au troisième de l’AXA Women’s Super League. Trois ans et demi après avoir fait parler d’elle en éliminant à la Praille en Coupe de Suisse cette même équipe bernoise, composée à l’époque d’Alisha Lehmann et de la regrettée Florijana Ismaili, la troupe d’Éric Séverac aura une nouvelle chance d’écrire l’histoire dans ce même écrin en décrochant un titre qui viendrait récompenser deux ans de travail.

Néanmoins, il serait très présomptueux de penser que cette première couronne se trouve déjà sur la tête des Servettiennes. En effet, les jaunes et noires ne viendront pas la fleur au fusil car elles ont un troisième rang à défendre et disposent de quatre unités d’avance sur leurs poursuivantes bâloises. De plus, elles ont déjà donné du fil à retordre aux Genevoises, comme en témoignent les deux succès arrachés par les Grenat dans les arrêts de jeu (1-0 le 26 août 2020 et 3-2 le 24 mars dernier au Wankdorf) et le nul 2-2 concédé le 21 novembre 2020. Pour finir, les joueuses de Charles Wyler disposent dans leurs rangs de Stéfanie da Eira, meilleure buteuse du championnat avec 20 buts. Nul doute que l’internationale portugaise voudra améliorer son total ce mercredi sur la pelouse du Stade de Genève.

Focus sur Tatiana Dumauthioz

Cette semaine, nous avons interviewé la jeune milieu vaudoise de bientôt 19 ans, Tatiana Dumauthioz. Tout commença pour elle à l’âge de 8 ans lorsqu’elle intégra le club de son village, le FC Echandens, composé principalement de garçons. A partir des M12 elle intègre le Team Vaud, avec qui elle effectuera toutes ses classes jusqu’à atteindre les M19, avant de rejoindre en janvier 2019 les M17 du Servette FC Chênois Féminin. Dès le mois d’avril 2019, elle commence à s’entraîner une fois par semaine avec l’équipe première mais tout en continuant d’évoluer les jours de matchs avec les juniors. C’est vers la fin de la saison qu’elle prend réellement ses marques en grappillant quelques minutes de jeu et c’est donc naturellement que le coach Éric Séverac l’incorpore pleinement au projet servettien en Ligue Nationale A. Malgré son jeune âge, elle s’intègre rapidement au groupe et peut ainsi profiter pleinement de l’expérience de certaines joueuses comme Thalmann, Abbé ou Maendly.

” On peut beaucoup apprendre d’elles”

Cette saison, elle découvre les joies de l’Europe lors du match aller de 16ème de finales contre l’Atlético de Madrid au Stade de Genève même si elle reste sur le banc. Comme elle nous le dit : « Représenter le club pour la 1ère fois dans cette compétition, c’est vraiment quelque chose d’incroyable mais il ne faut juste pas se mettre la pression et profiter du moment ». En effet, à seulement 18 ans, le plus important est toujours de se faire plaisir et surtout d’emmagasiner toute l’expérience possible avant de retrouver la saison prochaine à nouveau la Champions League. Suite à une blessure en juillet, elle dut prendre son mal en patience lors de la rééducation, mais petit à petit elle retrouve du temps de jeu et comme elle l’affirme : « Il faut que je continue à travailler et je sais qu’à un moment mon tour viendra et que j’aurai de plus en plus de temps de jeu » et c’est bien tout ce qu’on lui espère. Mais surtout avant de se pencher sur la saison prochaine, à quelques jours de son 19ème anniversaire, elle sera présente mercredi afin d’affronter les BSC Young Boys Frauen et en cas de victoire ce soir-là soulever le premier titre de sa jeune carrière.

“Une certaine excitation mais on reste concentrées”

Le peuple grenat se doit d’être mercredi dès 20 heures devant le match afin d’encourager Tatiana Dumauthioz et son équipe dans cette rencontre qui s’annonce plus que capitale. Allez Servette, faîtes-nous rêver !

FC Vaduz- Servette FC : A l’assaut du Liechtenstein

FC Vaduz- Servette FC : A l’assaut du Liechtenstein

Troisième, c’est la position actuellement du Servette FC au classement mais c’est aussi le nombre de défaites consécutives des Grenat, série en cours. Toujours en course pour une qualification, la fin de saison s’annonce des plus passionnantes et une excitation règne autour des deux derniers matchs de la saison. Cela commence par un déplacement à Vaduz ce samedi 15 mai à 20 heures 30.

