Ce samedi marquait la reprise de l’AXA Women’s Super League, avec un Servette FC Chênois Féminin qui se pose comme l’équipe à battre. Malgré ce statut, les Grenat ont raté leur entame de championnat avec une défaite face à Saint-Gall.
Ce qu’il faut retenir
Servette était invaincu la saison dernière jusqu’à la dernière marche du titre remporté avec brio! Or, les joueuses ont repris la saison 2024/2025 avec une défaite. Il fallait bien que ça arrive un jour…
Le fil du match
S’appuyant sur un effectif remodelé suite à de nombreux départ cet intersaison, José Barcala comptait sur des joueuses d’expériences pour amener ses premiers points en championnat : Korpela au buts, Revelli à droite de la défense et Lazaro à la pointe de l’attaque.
En défense, la Genevoise Felber est titulaire et on sent que les automatismes ne sont pas encore tout frais avec sa nouvelle gardienne. Par exemple, à la 24e minute, elle est acculée par le pressing saint-gallois suite à une passe de l’internationale finlandaise qui ne l’aide pas.
S’en suit une grosse occasion de but qui butte sur le dernier rempart servettien. On comptera sur une tentative de Bourma en coup-franc (36e) pour espérer voir le premier but grenat de la saison, mais la frappe est trop molle pour inquiéter Bohi. Puis patatras: suite à une mauvaise passe à mi-terrain, les Saint-galloises partent en contre-attaque et passe en revue l’arrière-garde genevoise avant que Aeberhard ne place un tir ras du sol. 1-0 à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, Servette montrera encore de la fébrilité en défense (46e et 51e) avant que Revelli et Saoud ne sonne la charge sur le côté droit du terrain. Suite à un bon centre de la Marocaine, Simonsson se retrouve seule dans les 5m mais manque complètement son tir. Il y avait clairement moyen de marquer. Puis c’est à Mauron de manquer malheureusement complètement le cadre dans la surface de réparation (75e). Servette ne reviendra pas au score…
Le tournant du match
Le but de Saint-Gall juste avant la mi-temps. Par l’intermédiaire de Aeberhard, Servette s’est fait surprendre dans les arrêts de jeu avant le thé. C’est souvent le pire moment psychologiquement pour encaisser. Et pour preuve, les joueuses ne seront pas revenues au score. Dommage.
La joueuse du match
Il est difficile de faire sortir du lot une joueuse puisque collectivement, l’équipe a perdu. Mais notons le retour au jeu de Manon Revelli à Servette, trois ans après avoir ébloui le côté droit de la défense pour arracher le titre de 2021 durant un prêt de six mois.
Servette compte zéro point dans ce championnat. Mais qu’on se rassure, il s’agit seulement de la première journée. Et avec le système de playoffs, il n’y a pas trop d’inquiétude à avoir. Prochain match programmé le 17 août prochain à Rapperswil, pour chercher leurs premiers points!
Sous la chaleur portugaise, Servette a ramené un bon point ce jeudi de Braga pour son entame de matchs qualificatifs en Europa League (0-0). Après une entame incroyable, les hommes de Thomas Häberli ont un peu ronronné. Dommage…
Ce qu’il faut retenir
Servette n’a pas perdu! Prédit à une possible défaite face au 4e du dernier championnat portugais, les Grenat ont montré – encore une fois – du caractère.
Le fil du match
S’appuyant sur un puissant Enzo Crivelli à la pointe de l’attaque, Servette a tenté quelques tirs pour faire douter Braga et espérer dominer la partie dès son entame. Il a même marqué, par l’intermédiaire de Timo Cognat suite à un rush du “Cactus”. Mais ce but annulé sur hors-jeu amènera Servette a redoubler d’effort. C’est d’ailleurs Alexis Antunes qui fait parler la poudre avec un tir magnifique “à la Kutesa” sorti de justesse par le gardien Matheus (9e). Puis, c’est au tour de l’attaquant français, sur une remise excellente de Antunes, de tenter un tir puissant dans la surface qui frôle le poteau droit du gardien de Braga (27e).
Voilà en deux actions ce qui résume l’intensité donnée par Servette en première mi-temps, malgré un Micha Stevanovic maladroit au centre et sur une reprise de volée sur un centre de Tsunemoto. Le Servette conquérant de la première mi-temps sera vite effacé en entame de deuxième mi-temps, Braga ayant des intentions bien différentes. Et ce jusqu’à l’entrée de Dereck Kutesa (68e), qui a remué le gazon pour tenter d’accrocher la victoire. Le SC Braga n’a pas pu faire grand chose en début de match, avant de reprendre l’ascendant. Un match nul logique au final…
La double sortie de Jérémy Frick à la 76e! Le Genevois réalise à ce moment-là du match deux arrêts décisifs dans les pieds de Zalazar, puis El Ouazzani! Pour son premier match officiel de la saison, le Genevois a su démontrer à nouveau que Servette pouvait compter sur deux bons gardiens pour cette nouvelle saison. On oublierait presque que le numéro 32 a également dévié, quelques minutes plus tôt, un tir de Horta qui avait le poids d’un but (74e).