Suspense à tous les étages

Alors que le club genevois est dans le dernier sprint pour l’Europe, une autre course haletante est en jeu. Six points sont encore en jeu et un maigre point sépare Vaduz du FC Sion, actuelle lanterne rouge mais ils accusent également un retard de deux petits points avec le FC Saint-Gall, huitième. Malgré leur défaite face au champion de suisse (0-2), ils ont pu compter sur le match nul de ses deux opposants pour rester en course. Cependant, l’équipe entraînée par Mario Frick sait bien qu’il va falloir rééditer la performance du 21 mars (1-2) afin de battre pour la seconde fois le Servette FC ainsi qu’espérer une victoire de Lausanne chez les Brodeurs afin de pouvoir leur échanger cette place de barragiste.

Malgré une défense genevoise à la ramasse (53 buts encaissés, seul le FC Sion avec 55 fait pire), il va falloir compter sur l’attaque pour tromper la vigilance liechtensteinoise. Malheureusement pour Geiger, il devra composer sans Vincent Sasso qui s’est pris deux jaunes lors de la partie contre Lausanne ainsi que Koro Koné pour deux matchs. Avec ses nombreuses absences et la fatigue des cadres qui s’accumule, vivement la fin de la saison… En espérant au moins qu’elle nous sourît à la fin.

Plaidoirie pour une relégation vaduzienne

Il y a certains adversaires qu’on admire car trop forts, trop brillants, trop au dessus. Ce fût le cas pour le Barça de Guardiola dont le talent allié à la maîtrise agaçait autant qu’il suscitait l’admiration. Évidemment, le génie tactique de Guardiola a pu vacillé de manière éphémère et notamment par un certain José Mourinho qui avec son Inter de Milan de 2010 avait su trouver la parade défensive pour faire trébucher et même éliminer le Barça en Ligue des Champions. Face au Servette FC ce n’est pas le Barça de Guardiola, ni même l’Inter défensif du Camp Nou dirigé par Mourinho mais le FC Vaduz dont le projet sportif est aussi insipide qu’un texte d’Anne Roumanoff.

Non content d’être une équipe avec autant d’ambition que le programme électoral de François Bayrou, Vaduz se situe à exactement 385 kilomètres de Genève ! Se farcir 770 bornes aller/retour pour se taper une équipe de bûcheron avec en prime le sosie de Benjamin Pavard, ça fait cher le kilomètre et en plus ça pollue et la pollution c’est pas très très bien. Toutes les excuses sont donc réunies pour ne plus voir Vaduz croiser le fer avec Servette.

Contrairement au FC Sion ou au Lausanne-Sport, Vaduz ne représente rien, malgré ses 339 Coupes du Liechtenstein. On ne va pas se mentir plus longtemps: Vaduz n’a rien à faire dans le même championnat que Servette ! Tout bien réfléchi cette équipe c’est un peu comme un menu Vegan: C’est fade et sans saveur; Mesdames et messieurs voici le FC Vaduz!

Autant cette équipe ne dérangerait personne si elle continuait son cirque dans l’anonymat d’une ligue obscure, autant voir cette équipe en Super League est une sacré épine dans la chaussure du football helvétique. Nos clubs sont déjà assez ridicules comme ça, nulle besoin d’en rajouter une couche. Les Servettiens seraient donc fort bien inspirés « d’aider » le bloc de Vaduz à rejoindre la Challenge League le plus tôt possible, tout le football Suisse en sortirait alors gagnant. À Servette de faire le nécessaire et peu importe si la manière est plus proche de l’Inter de Mourinho que du Barça de Guardiola.

FC Lugano Femminile- Servette FCCF : Plus que 4 matchs

FC Lugano Femminile- Servette FCCF : Plus que 4 matchs

A seulement quatre journées de la fin, Servette est dans la dernière ligne droite pour course au titre. Avec toujours sept points d’avance sur les Zurichoises, chaque point compte et c’est au sein de l’enceinte de la lanterne rouge qu’elles devront aller arracher trois nouveaux points lors d’une rencontre agencée au samedi 15 Mai à 13 heures.

Un Lugano déjà condamné

Alors que les Luganaises se savent déjà condamnées aux barrages pour éviter la descente en LNB, l’AXA Women’s Super League passant à 10 équipes la saison prochaine, elles n’ont malgré tout pas abdiqué et comptent bien se défendre jusqu’à la fin de la saison. En effet, elles n’ont obtenu que deux victoires depuis le début de la saison en 24 matchs et celles-ci sont survenues lors de leurs cinq dernières rencontres. La première survint le samedi 27 Mars lors de la réception du FC Bâle sur le score de 2-1 et ce alors que la réduction bâloise arriva en toute fin de partie sur penalty (95ème). La seconde fût obtenue il y a deux semaines, le 1er mai, avec la venue cette fois-ci du FC Lucerne à nouveau sur le score de 2-1.

Malgré trois défaites sur leurs cinq derniers matchs, elles ont malgré tout obtenu six points qui seront vains et on voit que la combativité luganaise est bien présente surtout à domicile. Léger avantage alors pour elles ? De plus, malgré son statut de relégable, les équipes adverse n’arrivent pas à s’imposer aussi facilement que ça, les défaites tessinoises se jouant toujours à un but d’écart. La performance genevoise à Marignac de 11-0 risque d’être difficile à rééditer. Bien que le Servette FCCF reste sur trois victoires cette saison face au club tessinois dont un 0-4 au Cornaredo sur des réalisations de Maendly, Lagonia, Sarrasin puis Jakupi à la 92ème, il faudra malgré tout se méfier des  Bianconeri qui ont menées la vie dure au FCZ chez elles 2-1 la semaine dernière.

Focus sur Marie Duclos

Cette semaine nous avons eu la chance de pouvoir interviewer notre milieu française qui porte fièrement ce numéro 10, Marie Duclos. Alors qu’elle commence le football à l’âge de 7 ans, elle intègre à l’âge de 12 ans le FC Cournon d’Auvergne au sein d’une équipe de garçons qui évolue alors au niveau régional. Tout s’enchaîne très vite pour elle et la voici trois saisons plus tard au Pôle Espoir féminin à Lyon. Cependant, le changement fût assez brutal entre l’éloignement familial et l’enchaînement quotidien des entraînements, comme elle nous l’explique : « C’était vraiment du très haut niveau, beaucoup d’exigences donc la première année était très difficile pour moi mais sinon ça s’est plutôt bien passé ». En dehors du pôle, elle évoluait au sein de l’AS Saint-Etienne et c’est à l’âge de 17 ans qu’elle commence à s’entraîner quelques fois avec le groupe de l’équipe première puis deux ans plus tard elle fait ses premiers matchs amicaux puis rencontres officielles.

” Saint-Etienne ? J’y ai vécu de magnifiques années”

En 2016, Marie Duclos déménage en Suisse à Genève et suite à un sondage auprès des clubs, son choix s’est alors porté sur Chênois comme elle nous le dit : « On m’a parlé de l’ambiance à Chênois et j’ai donc écrit gentiment au coach de l’équipe et ça s’est fait de manière très naturelle ». Elle commença alors avec la deuxième équipe afin de « ne pas trop s’imposer » puis après sur demande du coach, elle s’en alla renforcer la première qui jouait alors le maintien. C’est donc un énorme chemin que fît Marie Duclos entre l’équipe B, une opération de maintien ensuite avec la première qui était alors à 11 points de la barre pour arriver finalement sur les terrains de la Champions League et une course au titre. Malgré une absence cette saison de sa part sur les terrains, elle retrouve gentiment le groupe ce qui lui permet de grappiller du temps de jeu comme ce fût le cas par exemple il y a deux semaines contre Saint-Gall, match lors duquel elle est entrée à la 75ème minute. Comme elle nous l’explique : « J’ai toujours essayé de maintenir le même niveau après il y a des filles qui ont un niveau très élevé donc je me dis que c’est normal que je sois mise un peu de côté », un beau message de philosophie de sa part et qui montre bien le bel état d’esprit qui règne ans le vestiaire.

“Une fusion qui a amené la mise en valeur pour le football féminin”

En dehors du gazon vert, la française de 25 ans suit actuellement un Master en droit à l’université de Neuchâtel auquel elle attache beaucoup d’importance : « Cela m’a valu quelques fois de moins m’investir dans le football mais bon j’ai toujours eu cette philosophie ». Un état d’esprit que se comprend totalement, lorsque l’on sait que malheureusement il est encore bien difficile de nos jours pour une joueuse d’être professionnelle et il est donc normal de s’investir à côté afin de garder une bouée de sauvetage. Son Master étant bientôt fini, elle continuera malgré tout son cursus en rejoignant  l’école d’avocature sur Genève.