L’homme du match
Par son début intense sur le front de l’attaque, Alexis Antunes aurait pu être le Servettien en vue. Mais oublier l’omniprésence de Yoan Séverin dans l’arrière-garde Grenat serait une faute professionnelle. Le Français, revenu en force après une blessure durant la préparation, a montré une assurance qui a fait plaisir à une semaine de recevoir ce même Braga au Stade de Genève. Avec cette assurance derrière, c’est sur le front de l’attaque qu’il faudra réagir…
https://www.youtube.com/watch?v=fSIkx_4OIMk
La stat’ du match
37%, c’est la faible possession du ballon finale pour le Servette FC. Pourtant, les Grenat ont semblé omniprésent sur le terrain, surtout en 1ère mi-temps. La tactique de Thomas Häberli, avec un renforcement du milieu de terrain (Cognat, Douline et Ondua), a clairement fait douter l’entraîneur de Braga qui n’a rien pu faire pour enrayer les contre-attaques servettienne en début de partie. Résultat: malgré une possession en défaveur des Grenat, leur nombre de tirs est égal avec Braga (8 partout, dont 3 chacun). Mieux encore, les xG sont supérieurs (0,34 pour Braga contre 0,68 pour Servette). Dommage de ne pas avoir concrétisé!
La déclaration à retenir
“Tu peux être le Prince de la ville”. Ce n’est pas une citation à proprement parlé, mais le thème qui entoure le nouveau maillot Third du Servette FC. D’un bleu royal, avec des motifs subtils, il est tout simplement splendide. Les supportrices et supporters, sur les réseaux sociaux, adorent et valident le choix.
Servette ramène un bon nul de Braga, même s’il peut nourrir des regrets en vue de son excellent début de rencontre. Désormais, il faudra créer l’exploit au Stade de Genève. Mais tout est possible, et avec le soutien du public, Servette peut faire de grandes choses… comme la saison dernière! TOUTES ET TOUS À LA PRAILLE!
En match avancé de la 5e journée dû au calendrier européen, le Servette FC reçoit Young Boys ce mercredi 24 juillet à 20h30 au Stade de Genève. Et peut viser la 1e place du classement. Mais gare au champion endormi, qui peut se réveiller à tout moment.
Les hommes de Patrick Rahmen n’ont pas su élever leur niveau dimanche pour battre le néo-promu Sion. Mais YB reste YB, et il faut toujours se méfier d’un animal blessé. D’autant plus que Servette, malgré sa victoire, n’a pas pleinement convaincu contre le FC Lucerne (1-2).
Appuyant le communiqué du Servette FC, l’ensemble de l’association Servettiens.ch souhaite apporter ici son plein soutien à Dereck Kutesa, victime d’un message à caractère raciste sur les réseaux sociauxce weekend. NON AU RACISME!
Servette a ‘’fait le job’’ comme on dit. Mais il faudra mieux, car Servette a manqué de précision et s’est – comme souvent – fait peur bêtement. En fin de match, les Grenat encaissent un but évitable et aurait surtout pu planter le clou plus tôt. On retiendra la victoire, bien que dans la douleur: cela prouve le caractère des Genevois qui s’est améliorée sous les ordres du désormais directeur sportif René Weiler…
La déclaration à retenir
Dans la Tribune de Genève, le nouvel entraîneur Thomas Häberli était lucide en déclarant : « On aurait dû inscrire le 3-0, mais on commence tout de même par un succès, c’est bien ». Gage que les joueurs ont retenu le conseil d’être plus efficace devant pour être davantage en maîtrise. Malheureusement, l’adversaire de mercredi est d’un autre niveau que Lucerne.
La forme de l’adversaire
Si tout le monde s’attendait à une victoire facile de YB en ouverture de championnat, qui plus est à domicile, il en fut autrement. La faute à un FC Sion valeureux qui s’est appuyé sur un coaching intéressant de Didier Tholot. Son confrère Patrick Rahmen, arrivé cet été à la capitale, n’a pas semblé en mesure de débloquer les contraintes imposées par les Sédunois. Inquiétant…
Si Silvère Ganvoula a marqué un joli but pour donner l’avantage aux Bernois, ceux-ci ont galvaudé des occasions qui avaient le poids d’un goal (Filip Ugrinic sur le poteau sur coup-franc par exemple). Évidemment, les Bernois vont faire en sorte de ne pas faire figuration mercredi au risque d’être déjà largué au classement. Méfiance pour Servette!
Le joueur dont il faut se méfier
On pourrait dire Silvère Ganvoula, buteur face au FC Sion dimanche. Or, le choix ici se porte sur un ancien servettien en la personne de Kastriot Imeri. Le jeune milieu de terrain a retrouvé les terrains en printemps dernier après deux grosses blessures successives lors de la saison 2023/2024.
Pour l’entame de ce nouveau championnat, il était titulaire à mi-terrain contre les hommes de Didier Tholot. Et contre son ancien club, dans son jardin, il essayera de faire la différence c’est certain!