On se réjouit donc de retrouver Marie Duclos et le Servette FC Chênois Féminin ce samedi à 13 heures en direct sur notre site afin de les encourager dans leur course au titre. Oui le foot ! 

FC Lucerne-Servette FC : relever la tête

FC Lucerne-Servette FC : relever la tête

Plus que quatre matchs avant la fin du championnat et c’est désormais la dernière ligne droite pour le Servette FC. La première de ces quatre finales se déroule ce dimanche 9 mai à 16 heures du côté de la Swissporarena de Lucerne, l’occasion de repartir de l’avant après l’élimination en coupe et se concentrer pleinement sur l’Europe.

Un FC Lucerne en pleine renaissance

Alors que tout le monde parlait de Bâle, Servette, Lugano ou encore Lausanne comme possible concurrents à ces deux places sur le podium, synonymes de phases qualificatives à la Conférence League, il y a un club qui revient en force ces dernières semaines: le FC Lucerne. Depuis leur dernière défaite à domicile le 10 avril face au FC Bâle (3-4), l’équipe entraînée par Fabio Celestini enchaîne les victoires en restant sur une série de six matchs sans défaites. Malgré un nul sur la pelouse de Saint-Gall (0-0), ils ont brillamment remporté toutes leurs rencontres et ainsi grimper à la cinquième place du championnat, à seulement une longueur de Lugano, quatrième, et à cinq du Servette FC.

De plus, ils se sont aussi qualifiés pour la finale de Coupe de Suisse après avoir éliminé Lugano 1-2 aux prolongations puis Aarau sur le même score en demi et retrouveront donc le Wankdorf et Saint-Gall pour la finale. Pour cette rencontre, l’entraîneur lucernois devra composer sans son jeune défenseur Silvan Sidler et l’ex-servettien Varol Tasar, tous deux suspendus ainsi que de Ndenge et Schulz, qui s’était mis en évidence lors des deux dernières confrontations avec trois réalisations. Depuis la remontée genevoise en Super League, les hommes d’Alain Geiger sont sur une série d’une victoire, un nul et une défaite en déplacement sur les rives du Lac des Quatre cantons.

Interview avec Daniel Follonier

Cette semaine, nous avons eu l’opportunité d’interviewer l’ailier droit Sierrois Daniel Follonier, lui qui a évolué à Servette durant la saison 2018-2019 et inscrit 3 buts en 32 rencontres sous le maillot grenat. Formé au FC Sion, avec qui il évoluera pendant quatre années avec la première, il a rejoint le FC Lucerne en 2017. Cependant, il ne portera qu’à 17 reprises le maillot bleu, puisqu’il sera envoyé en prêt à Servette puis depuis 2019 dans le deuxième club du canton lucernois au SC Kriens, club avec lequel il a déjà inscrit cinq buts en 22 rencontres. Follonier, qui a donc joué en Romandie et en Suisse-Alémanique, nous raconte que la mentalité entre les deux régions est bien différente :

« En Suisse-allemande, tout est très ordonné, les joueurs font de leur plein gré des exercices prévus pour avant l’entraînement puis après, alors que dans la partie francophone, il faut un peu plus pousser les gens. » Cela peut expliquer bien sûr les résultats: en effet, hormis l’exception servetienne, les clubs alémaniques sont bien plus présents dans les victoires: « ce n’est pas pour autant que les clubs romands sont à la traîne, Servette cette année par exemple fait une excellente saison, je suis content pour eux et c’était primordial de garder certains de leurs cadres et ont bien gérés leur effectif ».

La suite de l’interview est à écouter en vidéo.

Servette doit donc se relever de son échec en coupe de Suisse et repartir de Lucerne la tête haute afin de continuer sur cette lancée en championnat. Allez Servette !

FC Lucerne- Servette FCCF : Continuer sur la lancée

FC Lucerne- Servette FCCF : Continuer sur la lancée

Lucerne, cette petite ville suisse connue pour son architecture médiévale très bien préservée, s’apprête à recevoir les deux équipes du Servette FC ce week-end et cela débutera par les féminines qui s’en iront affronter l’équipe locale ce samedi à 16 heures du côté de l’Allmend dans l’optique de continuer sur sa lancée et creuser l’écart avec son poursuivant, le FCZ Frauen.