Steve Rouiller. En plus de son rôle de capitaine et gardien de la défense devant Joel Mall, le Chablaisan pourrait-il se muer à nouveau en buteur providentiel? Celui qui jouait parfois à la pointe de l’attaque en junior semble toujours apprécier ce rôle en témoigne son excellent but marqué dimanche après-midi. Un contrôle décalé pour un tir précis dans le petit filet gauche de la cage du gardien lucernois.
Ce lundi à 13h, l’UEFA a procédé au tirage au sort des tours qualificatifs de coupes européennes. Servette conserve toujours l’espoir de participer aux phases de groupes comme la saison passée, avec comme premier potentiel obstacle Braga.
Les Portugais défieront les Israéliens du Maccabi Petha-Tikva au 3e tour qualificatif de l’Europa League en match aller-retour (25 juillet et 1er août). Le vainqueur sera l’adversaire des Grenat, avec un match aller le 8 août et le retour, à la Praille, prévu le 15 août. À vos agendas!
Après sa victoire en finale des playoffs dimanche, Sandrine Mauron a reçu une belle nouvelle: elle été rappelée en urgence pour renforcer l’équipe nationale.
Ce vendredi à Bienne, la Nati affrontera la Hongrie dans un match comptant pour les éliminatoires de l’Euro 2025 (la Suisse est déjà qualifiée en tant que pays hôte). Initialement réserviste, la Vaudoise remplace au pied levé Aurélie Csillag (FC Bâle), forfait de dernière minute.
Cette convocation redonne confiance à la milieu de terrain du Servette FCCF, qui doit faire ses preuves sous la direction de l’entraîneuse Pia Sundhage.
Excellente lors de la finale des play-offs face au FC Zürich (elle a marqué le premier but ), l’internationale suisse avait déjà été conviée au camp de Marbella en février mais n’avait pas été retenue pour les premiers matchs de la campagne de qualification.
Cette nouvelle opportunité pour Sandrine Mauron souligne son importance à Servette, mais aussi en équipe de Suisse. Bravo à elle !
Soulagé de sa victoire en championnat, l’entraîneur José Barcala s’est confié devant la presse sur la recette du succès.
Après cette victoire en championnat, quel est le sentiment qui domine ?
Ce que j’ai à dire, c’est que nous n’avons pas joué deux mais trois compétitions différentes. Le championnat, la coupe et les playoffs sont différents. L’état d’esprit, le contrôle des émotions et le jeu aussi. C’est difficile d’être consistant match après match et de savoir que sur un match se joue le championnat. Et dans ce genre de match, où l’on joue une équipe organisée comme Zürich, nous savions que nous devions connaître les différents matchs dans le match. Nous avons bien analysé les détails et bien que nous n’ayons pas joué le plus beau match de la saison, nous étions en finale et devions faire les choses bien.
Qu’avez-vous dit à vos joueuses pour qu’elles démarrent si bien la rencontre ?
Écoutez… Nous avons analysé nos points forts et faibles de la saison. Je leur ai parlé aussi de la distance qui sépare Genève à Alicante [lieu du camp d’hiver]. C’est 1’300 kilomètres. C’est beaucoup, mais si on avance jour par jour, cette distance n’est plus que de 30 kilomètre par jour. Ce match, c’est la même chose : Zürich c’est grand. Mais si vous travaillez mètres par mètres, centimètres par centimètres dans l’action et le pressing, c’est faisable.
Dans chaque finale (Coupe et championnat), Rimante Jonusaite a fait la différence. Comment analysez-vous ses performances depuis son arrivée ?
C’est une pure attaquante, elle pense toujours à marquer. C’est quelque chose de spécial pour un entraîneur. C’est une joueuse importante dans cet effectif, et un bon complément des différentes attaquantes que nous avons au club.
Quel est le sentiment de pouvoir participer à la Champion’s League la saison prochaine ?
Wow… c’est un rêve d’équipe. C’est fantastique de pouvoir se confronter aux meilleures équipes d’Europe. On a repoussé nos limites pour cela.
Servette a perdu en finale deux saisons de suite en étant la meilleure équipe de la saison. Finalement, justice a été rendue ?
Que dire… Je souhaite remercier Richard Feuz qui a été le président qui m’a amené dans ce projet avant son départ. Mais aussi Éric Sévérac qui a effectué un travail remarquable durant cinq saisons avant moi. J’ai rejoint cette opportunité dans un cadre où tout le monde travaille dans la même direction, comme Sandy Maendly, le nouveau président Yoann Brigante et mon staff derrière moi qui mettent tout en œuvre au club pour fournir les meilleures ressources de travail et de performance. Et évidemment les joueuses, qui ont été incroyables.
Finalement, quel a été pour vous le moment clé de la saison pour atteindre la victoire en championnat ?
Le moment clé est aujourd’hui, ce dimanche… Comme je disais, nous avons joué trois compétitions et non pas deux. Mes joueuses ont joué avec confiance, et nous savions que nous avions jusqu’à mars pour faire des erreurs. Ensuite, c’était les playoffs et c’est différent. Le moment clé est de travailler jour après jour.