Un FC Lucerne en difficulté mais en confiance

Le fameux lion de Lucerne ne rugit pas beaucoup cette année et n’inquiète pas tant que ça les autres clubs de Super League, puisqu’il n’occupe que la septième place à égalité avec Saint-Gall-Staad dont la différence de buts est meilleure. Depuis le début de saison, le club du lac des Quatre-Cantons ne s’est imposé qu’à six reprises pour onze défaites en 23 rencontres. Malgré une Irina Pando et ses 11 buts dans son effectif, les Bleues et Blanches n’arrivent pas à inscrire énormément de buts et cela ne permet pas de cacher la fébrilité défensive lucernoise avec déjà 45 buts encaissés. De plus, le club est en proie à certaines difficultés sur le terrain en témoigne la défaite concédée au Cornaredo de Lugano face à la lanterne rouge sur le score de 2-1, ce qui par la même occasion permit aux luganaises d’acquérir leur deuxième victoire de la saison.

Alors que le club lucernois avait plutôt bien réagi après un nul contre Lugano (1-1) en s’imposant à deux reprises consécutives à Berne (1-2) et St-Gall (0-1), elles viennent de s’incliner lors de leurs trois derniers matchs dont deux fois à domicile. Serait-ce la quatrième défaite de suite ? Pour l’instant, elles se sont inclinées lors des deux premières rencontres face à Servette, tout d’abord sur le score de 5-1 à Marignac puis 0-2 à domicile sur des réalisations de Lagonia (penalty) puis Caroline Abbé. Cependant, le club entraîné par Sandro Waser a malgré tout réussi à repartir avec un point samedi 6 mars (0-0), il faudra donc malgré tout ne pas baisser la garde car Lucerne vient également de se qualifier pour finale de la Coupe de Suisse en battant Bâle sur la plus petite des marges.

Focus sur Valérie Gillioz    Cette semaine, nous avons eu la chance de nous entretenir avec une joueuse d’expérience originaire du Valais, Valérie Gillioz. La joueuse qui fêtera ses 34 ans en Juillet a débuté sa longue carrière à l’âge de 6 ans en rejoignant une équipe de garçon avant de partir à Vétroz au sein d’une équipe féminine qui évoluait en LNB à l’âge de 13-14 ans. 3 ans plus tard, elle rejoindra le DFC Bern, devenu Young Boys, au sein de laquelle elle évoluera pendant quatre saisons. Yverdon, de son côté, atteint la Ligue Nationale A et c’est donc tout naturellement qu’elle rejoindra le club romand. Club avec lequel elle remportera à deux reprises la Coupe de Suisse. « J’ai décidé d’arrêter le foot en tant que joueuse, cela demandait beaucoup d’investissement, j’avais donc besoin d’un changement. » nous explique-t-elle. De plus, cela arriva à un  moment où elle est tombée malade, ce qui l’affaiblit pendant plus de trois ans : « Je me suis donc surtout concentré sur le coaching, je voulais rester dans le football. » Remise sur pied, la valaisanne rejoignit le projet grenat il y a de cela deux ans avec qui elle s’épanouit ainsi que de rejouer avec deux de ses anciennes coéquipières, Caroline Abbé et Sandy Maendly, « C’était vraiment un projet de bien finir toute cette carrière qu’on a eu et de se retrouver ensemble dans un club ». De plus, elle compte également certaines sélections avec le maillot à croix blanche au sein des M17 lorsqu’elle évoluait à Vétroz puis en M19 lors de son passage bernois ainsi que quelques rencontres avec la A quand elle jouait avec Yverdon.

“Je me suis d’avantage concentrée sur ma vie professionnelle”

Le football féminin s’est beaucoup amélioré ces dernières années, comme elle nous le dit : « Notre équipe nationale a de la chance, la plupart des filles jouent dans des grands clubs européens donc cela permet de pouvoir chaque fois avoir un meilleur niveau au sein de cette équipe même si la Suisse a encore un retard sur certaines nations, le fait d’évoluer à l’étranger ne peut ramener que de belles choses en Suisse. » De plus, avec la participation de la Nati lors de l’Euro 2022 en Angleterre, on ne peut qu’espérer que cela fasse une belle vitrine au championnat helvétique et accroître la visibilité auprès du grand public et un plus grand intérêt des médias.

“Il a fallu qu’on gagne un titre pour que les médias s’intéressent à nous”

«Malgré » ses origines valaisannes, la joueuse de 34 ans porte fièrement ce beau maillot grenat et on ne peut douter que ce samedi elle jouera encore avec ses tripes pour amener le Servette FCCF à son premier titre en Super League. Come on Servette !

“Servette aura toujours une place particulière pour moi”